ACTUS COLUMERINES.....POLITIQUE

Lutte Ouvrière à la rencontre des Columérins

« Nous sommes là pour exprimer la colère des travailleurs face à une situation sociale qui n'en finit pas de se dégrader : licenciements, précarité, retraites… La liste est longue et l'on sait qu'elle va s'allonger encore plus car la crise n'est pas terminée. ».

Samedi matin, Sandra Torremocha, porte parole régionale de Lutte Ouvrière avait rejoint ses camarades sur le marché de Colomiers, à la rencontre de la population. « On le constate un peu partout sur nos permanences : les gens viennent de plus en plus nombreux nous trouver pour exprimer leurs souffrances, dire leur ras-le-bol… Notre crédo c'est la dénonciation du capitalisme, d'un système dans lequel ce sont les financiers qui dirigent la planète… »

Présent dans toutes les conversations ce matin là, pour Lutte Ouvrière, le soulèvement du peuple tunisien est un véritable vecteur d'espoir : « Nous soutenons le peuple tunisien dans sa démarche et saluons son courage ; et nous restons persuadés que seul un mouvement populaire, des travailleurs et des chômeurs, des retraités, des mères de famille peut faire changer le cours des choses et protéger les intérêts des plus faibles contre le cynisme de ceux qui ont le pouvoir. »

Lutte Ouvrière est présent tous les deux mois sur le marché columérin, à l'angle du Super U et du café Airbus.

Interpellé par l'association Adeqa en tant que candidat (Europe Écologie-Les Verts) aux élections cantonales des 20 et 27 mars sur le canton XIII de Toulouse, Patrick Jimena «soutient l'association L'ADEQA de Colomiers».

«Le château de l'Armurié est effectivement un des derniers patrimoine historique de Colomiers, explique-t-il,au cœur d'un superbe et rare environnement encore préservé d'une urbanisation galopante. J'invite les promoteurs qui doivent transformer le château en logement à raison garder. Je les invite à revoir leur copie et à investir dans la création d'un centre entièrement dévoué à la formation sur l'éco construction pour les jeunes et les artisans.

Un lieu ouvert au public et aux enfants qui pourrait ainsi avec des stages de sensibilisation se former aussi à des méthodes naturelles de construction. Ce faisant, l'ensemble de la propriété et sa haute valeur environnementale seraient ainsi préservés. Un espace enfin sauvegardé! Nous avons besoin de plus de sagesse. Les enfants et les jeunes ainsi que toutes les générations nous en remercieront. Si je suis élu, je pèserai de tout mon poids pour que cette alternative se réalise. »

Le groupe local d'Europe Ecologie-Les Verts est né

Après la victoire de Patrick Jimena aux élections cantonales du mois de mars dernier, le groupe local d'Europe-Ecologie Les Verts a été créé lors d'une assemblée générale fondatrice, qui a réuni 85 personnes, il y a quelques jours. Le groupe compte désormais 75 adhérents, soit le groupe le plus important de Haute-Garonne après Toulouse (150 adhérents)

Entretien avec Alain Refalo, le porte-parole du groupe.

Quel est le but de la création de ce groupe local Europe Ecologie-Les Verts ?

L'élection de Patrick Jimena comme conseiller général, le 19 mars en battant le candidat PS, a montré que nous avions des arguments à faire valoir à Colomiers. Nous nous exprimerons sur les dossiers chauds de la ville, comme la restructuration du Village ou le château de l'Armurier.

Comment vous positionnerez-vous par rapport au PS local ?

Nous construisons une force politique autonome. Nous voulons dialoguer d'égal à égal avec le PS, sortir d'une relation de vassalité. Il y a trois élus verts au conseil municipal de Colomiers, élus sur la liste du maire, mais cette situation date de 2008. Aujourd'hui nous sommes plus forts.

75 adhérents, ça peut sembler faible sur une population de 33 000 habitants.

Mais c'est déjà beaucoup, et nous attendons 100 adhérents au total d'ici la rentrée. Et puis, nous avons aussi de nombreux coopérateurs, non adhérents mais qui sympathisent avec nos actions et nos idées.

Des rôles ont-ils déjà été distribués au sein de votre groupe ?

Un bureau de 18 personnes (9 femmes, 9 hommes) a été élu par l'assemblée.

Lors de sa première réunion, ce bureau a défini un certain nombre de responsabilités.
Porte-parole : Alain Refalo et Martine Berry-Sevennes.
Secrétaire : Patrick Jimena ;
délégués du groupe au CPR (conseil politique régional) : Jean-Yves Crublé, Chantal Aubé.

Alain Refalo, instituteur à Colomiers, est candidat à l'investiture d'Europe Ecologie-Les Verts pour les élections législatives de 2012.

Il brigue la 6e circonscription de Haute-Garonne, qui regroupe les villes de Colomiers et Tournefeuille, et les cantons de Léguevin, Cadours et Saint-Lys.

Il s'était fait connaître en 2008, pour avoir participé au lancement du mouvement des enseignants désobéisseurs. Il avait été sanctionné d'un abaissement d'échelon pendant quatre ans par l'Éducation nationale,

Pourquoi annoncer votre candidature aujourd'hui ?

Je veux peser dans les discussions entre Europe Ecologie- Les Verts et le Parti socialiste, pour l'attribution de certaines circonscriptions. Je veux envoyer un signal fort : la 6e ne doit pas être réservée au PS.

Pourtant, le PS ne réserverait que la 3e circonscription à ses « partenaires » de gauche.

Je ne sais pas encore ce qui est prévu, mais il semblerait que le PS ne veuille pas laisser la 6e à un parti partenaire.

Et la candidate sortante devrait se représenter.

Oui, apparemment, Monique Iborra (PS) est partante. Il y aurait même une autre candidature interne au PS, celle de Karine Traval-Michelet (adjointe au maire de Colomiers, N.D.L.R.).

Qu'est-ce qui pourrait faire pencher la balance en votre faveur ?

Après la victoire de Patrick Jimena (Europe Ecologie-Les Verts, dont Refalo était le directeur de campagne, N.D.L.R.) aux cantonales contre le candidat PS à Toulouse 13-Colomiers, il y a un vrai mouvement de fond en faveur d'Europe Ecologie-Les Verts. J'ai déjà reçu le soutien d'une dizaine de personnalités locales et nationales, dont Eva Joly et José Bové.

Après le coup de massue des élections cantonales qui ont porté le Vert Patrick Jimena au conseil général, la section columérine du parti socialiste relève la tête et s'organise pour les prochaines échéances électorales.

Si l'organisation locale des primaires socialistes pour la présidentielle constitue en ce moment la priorité de l'action, les élections législatives de 2012 sont aussi dans la ligne de mire. Actuelle adjointe au maire, déléguée au développement urbain et au développement durable, chargée de l'application de l'agenda 21, Karine Traval-Michelet vient de se déclarer candidate à l'investiture pour les élections législatives.

« Au PS, on ne s'autoproclame pas candidat comme monsieur Refalo », argumente Arnaud Simion, secrétaire délégué de la section du parti socialiste de Colomiers, en réponse à la récente annonce du candidat d'Europe Ecologie-Les Verts. « Nous respectons les règles et les accords nationaux. Nous avons tiré des leçons personnelles et collectives des résultats de mars dernier. Nous souhaitons rester unis aux Verts avec qui nous composons toujours la majorité municipale. Mais nous devons aussi, sans démarche hégémonique, aux côtés de nos partenaires, occuper la place qui nous correspond. Avec 450 membres, la section du PS de Colomiers est la première de Haute-Garonne et de Midi-Pyrénées. Karine Traval-Michelet est une candidate et une élue intègre, compétente et disponible ».

Cette candidature réserve un combat de dames au PS sur une circonscription qui va être modifiée avec l'intégration de Colomiers à la 6e circonscription de la Haute-Garonne, détenue par la députée Monique Iborra.

Dès le mois de septembre, la section du parti socialiste ira au contact des Columérins afin de créer un engouement pour les primaires. Derrière le maire, plusieurs responsables se sont d'ores-et-déjà prononcés pour Martine Aubry.

Réaction d' Alain Refalo :

« Contrairement aux allégations du parti socialiste de Colomiers, la candidature d'Alain Refalo pour Europe Écologie - Les Verts aux élections législatives de 2012 n'est pas une candidature « autoproclamée ».

D'une part, il s'agit d'une candidature à l'investiture qui laisse la place à d'autres candidatures. Un vote démocratique des adhérents de la 6e circonscription aura lieu à l'automne.

D'autre part, cette candidature est soutenue par une dizaine d'élus locaux et nationaux d'Europe Écologie qui estiment légitime qu'un combat loyal à gauche ait lieu sur cette circonscription.

Le parti socialiste local qui est très divisé après sa défaite historique aux cantonales prétend en avoir tiré toutes les leçons. Il y en a au moins une qu'il n'a pas encore tirée, celle de cesser de dire des contre-vérités aux citoyens columérins. »

Christophe Bégué n'est plus le 3e adjoint au maire de Colomiers

Celui qui portait les importantes délégations des Affaires générales et des Ressources humaines a présenté sa lettre de démission au maire, Bernard Sicard, jeudi dernier.

Ce mardi matin, l'ensemble des employés municipaux doit recevoir une lettre signée de la main du maire, les informant de cette démission.

Qu'est-ce qui a poussé Christophe Bégué à se « retirer de la vie publique de Colomiers », comme il le dit lui-même ? Après 25 ans de militantisme et 16 ans en tant qu'élu auprès de Bernard Sicard, il se dit « très affecté » par sa défaite aux élections cantonales de mars dernier. « Aujourd'hui, je vais bien. Mais j'ai traversé une période très difficile. Cette défaite, je l'ai mal vécue », raconte Christophe Bégué.

« C'était Tous contre Bégué»
Arrivé en tête avec 2 000 voix d'avance au premier tour, le candidat du PS a finalement perdu de 250 voix contre Patrick Jimena (Europe Ecologie-Les Verts). « Il y a quelque chose qui n'a pas fonctionné. Au 2e tour, ça a été « Tous contre Bégué », y compris dans certaines composantes de la majorité plurielle. J'ai porté certaines réformes, douloureuses, au sein de la municipalité. C'était l'occasion de me le faire payer », analyse Bégué. Après une « longue période de réflexion », à son retour de vacances, Christophe Bégué a sollicité un entretien avec Bernard Sicard. « Le 19 août, je lui annonçais ma décision. Il en a pris acte. »

Dans son courrier adressé ce matin aux employés municipaux, le maire explique simplement que « l'épisode électoral du début d'année, la période difficile que traverse Christophe Bégué l'ont amené à réfléchir sur son engagement et se recentrer professionnellement et personnellement ». Aucun hommage à celui qu'il avait choisi pour représenter son camp dans la course au conseil général, et que beaucoup considéraient comme son probable successeur à la tête de la deuxième ville du département. Cette démission apparaît comme un nouveau coup de canif dans l'unité affichée au sein du PS columérin.

Bégué répond aux rumeurs
D'autant que les raisons du départ de Christophe Bégué font l'objet de certaines rumeurs, rapportées notamment par l'opposition municipale sur son site internet. Christophe Bégué y répond : « Les rumeurs touchent les hommes. Mais elles ne concernent que les hommes et leur vie privée. S'il y avait eu des soucis au niveau municipal, je ne me serais pas retrouvé pendant si longtemps président de la commission d'appels d'offres. »

C'est Josée Maillard, 36e sur la liste de Bernard Sicard, qui rejoindra le conseil municipal le 22 septembre prochain, en remplacement de Christophe Bégué. On saura également à cette occasion, à qui reviennent les délégations de l'ancien troisième adjoint. Christophe Bégué reste militant, et secrétaire fédéral à la coordination, au sein du conseil national du Parti socialiste.


réaction de l'opposition
Sur leur site internet, les trois élus de l'opposition Jocelyne Leharivelle, Damien Laborde et Damien Laurier commentent la décision de Christophe Bégué.

Ils reviennent notamment sur la fonction d'élu adjoint aux ressources humaines : « Il s'est fait remarquer par son autoritarisme dans sa gestion du personnel. Pour la première fois, une grève générale (en fait, un rassemblement de protestation, N.D.L.R.) des employés municipaux a été organisée au mois de juin.

Officiellement les syndicats réclamaient de meilleures conditions de travail, mais[…] ils voulaient surtout le départ de celui qui est à l'origine d'une situation insupportable chez les employés municipaux. Il semblait intouchable par sa position de secrétaire de la section PS de Colomiers et de membre du Conseil National. Son départ pose aussi la question de ses nombreux soutiens dans l'aréopage PS du département lors des dernières élections cantonales… »

Source : DPM

La section du parti socialiste de Colomiers communique : « La Gauche vient d'emporter la majorité au Sénat. Cette victoire est historique. Elle est non seulement la traduction des victoires de la gauche aux scrutins locaux mais elle est également le symbole d'un ras-le-bol des élus locaux à la suite de réformes injustes menées par Nicolas Sarkozy, sans concertation et partage (suppression de la taxe professionnelle, casse du service public, réforme des collectivités).
Dialogue difficile avec les Verts

C'est bien le rassemblement et l'unité de la gauche qui a permis cette victoire. Partout en France, des listes communes réunissant le PS, Europe Ecologie Les Verts, PC, Parti radical de Gauche ont été présentées aux suffrages des grands électeurs. Nous nous inscrivons localement dans cette vision, de débat, de dialogue, de partage et finalement de rassemblement. Preuve en est l'ensemble des positions prises sur la politique municipale au sein du Groupe Majoritaire « Ensemble pour l'avenir de Colomiers », autour de Bernard Sicard et composé du PS, du PC, des Verts et du PRG.

Pour autant, nous constatons en le regrettant qu'il devient difficile de dialoguer avec les responsables politiques locaux d'Europe Ecologie.

La section du Parti Socialiste et l'ensemble de ses militants sont à présent tournés vers une échéance démocratique et citoyenne majeure, les Primaires citoyennes. Elles sont organisées à Colomiers comme partout en France, les 9 et 16 octobre prochains. Elles se dérouleront de 9h à 19h au hall Comminges et à ce stade, c'est bien notre seule préoccupation. Nous appelons l'ensemble des électeurs citoyens de Colomiers à se mobiliser pour cette autre échéance historique pour la Gauche.»

Ce dimanche 9 octobre a lieu le premier tour de la primaire socialiste et citoyenne. À Colomiers, le vote se déroulera au Hall Comminges, de 9 heures à 19 heures.

Un agencement particulier permettra en conséquence aux citoyennes et citoyens de voter selon leurs habitudes, par groupe scolaire.

Un accueil adapté sera mis en place afin que le flux des participants soit traité avec souplesse et dans les meilleures conditions. Afin d'assurer la transparence la plus totale, chaque bureau de vote sera composé d'un président et d'un vice-président, dont les noms ont déjà été transmis aux instances fédérale et nationale.

Des assesseurs militants ou simples citoyens seront présents dans chaque bureau de vote. Pour voter, il faut être inscrit sur les listes électorales, payer 1 € et signer une charte d'adhésion aux valeurs de la gauche.

Députée de la 5e circonscription depuis trois mandats, Françoise Imbert ne se représente pas en 2 012 sur Colomiers mais sur le nord toulousain. 600 personnes ont assisté vendredi à la 14e fête de l'amitié, la toute dernière sur la ville pour elle.

Est-ce que cette circonscription de l'ouest toulousain va vous manquer ?

C'est avec beaucoup de regret que je pars, mais je n'ai pas choisi, car c'est à cause du nouveau « charcutage » de la droite qui essaie de prendre des circonscriptions.

Colomiers est ma ville, celle où j'ai travaillé durant ans en mairie avec Alex Raymond, et j'y suis élue depuis 15 ans, on ne peut l'oublier.

Que sont vos plus beaux souvenirs ?

C'est d'avoir été au service des citoyens, j'ai rencontré des gens exceptionnels, c'est le côté humain qui m'a passionné. Lors de ma première élection en juin 1997, en tant que députée, j'étais sur un nuage lorsque un millier de personnes m'a acclamée au hall Comminges.

Quel est l'endroit que vous préférez à Colomiers ?

La place du Val d'Aran et la place de l'Hôtel de ville, mais aussi le plein centre où j'ai ma mère qui y vit. J'aime aussi le quartier Victor Hugo car j'y ai un local où j'assure ma permanence.

C'est pour quand la retraite ?[/u][/b]

Je n'y pense pas, car je n'ai pas achevé ma mission et les gens que je rencontre dans ma circonscription me disent de ne pas arrêter, car ils ont besoin de moi. Je me sens tout à fait dynamique pour assurer un prochain mandat qui sera dans le nord toulousain. D'ailleurs c'est en toute amitié que l'on me dit que je rajeunis !

Élisabeth Maalem élue nouvelle secrétaire du PS

Lundi soir 14 novembre 2011, les militants de la section du Parti socialiste de Colomiers ont élu Élisabeth Maalem, nouvelle secrétaire du Parti socialiste avec 67 % des voix.

L'autre candidat, François Dumas, adjoint à l'éducation a obtenu 33 %.

IL y avait environ 300 votants.

La nouvelle secrétaire de section, n'est pas élue municipale, elle est inscrite au Parti socialiste depuis 2002 et s'est engagée depuis neuf années dans le militantisme.

Alain Refalo sera investi candidat Europe Ecologie - Les Verts sur la 6ème circonscription de la Haute-Garonne le 28 janvier prochain, lors du Conseil Fédéral d'EELV à Paris.

Il participera à la conférence de presse des candidats de la région, le samedi 4 février à 11h à Toulouse.

Alain Refalo présentera son équipe de campagne le mercredi 8 février à 14h lors d'une conférence de presse au cinéma Utopia de Tournefeuille.

Alain Refalo est enseignant du premier degré à Colomiers. Sa lettre « En conscience, je refuse d’obéir » adressée à sa hiérarchie en novembre 2008 a été le déclencheur du mouvement des enseignants du primaire en résistance ouverte contre les « réformes » qui démantèlent l’école publique.

Militant de la non-violence de longue date, il a fondé le Centre de ressources sur la non-violence de Midi-Pyrénées en septembre 2003.

Il a rejoint Europe Ecologie – Les Verts en mars 2010 lors des élections régionales, après avoir été co-président (avec Eva Joly) du comité de soutien à la liste régionale conduite par Gérard Onesta.
Directeur de campagne de Patrick Jimena, lors des élections cantonales de mars 2011, il a été désigné porte-parole du groupe Europe Ecologie – Les Verts de Colomiers, lors de sa création en mai 2011.

Il est aujourd’hui membre du Conseil Fédéral d’Europe Ecologie – Les Verts. Les adhérents de la 6ème circonscription l’ont investi avec 85% des suffrages.

La députée socialiste, Monique IBORRA démarre sa campagne pour les élections législatives de juin prochain.

Pour son premier déplacement, cette proche de François Hollande a choisi la ville de Colomiers et un thème : l’Economie, l’Emploi et la Formation. Des thèmes que Monique Iborra porte comme élue au Conseil régional de Midi Pyrénées.

Ce déplacement vise, commente-t-on dans l’entourage de la députée à « recueillir les préoccupations quotidiennes des acteurs et des usagers dans ces domaines ». Elle visitera notamment l’antenne Pôle Emploi et l’organisme de formation Formidias.

Depuis le redécoupage des circonscriptions du département de Haute Garonne, la ville de Colomiers est désormais inclue dans la 6e circonscription.

Suite aux propos tenus par Monique Iborra, députée de la 6ème circonscription, dans La Dépêche du Midi du 15 février, Alain Refalo publie ce jour une tribune sur son blog de campagne dans laquelle il précise en quoi socialistes et écologistes ne partagent pas les mêmes valeurs et les mêmes projets de société.

En s'appuyant sur les désaccords sur le nucléaire et les Portes de Gascogne, mais également sur le non respect par le PS des accords signés, Alain Refalo plaide pour une cohérence entre les projets, les actes et les valeurs affichées.

La tribune intitulée : "Non, Madame Iborra, nous ne partageons pas tout à fait les mêmes valeurs" est en ligne sur le blog http://alainrefalo2012.over-blog.com/

Patrick JIMENA
Directeur de campagne
Tel : 06 40 63 73 86
a.refalo2012@orange.fr

COMMUNIQUE D'EUROPE ECOLOGIE LES VERTS

Alain Refalo participe à la chaîne humaine anti-nucléaire le 11 mars

Alain Refalo, candidat aux élections législatives sur la 6ème circonscription de la Haute-Garonne, participera à Avignon à la grande chaîne humaine pour sortir du nucléaire qui reliera Lyon à Avignon, le dimanche 11 mars, jour anniversaire de la catastrophe de Fukushima.

Signataire de l'appel pour une France sans armes nucléaires, Alain Refalo rappelle que le développement du nucléaire civil va de pair avec la prolifération du nucléaire militaire. Car c’est le même procédé que permet d’enrichir l’uranium pour en faire du combustible ou des bombes. Il n’est donc pas étonnant que des pays comme l’Iran développent l’arme atomique derrière le paravent du nucléaire civil. C’est exactement ce que fît la France dans les années 1950.

La sortie du nucléaire est tout à fait possible, sans le moindre "retour à la bougie". Elle passe en particulier par les économies d’énergie (isolation des bâtiments, chasse au gaspi, développement d'équipements moins énergivores...) et par un recours important aux énergies renouvelables (éolien, solaire, bois, hydraulique, biomasse, cogénération...). La sortie du nucléaire est une mesure sociale : elle entraînera la création de plusieurs centaines de milliers d’emplois, beaucoup moins dangereux que les métiers du nucléaire, non délocalisables et socialement utiles. Elle permettra aussi une réelle indépendance énergétique du pays.



Contact :
Patrick JIMENA
Directeur de campagne
Tel : 06 40 63 73 86
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COMMUNIQUÉ d'EUROPE ECOLOGIE LES VERTS

Suite à l’importante manifestation nationale (3 000 personnes) samedi à Nîmes en faveur de la cause des animaux, Alain Refalo précise sa position et développe ses propositions sur le devoir de respect envers l’animal.

Si, comme l'avançait Gandhi, « on reconnaît le degré de civilisation d'une nation à la manière dont elle traite ses animaux », alors il est grand temps de repenser notre rapport à l'animal et d'abandonner notre modèle de production intensive qui relègue l'animal au rang d'objet ou de marchandise quelconque.

Les procédés violents, barbares et révoltants, infligés aux animaux qui vont des méthodes d'élevage aux conditions de transport, de leur mise à mort en abattoir à la « torture-spectacle » des corridas, sans oublier la vivisection, ne sont plus acceptables dans une nation qui se dit civilisée.

L'animal doit être reconnu pour ce qu'il est, à savoir un être sensible, et bénéficier à cet égard d'un minimum de respect et de protection de notre part.

Juridiquement, et même si cela suppose une refonte de notre code civil et la création d'un troisième livre entre celui dévolu aux personnes et celui dévolu aux biens, l'animal doit passer du statut de « bien meuble » à celui d'être vivant. C'est une simple question de bon sens.

En conséquence, Alain Refalo s’engage, s’il est élu député, à faire du respect de l’animal un enjeu de société et formule les propositions suivantes :

· pour un étiquetage systématique des viandes informant le consommateur sur le mode d'abattage des animaux (avec ou sans étourdissement) ;

· pour l'interdiction de la corrida sur le territoire national et pour qu'aucune tradition locale ne vienne légitimer un acte de cruauté commis envers un animal ;

· pour une révision du statut juridique de l'animal, faisant passer celui-ci de « bien meuble » à celui d'être sensible.

COMMUNIQUE D'EUROPE ECOLOGIE LES VERTS

Soutien au collectif Midi-Pyrénées de défense des conventions collectives

Alain Refalo sera présent jeudi à 11h30, place des fêtes de Colomiers, auprès des salariés en lutte pour la défense des conventions collectives dans le secteur social et médico-social.

Il est inacceptable que les employeurs s’attaquent aux droits des salariés consignés dans ces conventions, tout particulièrement la convention collective 51. Ce n’est pas aux salariés qui œuvrent au service du public de payer une politique de restriction budgétaire qui vise à terme à démanteler les services publics.

Au nom de la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques), les services publics, conquêtes du programme du Conseil National de la Résistance, sont en effet progressivement démantelés : fusion, réduction d’effectifs, privatisation, une logique implacable de destruction s’est mise en place. Santé, éducation, justice, police, organismes sociaux, etc. sont concernés. Les besoins de la population auxquels sont censés répondre ces services ne sont plus une priorité. Les structures de solidarité, les droits sociaux ne cessent d’être remis en cause. Les plus démunis en font les frais. S’installe ainsi une société à deux vitesses qui instaure l’exclusion en norme.

Face à ce rouleau compresseur libéral destructeur, de nombreux agents des services publics sont entrés en résistance, malgré les risques encourus, pour ne plus subir et faire subir cette fatalité qui compromet gravement le pacte social républicain. Ils méritent notre soutien et notre solidarité.

Alain Refalo, enseignant du primaire en résistance pour la défense de l’école publique et candidat aux élections législatives, dénonce la marchandisation des services publics et s’engage à œuvrer, s’il est élu député, pour une autre politique des services publics qui ne doive rien à la logique de la concurrence, une politique qui soit réellement au service des besoins de nos concitoyens, particulièrement les exclus et les plus démunis de notre société.

Jeudi 19 avril à 20h30, Alain Refalo participera à la grande émission de Médiapart consacrée à « ceux qui, depuis cinq ans, ont su dire "non" à Nicolas Sarkozy ». Cette émission sera diffusée en direct et en streaming sur le site de MEDIAPART : http://www.mediapart.fr/

Cette émission réunira des acteurs de la société civile qui ont résisté aux lois et aux discours du président de la République pendant le quinquennat.

Enseignant du primaire, Alain Refalo a initié le mouvement des enseignants-désobéisseurs avec sa lettre « En conscience, je refuse d’obéir » adressée à son inspecteur en novembre 2008. Des milliers d’enseignants sont alors entrés en désobéissance ouverte contre les « réformes » qui visaient à déconstruire l’école de la République.

En 2009, l’inspecteur d’académie de Toulouse a triplement sanctionné Alain Refalo par 28 jours de retraits de salaire, un refus de promotion et un abaissement d’échelon pour son action de désobéissance. En novembre 2010, il n’avait pas voulu suivre la recommandation du CSFPE (Conseil Supérieur de la Fonction Publique de l’Etat) d’abaisser la sanction disciplinaire en blâme. Alain Refalo n’a jamais plié devant ses sanctions et a toujours eu le soutien des parents d’élèves de l’école.

Il a publié deux ouvrages : « En conscience, je refuse d’obéir. Résistance pédagogique pour l’avenir de l’école », Ed. Dangles (2010) et « Résister et enseigner de façon éthique et responsable », Ed. Dangles (2011).