ANDRE CASSAGNE.....

Il a créé le Duo-sudo, sudoku qui se joue à plusieurs.

André Cassagne révolutionne le célèbre Sudoku. Son nouveau jeu, le Duo-sudo, est directement issu du jeu japonais mais son évolution le rend désormais accessible à tous.

« C'est en voulant initier mes petits-enfants que j'en ai eu l'idée, le Sudoku traditionnel étant trop difficile et solitaire », explique le créateur. Il définit alors un plateau de 16 cases pour s'initier puis un autre de 36 cases pour permettre d'évoluer, jusqu'à atteindre la grille classique de 81 cases.

Le jeu est proposé sous la forme d'un coffret composé d'un plateau de 16 cases, d'un plateau de 36 cases et de deux autres de 81 cases. Il comprend également 81 pions réversibles numérotés et bicolores, le tout en bois.Cette évolution permet d'ajouter « un aspect plus convivial à un jeu essentiellement solitaire. »

Réflexion
La version collective, de 2 à 4 joueurs offre la possibilité de s'affronter, soit en duo soit en équipe. Chacun avance à son rythme mais la rapidité dans la réflexion est nécessaire pour marquer le plus de points.Une autre évolution est proposée, le Duo-sudo… méga, dans laquelle les pions, en plus d'être numérotés sont marqués d'une lettre. Le but étant de réaliser le plus long mot possible avec les 18 lettres présentent sur les pions d'un même carré.

Le 1er juillet, André Cassagne est devenu officiellement auto entrepreneur mais il indique cependant que « l'argent, la vente du jeu n'est pas sa priorité. L'essentiel c'est que les gens s'y intéressent. »

Sa création permet de faire fonctionner les neurones, de développer l'attention, la réflexion, la mémoire, en y ajoutant un aspect ludique. Il propose ce jeu aux maisons de retraites, aux clubs des aînés, aux ludothèques, mais également à tous ceux qui veulent jouer. Tout est fait main, de la fabrication des coffrets, confiée au Centre d'Aide par le Travail de Flourens, aux illustrations réalisées par le créateur, André Cassagne.Malgré un bon succès et une consécration du maire de Colomiers, il se refuse le titre d'inventeur, préférant celui de « créateur d'une évolution de jeux, d'une recréation du Sudoku. »