Panique à la pompe !!! Les stations de Colomiers sont saturées....
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Panique à la pompe !!! Les stations de Colomiers sont saturées....
Face au spectre de la panne sèche, les automobilistes se sont rués hier dans les stations. Certaines, en rupture de diesel surtout, ont dû fermer.
C'est désormais une distribution au compte-gouttes dans les stations. Diesel, sans plomb, fuel domestique (et même le kérosène !) sont en passe de manquer à la pompe si la grève dans les raffineries du groupe Total perdure.
La Haute-Garonne a connu hier plusieurs microcoupures de carburant dans plusieurs stations-service, « mais pas de réel problème de réapprovisionnement » selon la préfecture. Plusieurs stations-service de Toulouse et sa périphérie ont été en panne sèche durant toute ou partie de la journée comme Elf, Total de Colomiers, Saint-Jory, Villeneuve-Tolosane, Saint-Alban, Saint-Lys, les Minimes à Toulouse et quelques stations de supermarchés comme Super U à Cugnaux.
Les autres stations services du département ont été prises d'assaut par les automobilistes, davantage gagnés par l'inquiétude que par la panne sèche. « On va vers la pénurie de carburant d'ici mardi ou mercredi au plus tard », pronostiquaient lundi les grévistes Cégétistes du dépôt pétrolier Total à Lespinasse.
Ici, paradoxe, les bacs citernes de 1 825 m3 à 20 000 m3 sont pleins. De quoi assurer trois jours de stock. Mais depuis mercredi, rien ne sort, ni n'entre dans ce dépôt qui dépend de la raffinerie fermée de Mende (Marseille). La poignée d'opérateurs locaux (du personnel qualifié Seveso) en grève, tient dans sa main toute l'économie d'une région.
Ce dépôt régional assurerait, selon les grévistes, la distribution d'environ 70 % des stations-service locales avec les moyennes et grandes surfaces comme Intermarché, Leclerc, Carrefour… ou des stations service commeTotal, Elf, Kai, Elan, ASF, AS24…
Le blocage du dépôt Total a entraîné un effet domino sur les autres stations du département qui dépendent du pétrolier Esso. Les automobilistes s'y rabattent également en nombre depuis hier, ce qui se traduit par des citernes qui se vident à vue d'œil, sans certitude de réapprovisionnement rapide. En rupture de kérosène, l'aéroport Toulouse-Blagnac et les vols d'essai d'Airbus étaient également menacés.
Panique à la pompe
« Je suis écœuré », peste Georges qui était venu faire le plein de diesel hier après-midi à la station-service du supermarché Super U de Cugnaux. « Ce n'était pas par crainte de la pénurie mais mon réservoir est à sec. Si je n'ai pas de voiture, je n'irai pas travailler, c'est tout ! »
La pression est montée peu à peu depuis ce week-end dans les stations-service. « J'ai ressenti plus de monde vendredi soir, puis samedi c'est encore monté en flèche. Et là, c'est la psychose .
Ce lundi, c'est la folie. Il me reste 3, 4 jours maxi de carburant essence, et en gasoil à ce rythme-là, ce soir, c'est fini. J'envoie des fax depuis jeudi dernier pour être réapprovisionné mais je n'ai pas reçu de réponse », poursuit ce gérant d'une station Total, proche de Toulouse. « Les gens s'affolent », ajoute un employé de Shell à Toulouse (dépôt Esso), « ils se ruent sur le carburant et il faut savoir qu'on n'est pas approvisionné tous les jours. Le stock diminue, déjà le diesel risque de nous manquer dès lundi soir »
Pas encore de réquisitions
La préfecture de la Haute-Garonne suit « demi-journée par demi-journée » l'évolution de l'approvisionnement en carburant dans les stations service du département depuis le début du conflit. « Ce lundi, pour nous la situation est normale et nous n'avons pour l'instant aucun problème important sur la Haute-Garonne, rien qui n'exige pour l'instant des réquisitions » a rassuré Françoise Souliman, secrétaire générale de la préfecture.
La préfecture en appelle à la responsabilité des usagers « à leur sagesse et sérénité ». Si les automobilistes se ruent en nombre dans les stations service, cela risque d'entraîner des ruptures d'approvisionnement.
C'est désormais une distribution au compte-gouttes dans les stations. Diesel, sans plomb, fuel domestique (et même le kérosène !) sont en passe de manquer à la pompe si la grève dans les raffineries du groupe Total perdure.
La Haute-Garonne a connu hier plusieurs microcoupures de carburant dans plusieurs stations-service, « mais pas de réel problème de réapprovisionnement » selon la préfecture. Plusieurs stations-service de Toulouse et sa périphérie ont été en panne sèche durant toute ou partie de la journée comme Elf, Total de Colomiers, Saint-Jory, Villeneuve-Tolosane, Saint-Alban, Saint-Lys, les Minimes à Toulouse et quelques stations de supermarchés comme Super U à Cugnaux.
Les autres stations services du département ont été prises d'assaut par les automobilistes, davantage gagnés par l'inquiétude que par la panne sèche. « On va vers la pénurie de carburant d'ici mardi ou mercredi au plus tard », pronostiquaient lundi les grévistes Cégétistes du dépôt pétrolier Total à Lespinasse.
Ici, paradoxe, les bacs citernes de 1 825 m3 à 20 000 m3 sont pleins. De quoi assurer trois jours de stock. Mais depuis mercredi, rien ne sort, ni n'entre dans ce dépôt qui dépend de la raffinerie fermée de Mende (Marseille). La poignée d'opérateurs locaux (du personnel qualifié Seveso) en grève, tient dans sa main toute l'économie d'une région.
Ce dépôt régional assurerait, selon les grévistes, la distribution d'environ 70 % des stations-service locales avec les moyennes et grandes surfaces comme Intermarché, Leclerc, Carrefour… ou des stations service commeTotal, Elf, Kai, Elan, ASF, AS24…
Le blocage du dépôt Total a entraîné un effet domino sur les autres stations du département qui dépendent du pétrolier Esso. Les automobilistes s'y rabattent également en nombre depuis hier, ce qui se traduit par des citernes qui se vident à vue d'œil, sans certitude de réapprovisionnement rapide. En rupture de kérosène, l'aéroport Toulouse-Blagnac et les vols d'essai d'Airbus étaient également menacés.
Panique à la pompe
« Je suis écœuré », peste Georges qui était venu faire le plein de diesel hier après-midi à la station-service du supermarché Super U de Cugnaux. « Ce n'était pas par crainte de la pénurie mais mon réservoir est à sec. Si je n'ai pas de voiture, je n'irai pas travailler, c'est tout ! »
La pression est montée peu à peu depuis ce week-end dans les stations-service. « J'ai ressenti plus de monde vendredi soir, puis samedi c'est encore monté en flèche. Et là, c'est la psychose .
Ce lundi, c'est la folie. Il me reste 3, 4 jours maxi de carburant essence, et en gasoil à ce rythme-là, ce soir, c'est fini. J'envoie des fax depuis jeudi dernier pour être réapprovisionné mais je n'ai pas reçu de réponse », poursuit ce gérant d'une station Total, proche de Toulouse. « Les gens s'affolent », ajoute un employé de Shell à Toulouse (dépôt Esso), « ils se ruent sur le carburant et il faut savoir qu'on n'est pas approvisionné tous les jours. Le stock diminue, déjà le diesel risque de nous manquer dès lundi soir »
Pas encore de réquisitions
La préfecture de la Haute-Garonne suit « demi-journée par demi-journée » l'évolution de l'approvisionnement en carburant dans les stations service du département depuis le début du conflit. « Ce lundi, pour nous la situation est normale et nous n'avons pour l'instant aucun problème important sur la Haute-Garonne, rien qui n'exige pour l'instant des réquisitions » a rassuré Françoise Souliman, secrétaire générale de la préfecture.
La préfecture en appelle à la responsabilité des usagers « à leur sagesse et sérénité ». Si les automobilistes se ruent en nombre dans les stations service, cela risque d'entraîner des ruptures d'approvisionnement.
Re: Panique à la pompe !!! Les stations de Colomiers sont saturées....
Face au risque de pénurie de carburant et aux premiers réflexes des consommateurs qui se sont précipités vers les stations services, le préfet Dominique Bur a pris un arrêté interdisant les ventes de carburants en jerricanes ou autres récipients sur le département de la Haute-Garonne.
Le préfet a également appelé « à la responsabilité et au civisme de chacun afin d’éviter de créer les conditions d’une pénurie qui n’existe pas à l’heure actuelle même si les délais d’approvisionnement des stations services sont plus longs. »
Le préfet a également appelé « à la responsabilité et au civisme de chacun afin d’éviter de créer les conditions d’une pénurie qui n’existe pas à l’heure actuelle même si les délais d’approvisionnement des stations services sont plus longs. »
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