Le C.C.A.S.
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Le C.C.A.S.
Le conseil municipal a voté une augmentation de 400 000 € de la subvention allouée au CCAS. La majorité dénonce une augmentation de la précarité due au désengagement de l'État.
Le conseil municipal de Colomiers a voté une augmentation de 400 000 € de la subvention accordée à son centre communal d'action sociale. Si une partie de cette somme est destinée à couvrir des frais de démarrage de la résidence Anne-Laffont pour personnes âgées, l'autre raison met en colère le maire Bernard Sicard. Celui-ci a en effet pointé du doigt des défaillances de l'État engendrant une montée dramatique de la précarité au sein de la population.
Guy Laurent, délégué au Grand Toulouse, chargé de la cohésion sociale revient les raisons de cette colère.
Quels faits font-ils craindre à la municipalité une hausse de la précarité ?
Tout d'abord, on constate aujourd'hui une augmentation des secours et prêts accordés par le CCAS. En 2009 par exemple, la hausse a été de 27 % par rapport à 2008. Il y a plusieurs raisons à cela. Il y a bien sûr la crise, l'arrivée de nouveaux dossiers mais, en plus, le désengagement de l'État. De même, comme l'a indiqué le maire, les chômeurs en fin de droit reçoivent une lettre sous forme de double peine de Pôle emploi. On leur indique de s'adresser au CCAS de leur commune en cas de problème. Mais nos budgets à nous aussi ne sont pas extensibles !
Pourquoi pointer du doigt le désengagement de l'État ?
Ce que le maire a voulu dire et il a raison c'est que, quelque part, on est en train de réduire les participations de l'État et les gens vont se retourner vers les collectivités locales. Pour moi, la solidarité, c'est un tout avec plusieurs partenaires mais encore faut-il qu'ils soient fiables !
Avez-vous des exemples précis ?
Il y a la suppression de l'abattement de 15 points sur les exonérations sociales concernant l'emploi à domicile. Je citerai encore la fin du cumul APL pour les étudiants et le passage de 90 % à 80 % des subventions de l'État pour payer les salaires des emplois aidés.
Bernard Sicard a parlé de problèmes avec la sécurité sociale.
En effet, les personnes qui n'ont plus le droit à la CMU (couverture médicale universelle) parce qu'elles sont revenues à meilleure fortune reçoivent des lettres de rappel jusqu'à 100 ou 200€. Quand elles les reçoivent, elles viennent au CCAS et ce n'est pas dans les prérogatives.
Ces 400 000 € de rallonge seront-ils suffisants ?
Un nouvel ajustement n'est pas exclu. On risque de devoir renflouer à nouveau.
Que pouvez-vous faire ?
On fera tous les efforts pour pallier ce manque de solidarité de l'État et le combattre.
Les missions du CCAS
Le CCAS exerce différentes missions : le maintien à domicile, les jardins des familles, la prévention précoce, l'EHPAD, le service convivialité pour personnes âgées. Son budget global est de 6 millions d'euros. 500 personnes sont prises en charge quotidiennement.
Des initiatives originales sont mises en œuvre pour aider les personnes en difficultés comme le restaurant de la solidarité ouvert toute l'année ou encore des ateliers artistiques qui permettent aux personnes de reprendre confiance.
Le conseil municipal de Colomiers a voté une augmentation de 400 000 € de la subvention accordée à son centre communal d'action sociale. Si une partie de cette somme est destinée à couvrir des frais de démarrage de la résidence Anne-Laffont pour personnes âgées, l'autre raison met en colère le maire Bernard Sicard. Celui-ci a en effet pointé du doigt des défaillances de l'État engendrant une montée dramatique de la précarité au sein de la population.
Guy Laurent, délégué au Grand Toulouse, chargé de la cohésion sociale revient les raisons de cette colère.
Quels faits font-ils craindre à la municipalité une hausse de la précarité ?
Tout d'abord, on constate aujourd'hui une augmentation des secours et prêts accordés par le CCAS. En 2009 par exemple, la hausse a été de 27 % par rapport à 2008. Il y a plusieurs raisons à cela. Il y a bien sûr la crise, l'arrivée de nouveaux dossiers mais, en plus, le désengagement de l'État. De même, comme l'a indiqué le maire, les chômeurs en fin de droit reçoivent une lettre sous forme de double peine de Pôle emploi. On leur indique de s'adresser au CCAS de leur commune en cas de problème. Mais nos budgets à nous aussi ne sont pas extensibles !
Pourquoi pointer du doigt le désengagement de l'État ?
Ce que le maire a voulu dire et il a raison c'est que, quelque part, on est en train de réduire les participations de l'État et les gens vont se retourner vers les collectivités locales. Pour moi, la solidarité, c'est un tout avec plusieurs partenaires mais encore faut-il qu'ils soient fiables !
Avez-vous des exemples précis ?
Il y a la suppression de l'abattement de 15 points sur les exonérations sociales concernant l'emploi à domicile. Je citerai encore la fin du cumul APL pour les étudiants et le passage de 90 % à 80 % des subventions de l'État pour payer les salaires des emplois aidés.
Bernard Sicard a parlé de problèmes avec la sécurité sociale.
En effet, les personnes qui n'ont plus le droit à la CMU (couverture médicale universelle) parce qu'elles sont revenues à meilleure fortune reçoivent des lettres de rappel jusqu'à 100 ou 200€. Quand elles les reçoivent, elles viennent au CCAS et ce n'est pas dans les prérogatives.
Ces 400 000 € de rallonge seront-ils suffisants ?
Un nouvel ajustement n'est pas exclu. On risque de devoir renflouer à nouveau.
Que pouvez-vous faire ?
On fera tous les efforts pour pallier ce manque de solidarité de l'État et le combattre.
Les missions du CCAS
Le CCAS exerce différentes missions : le maintien à domicile, les jardins des familles, la prévention précoce, l'EHPAD, le service convivialité pour personnes âgées. Son budget global est de 6 millions d'euros. 500 personnes sont prises en charge quotidiennement.
Des initiatives originales sont mises en œuvre pour aider les personnes en difficultés comme le restaurant de la solidarité ouvert toute l'année ou encore des ateliers artistiques qui permettent aux personnes de reprendre confiance.
Re: Le C.C.A.S.
À compter du 1er janvier 2012, le centre communal d'action sociale de Colomiers, situé place du Languedoc, propose de nouveaux horaires d'ouverture au public.
Vous pourrez désormais vous y rendre :
Vous pourrez désormais vous y rendre :
le lundi, le mercredi et le jeudi de 8 h 30 à 12 h 15 et de 13 h 15 à 17 heures.
le mardi 8 h 30 à 12 h 15 et de 13 h 15 à 19 heures
- le vendredi de 8 h 30 à 14 heures
Renseignements : CCAS - Tél. 05 61 15 22 26.
le mardi 8 h 30 à 12 h 15 et de 13 h 15 à 19 heures
- le vendredi de 8 h 30 à 14 heures
Renseignements : CCAS - Tél. 05 61 15 22 26.
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