AGENDA 21....

La ville de Colomiers s'est engagée dans la démarche Agenda 21 en février 2009. Un peu plus d'une année plus tard, elle recevra aujourd'hui à Paris, des mains du ministre de l'Écologie, de l'énergie et du développement durable, Jean-Louis Borloo, un diplôme « Agenda 21 local France ».

« C'est une reconnaissance nationale, s'est félicité le maire, Bernard Sicard, lors du dernier conseil municipal. Le dossier a été expertisé par des cabinets extérieurs. Ceux-ci ont regardé si notre agenda 21 entre bien dans le dispositif du développement durable. J'associe à cette récompense l'ensemble des collègues qui se sont mobilisés. »

Une démarche en quatre volets
L'agenda 21 est une démarche inscrite dans la durée. Il s'agit d'un plan d'action sur 10 ans qui intègre le développement durable au quotidien de la cité. Quatre axes ont été définis.

Le premier, « Colomiers dynamique et solidaire », vise un développement économique où il n'y aurait pas de laissés pour compte.

« Colomiers citoyenne » doit « faciliter l'intégration de chacun à la vie civile et sociale de la cité ».

L'axe 3 implique « des choix et des comportements plus respectueux des équilibres de l'environnement ».

Enfin, le dernier axe, « Colomiers exemplaire » suppose que la ville et ses services aient un comportement incitatif en matière de développement durable.

Aujourd'hui à Paris, 40 collectivités et territoires, dont Colomiers, seront reconnus « Agenda 21 local France » pour « leur engagement dans un projet territorial de développement durable ». Ils rejoindront 101 collectivités et territoires déjà reconnus.

À cette occasion, avait expliqué le maire, « nous allons essayer d'obtenir une subvention. Nous avons peu d'espoir, mais nous irons quand même ».

charte pour l'égalité

À l'image de la ville de Toulouse, la commune de Colomiers vient d'adopter la charte européenne pour l'égalité hommes-femmes. Partie intégrante du développement durable, le sujet de l'égalité entre hommes et femmes a le vent en poupe.

Ainsi, dans le cadre de son agenda 21, la ville de Colomiers s'est engagée à signer la charte européenne pour l'égalité des femmes et des hommes dans la vie locale. « Il y a des choses évidentes mais il est nécessaire qu'on les reformule », a exprimé le maire, Bernard Sicard.

Claudine Mulazzi, adjointe, a exposé avec conviction, à ses collègues du conseil municipal, les principes de cette charte qui « constitue un critère structurant de la Démocratie et de l'État de droit. Il est évident, pour la commune de Colomiers, que les autorités locales ont un rôle crucial à jouer pour favoriser une société réellement égalitaire ».

Un plan d'action
Conformément à la charte, un plan d'action pérenne sera donc mis en œuvre en faveur de cette égalité. Par le biais de cette charte, la commune « rappelle que l'égalité des femmes et des hommes signifie une visibilité, une autonomie, une responsabilité et une participation égales des femmes et des hommes dans toutes les sphères de la vie publique et privée ».

La collectivité s'engage à définir ses politiques en étant « sensible au genre » et en tenant compte « de la réalité sociale à laquelle ces politiques s'appliquent ».

Les hommes, considérés aujourd'hui comme privilégiés par rapport aux femmes, devront prendre une part active à la réalisation de ces objectifs. Sous-représentation des femmes dans la vie publique, discriminations, « écart persistant entre les salaires », « obstacles à l'entrée sur le marché du travail et à l'avancement », « violences physiques, psychologiques, sexuelles, harcèlement »... en s'engageant à signer cette charte, la commune regrette et condamne ces situations de fait. La signature aura lieu le 14 octobre.




L'origine du projet

La charte européenne pour l'égalité des femmes et des hommes dans la vie locale a été signée par 879 collectivités territoriales européennes dont 59 françaises. Elle a été élaborée par le conseil de communes et régions d'Europe. dans la dynamique insufflée par l'Union européenne. Elle engage les collectivités territoriales à mobiliser leurs compétences et leurs partenariats en vue de favoriser une plus grande égalité pour toutes et tous. Elle a été lancée en 2006.

La ville de Colomiers dans le cadre de l'agenda 21 organise ses premières assises de la vie associative.

C'est une démarche concertée et partagée dont le but est de conduire collectivement associations et municipalité à un installer un conseil columérin de la vie associative, fin 2 011 début 2 012. En cette année qui voit le 110e anniversaire de la loi du 1er juillet 1901 sur la liberté d'association, il était important pour le conseiller délégué, Bruno Vatan de rassembler les associations en leur proposant plusieurs ateliers à thèmes.

Ce sont près de 80 associations qui depuis le 20 mai, les 28 et 29 juin s'inscrivent dans une démarche de réflexion sur le bénévolat et le volontariat, l'emploi dans les associations, les partenaires et les mutualisations, et la vie associative d'hier et d'aujourd'hui, sans oublier le risque juridique.

Vendredi 1er juillet de 15 heures à 17 heures à l'Hôtel de ville de Colomiers auront lieu les conclusions.

Tout le travail des ateliers thématiques sera restitué en présence du maire, B. Sicard, de B. Vatan, de J.-C Traval, et de O. Douard, sociologue, fondateur de la revue Agora.

Le lycée des métiers Eugène Montel et la ville de Colomiers s'impliquent dans l'exemplarité pour réduire l'émission de Co2 concernant les déplacements doux.

Dans le cadre de la 9e journée sans voiture, place des fêtes sur le pôle transport, Nicole Girard, nouveau proviseur du lycée Eugène Montel a présenté à Karine Michelet, adjointe au développement durable, chargée de l'application de l'agenda 21, le projet d'éco mobilité actuellement implanté dans son lycée.

En effet, en application des axes de développement de son agenda 21, le lycée s'est investi dans le développement de nouvelles technologies, répondant aux collectivités pour réduire les hydrocarbures : « Nous avons installé au lycée une ombrière solaire munie d'une borne de recharge pour véhicules électriques. Dans ce projet, nous avons été soutenu par quatre partenaires industriels locaux, qui rassemblent 650 emplois en région Midi-Pyrénées » explique Jean Marc Fortuné, chef des travaux du lycée Montel.

Les entreprises sont l'usine Ténesol qui fournit les modules photovoltaïques, la société Mécosun, l'agence Legrand, fournisseur de la borne de recharge et le groupe Laudis Automobile, qui fournit un véhicule 100 % électrique de marque Nissan leaf.

Rappelons que la ville de Colomiers a investi en cette année 2011, dans quatre véhicules utilitaires électriques pour les services techniques des espaces verts, ils ont une autonomie de 100 km avant recharge qui ne dure pas plus de 10 heures. Cette solution technique d'éco-mobilité pour les déplacements des agents dans les collectivités est non négligeable.

Toutes ces actions permettent de lutter contre le changement climatique en diminuant les émissions de gaz à effet de serre, et préserve la biodiversité et les ressources naturelles.

Concernant les déplacements doux, la ville de Colomiers possède à ce jour 36 km de pistes cyclables, elle compte augmenter le linéaire de 15 % tout en garantissant la qualité des aménagements. Se développent aussi des initiatives sans émission de Co2, comme « Pedibus » avec les écoles et « Allons y à vélo » avec les employés municipaux.