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Une association contre l'aphasie

C'est lors d'une consultation bénigne chez son pneumologue, qu'Anne Debenais, alors professeur de français et maman de deux enfants âgés de 8 et 12 ans, a sombré dans le coma à la suite d'un AVC.

Dans son malheur, elle a eu la chance, d'être déjà à l'hôpital, et a pu être conduite immédiatement deux étages plus bas, pour être prise en charge par les services concernés. « J'ai mis 5 ans à pouvoir reparler correctement, mais je n'ai jamais retrouvé l'usage de mes jambes » confie-t-elle. C'est à la suite de cet accident et sur les conseils de Béatrice Brioist, son orthophoniste, qu'elle fonde avec cette dernière, le « Groupe des aphasiques tchatcheurs du Toulousain », il y a une dizaine d'années.

Cette association accueille des personnes et leurs familles, de toute la région Midi-Pyrénées qui souffrent d'aphasie. Ce sont des troubles du langage dus à une lésion cérébrale tel qu'AVC, traumatisme crânien, tumeur, ou pathologie.

L'association propose des rencontres mensuelles conviviales, des échanges entre aphasiques et leurs familles avec l'aide d'orthophonistes et d'étudiants en orthophonie, à la CMS (Communauté municipale de santé) qui se trouve 2 rue Malbec (quartier de La Daurade) à Toulouse. Pour clôturer cette année, l'association a organisé en juin une sortie à Tarascon, au parc de la préhistoire.

L'association compte 32 adhérents sur toute la région, et une dizaine d'adhérents bienfaiteurs partout ailleurs. « Nous sommes membre de l'AIA (association internationale aphasie) et nous participons chaque année à « la semaine du cerveau », nous sommes attentifs aux évolutions dans la recherche sur le cerveau. Certes, nous avons des subventions du conseil général, de la CPAM et de la mairie de Toulouse, mais nous avons besoin encore d'aide financière pour développer d'autres activités au sein de notre association et pour aider la recherche sur le cerveau, » ajoute Anne Debenais.

Anne Debenais : 05 61 06 15 44, www.aphasie-toulouse.fr ; contact@aphasie-toulouse.fr

L'association Saint-James de l'Aussonnelle refait parler d'elle.

Après avoir obtenu l'annulation du permis de construire du gigantesque projet Sileo Polis en août 2010 (lire encadré), elle s'attaque à Terrenciel, qui veut construire des appartements hôteliers, route d'Aussonne.

En juin 2009, la mairie de Cornebarrieu a accordé un permis de construire à la société Foncière du Sud (Terrenciel), comme elle l'avait fait 2 ans plus tôt à Anthemis Finances pour Sileo Polis. Mais l'association Saint-James a saisi le tribunal administratif, cinq mois plus tard, ce qui bloque le début des travaux. « Après Sileo Polis en 2007, un autre promoteur tente sa chance, sur un terrain situé juste en face, de l'autre côté de la route d'Aussonne », décrit Jean-Claude Daigre, président de l'association.

L'avis défavorable du préfet « ignoré »
Le projet Terrenciel prévoit 82 appartements hôteliers, et des bâtiments de 14 m de haut, sur 3 500 m2. Avec tout autour - principale motivation de la saisine de l'association - des pavillons d'habitation d'un étage maximum. Les membres de l'association de riverains sont pour la plupart des riverains de ce secteur.

Pour faire annuler le permis de construire, ils invoquent plusieurs arguments. Selon elle, un courrier du préfet, signifiant que le projet est situé en zone de bruit C de l'aéroport, et que son implantation n'est « pas admissible », aurait été ignoré.

L'association s'est procuré cet avis défavorable, et l'a joint au dossier. De plus, selon l'association, la construction de bâtiments hauts (14 m) ne serait pas acceptable dans un secteur mixte habitat/activités de type « artisanal ». « Aucune étude d'impact visuel n'a été menée, en dépit de l'importance physique du projet, encadré sur 3 côtés par des pavillons », signifie l'association. Enfin, parmi les arguments de l'association, le projet générerait un trafic automobile supplémentaire important, sur la RD65, entraînant des risques pour les riverains.

« Nous sommes déterminés, et relativement confiants quant à l'issue du dossier », affirme Jean-Claude Daigre, pour l'association. Pour leur tranquillité, les riverains iront jusqu'au bout.

L'incontournable et toujours dynamique association, «Vivre à Cornebarrieu», présente dans la vie de la commune depuis plus de deux décennies, vient de renouveler son conseil d'administration, lors de sa dernière assemblée générale, vendredi soir, salle de l'ancienne mairie. Une nouvelle présidente, Chantal de Koultacheff, et un nouveau bureau fraichement élu, pour une motivation intacte de l'ensemble des membres présents à cette réunion.

Un conseil remodelé, donc, où l'on trouvera Jacques Cazaux, à la vice-présidence, Joëlle Oliva, ancienne présidente, au secrétariat, avec Jean Christophe Gisdal en suppléance, et Roger Rubio, trésorier avec, comme adjoint, Jean Claude Godin.

L'association, organisatrice de la célèbre foire aux plantes, aux arbres et produits régionaux et ses quelques 5000 visiteurs cette année encore, mais aussi de sorties ludiques sur des sujets divers et variés, comme les 2cv, la mycologie, les initiations à la greffe ou les visites du patrimoine, cherche toujours à innover pour de nouvelles animations et manifestations.

L'association continue à accueillir, avec plaisirs, les personnes désireuses d'adhérer.