ECO INK COLOMIERS

Le P'tit Col'Porteur tient à vous mettre en garde contre la société ECO INK à COLOMIERS.

Cette société de maintenance Informatique ( PC et imprimantes) emploie des jeunes diplômés en recherche d'emploi, négocie leur salaire en acceptant de les rémunerer très convenablement, leur fait miroiter une progression très rapide, un intéressement aux marchés conclus avec les clients, leur impose (quasiment) des heures complémentaires mais ne PAIE JAMAIS SES SALARIES.....

Le premier mois, le responsable vous raconte qu'il a des problèmes avec de l'argent bloqué sur une banque...et qu'il va avoir du retard pour vous payer....Le deuxième mois, il vous assure que l'argent va être viré sur votre compte....et pendant ce temps, le travail est fait pour l'entreprise malgré tout...

Le temps que les jeunes ou les parents s'en aperçoivent....lui demandent des comptes....et que vous vous retrouviez, comme la plupart de ses employés, aux Prud'hommes pour règler cette affaire....

Aujourd'hui...Je n'en compte pas moins d'une dizaine....

Le pire, c'est que cette Société continue de faire paraître des annonces d'emploi...et d'exploiter des jeunes !!!!

Un conseil : NE REPONDEZ JAMAIS A UNE OFFRE D'EMPLOI DE LA STE ECO INK A COLOMIERS !!!

Intimidations, menaces, contrats de travail caduques, non paiement de leurs salaires, plusieurs employés de l'entreprise columérine Eco Ink viennent de démissionner. Sept d'entre eux vont entamer une action commune devant le conseil des Prud'hommes. Au même moment, l'inspection du travail qui juge cette situation « ubuesque et d'une rare gravité allant bien au-delà du droit du travail » est sur le point de transmettre un dossier au procureur de la République.

Installée dans la zone du Parc Aéronautique de Colomiers depuis 2009, l'entreprise Eco Ink réalise de la location de machines de bureau et de matériel informatique. Téléprospecteurs, commerciaux, techniciens, employés administratifs et de direction se succèdent depuis quelques mois au rythme de démissions en série.

Entre peur et action commune« J'ai décidé de partir quand j'ai vu que mon employeur ne me payait pas mon salaire », explique l'un des démissionnaires. « J'ai touché le premier mois en deux fois et je n'ai rien eu pour le second. A titre personnel, j'ai saisi les Prud'hommes et je fais en sorte qu'il soit mis hors d'état de nuire. J'ai assisté à des menaces sur des collègues très violentes. Il construit son emprise sur les gens par le biais de la terreur. Certains anciens collègues ont peur aujourd'hui de raconter ce qui leur est arrivé et dire qu'ils n'ont pas été payés. Nous allons donc mener une action commune devant les Prud'hommes ».

Pour la maman d'un des anciens salariés, c'est un cauchemar qu'elle a hâte de voir se terminer. « Il n'emploie que des jeunes à qui il fait croire à des responsabilités et qu'il endort avec son bagout », indique-t-elle. « Mon fils faisait un nombre d'heure incroyable pendant les quatre mois où il a été dans l'entreprise. Il n'a perçu comme rémunération que 600 € par virement et 1 500 € ensuite. Mais il ne nous disait rien, certainement par crainte. C'est un jour la banque qui nous a alertés que son compte n'était pas approvisionné. En faisant une action commune auprès des Prud'hommes, on espère que des ex-salariés qui n'osaient pas parler vont se joindre à nous ».

Au total, une vingtaine de personnes ayant subi des préjudices sont recensées dans un rapport de l'inspection du travail.

Le patron s'énerve…

Interrogé sur les raisons qui l'ont conduit à ne pas payer ses salariés, Hervé Folly, directeur d'Eco Ink, répond agacé dans un premier temps : « Ce n'est pas possible » avant d'expliquer plus tard dans la discussion « ceux qui travaillent ont un salaire, les autres ne méritent pas d'être payés. Ils n'avaient aucune compétence. Les clients n'étaient pas satisfaits. On a rendu service à beaucoup d'entre eux en leur faisant un mois de formation. Ils n'ont pas fait leur boulot, c'était des branleurs. Quand les gens ne sont pas compétents, on leur demande de démissionner. Un seul travaillait bien et il a payé pour les autres. Je n'ai pas pu le payer totalement car l'argent ne rentre pas. Je n'ai pas les finances pour le payer ».

Le dossier est à présent dans les mains des services compétents.

Le patron de la société de système d'impression Eco Ink, basée à Colomiers, a été placé dernièrement en détention provisoire après une enquête du SRPJ de Toulouse. La justice lui reproche une série d'escroqueries et du travail dissimulé.

Sans doute séduit par les strass de la discothèque toulousaine, « El Divino » qu'il voulait racheter, Hervé F., patron d'entreprise à Colomiers a peut-être oublié les règles élémentaires de gestion. Cet homme, ancien dirigeant de la société Eco Ink, spécialisée dans la location de matériel de reprographie et d'imprimante, a été placé dernièrement en détention provisoire. Mis en examen pour travail dissimulé et escroquerie, il est soupçonné d'avoir établi de faux ordres de paiement et d'avoir mis sur la paille de nombreux clients et anciens salariés. Son amie a été placée sous contrôle judiciaire. Les déboires de la société columérine, Eco Ink, ont commencé fin 2010. Sept jeunes employés, fraîchement recrutés mais jamais rémunérés, avaient porté l'affaire aux prud'hommes.

L'inspection du travail avait alors révélé de nombreuses irrégularités sur fond d'intimidations et de menaces faites à l'encontre de ces employés désabusés. Le dossier atterrit alors entre les mains de la justice pénale. Saisis par le juge d'instruction Philippe Guichard, les policiers de la division financière du SRPJ de Toulouse vont mettre au jour des infractions liées, à la fois, à l'activité professionnelle d'Hervé F., mais aussi à son étonnante mégalomanie.

Le patron d'Eco Ink aurait encaissé de nombreux acomptes de ses clients sans jamais livrer le matériel d'impression qu'il obtenait en leasing. Et, lorsque ce matériel arrivait à destination, le suivi et la maintenance laissaient à désirer… En parallèle, cet ancien dirigeant caressait le rêve de racheter la discothèque « El Divino », avenue des États-Unis, à Toulouse. Grâce à des boîtes de communication dont certaines n'avaient aucune existence légale, Hervé F., organisait des soirées people à grands renforts de meubles design et de caisses de champagne, pour faire la promotion de sa société.

Au final, ce sont des notes de frais colossales jamais réglées et des ardoises accumulées. Des dépenses somptuaires qui ont affaibli la position du patron d'Eco Ink, de plus en plus isolé.

L'instruction se poursuit.

La défense, avance des « problèmes de gestion purement commerciaux. »