Une exposition...à croquer.....Place du Capitole...surprenante et qui mérite le détour....
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Une exposition...à croquer.....Place du Capitole...surprenante et qui mérite le détour....
Une exposition à croquer à Toulouse
Motoi Yamamoto a dessiné un labyrinthe géant à base de sel qui coule de la montagne. Il lui a fallu 50 heures de travail
Des sachets de thé usagés alignés par milliers dans un camaïeu harmonieux de rouille qui imite à la perfection une muraille de briques, il faillait y penser ! Armén Rotch est l'auteur de cette œuvre originale qui concentre le souffle de tous ces buveurs de thé dans un même espace-temps. Un travail de patience et de précision au cours duquel l'artiste avoue avoir « créé sa propre cérémonie de thé. En faisant ça, j'essaie de rentrer en méditation. »
Éphémères et fragiles, les œuvres d'Armén Rotch sont à admirer à l'espace de la Fondation Écureuil, à Toulouse, jusqu'au 26 février sous le titre « Relief s ».
Sept autres artistes ont pris part à ce projet. Tous jouent sur le rapport art/alimentation. Ainsi la Coréenne Myung-Ok Han signe à la pince à épiler une étonnante « Muraille de riz », de quatre mètres de long, aux reflets nacrés. Bien sûr, il s'agit d'un clin d'œil à la muraille de Chine mais aussi au milliard de grains de riz que les Asiatiques peuvent ingurgiter au cours d'une vie.
Juste à côté, Laurent Mareschal est l'auteur d'un mandala aux cinq épices. Les arômes du sumac, gingembre, poivre, cumin et curcuma se superposent jusqu'à former un superbe aplat pictural qui représente un motif ancien de céramique palestinienne. Cette œuvre a été baptisée « Beiti »
(« maison » en hébreu).
Marina Pirot, quant à elle, a choisi d'utiliser le lait pour créer une paroi suintante et dont les coulures forment des îlots au sol qui deviennent un tableau en perpétuelle mutation. « Le mur est une cimaise qui ruisselle, précise-t-elle. En utilisant ce procédé, je fais référence au « all over » (recouvrement total de la surface de toile par la peinture). »
Changement de décor, dans la salle voisine où Motoi Yamamoto a dessiné un labyrinthe géant à base de sel qui coule de la montagne. Symbole de pureté au Japon, le sel est aussi utilisé lors des funérailles. D'une délicatesse infinie, l'artiste nippon dit avoir eu l'idée de créer cette œuvre lors du décès de sa sœur pour rester en liaison avec elle. Bien qu'éphémère, son labyrinthe à quelque chose d'immortel. Du bout des yeux, il se laisse dévorer sans fin.
« Reliefs », jusqu'au 26 février, fondation Écureuil (3, place du Capitole), Toulouse. Entrée libre du mardi au samedi, de 11 heures à 19 h 30 et les premiers dimanches du mois de 14 heures à 18 h 30. Tél. 05 62 30 23 30.
Les 21, 22 et 23 : Marie Dallard viendra y présenter ses pâtisseries éphémères.
[quote]Une exposition surprenante et qui mérite le détour....[/quote]
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