Station d'épuration de Levignac
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Station d'épuration de Levignac
La nouvelle station d'épuration est actuellement en construction à la sortie de Lévignac, direction Grenade.
Nous avons rencontré Jean-Jacques Siméon et Jean-Claude Cabarroque, son adjoint en charge des travaux, qui ont bien voulu répondre à nos questions.
Pourquoi la construction de cette station ?
La station en service actuellement a une capacité de 750 habitants, elle se trouve aujourd'hui fortement saturée et la préfecture n'autorise plus de raccordement. La nouvelle station conditionne la qualité de vie et le développement de notre village.
Pourquoi sera-t-elle intercommunale ?
Après de multiples études, nous avons opté pour une construction intercommunale. Ainsi, les villages de Lasserre et Pradères-les-Bourguets se sont associés à Lévignac et ont signé une convention pour la construction et la gestion d'une station de 5 000 habitants. Cette entente permet donc de réduire de 10 % le coût de la construction et de 25 % les charges de fonctionnement.
A ce propos, pouvez-vous nous parler du financement ?
Le budget de cette station avec le réseau de transfert avoisine les trois millions d'euros. La construction se fait en deux tranches de 2 500 habitants afin de maîtriser le prix de l'assainissement. La commune de Lévignac finance à hauteur de 60 % et 40 % sont pris en charge par les communes de Lasserre et Pradères. Des subventions nous sont affectées par deux partenaires financiers : le conseil général 31 et l'Agence de l'eau Adour-Garonne.
Qui est en charge de la construction ?
La maîtrise d'ouvrage déléguée est gérée par le nouveau Syndicat mixte de l'eau et de l'assainissement (SMEA) et le maître d'œuvre est la Direction départementale du Territoire (DDT).
Le marché a été attribué à la SCAMTP, entreprise basée en Haute-Garonne, qui assure aujourd'hui la construction de la station.
Quelles seront les différences par rapport au procédé actuel ?
Contrairement à ce qui est fait aujourd'hui, les boues ne seront pas épandues, mais centrifugées, puis asséchées afin de diminuer le volume du rejet ; elles seront ensuite expédiées dans des bennes fermées vers un centre de traitement agréé. De plus, les rejets dans la Save seront conformes à la Directive européenne relative aux traitements des eaux résiduaires urbaines (Deru).
Quand sera-t-elle mise en service ?
A ce jour le génie civil, les deux principaux réservoirs de plus de 650 mètres cubes (clarificateur pour l'un et aérateur pour l'autre) se terminent. Courant Juillet démarrera la construction des bâtiments techniques. La 1re tranche sera opérationnelle au 1er trimestre 2 012.
Qu'apportera cette nouvelle station aux habitants ?
Je me permets d'insister une nouvelle fois sur les effets positifs de cette réalisation pour la qualité des eaux de la Save… Elle permettra également l'évolution maîtrisée de l'urbanisation dans le cadre du POS.
Nous avons rencontré Jean-Jacques Siméon et Jean-Claude Cabarroque, son adjoint en charge des travaux, qui ont bien voulu répondre à nos questions.
Pourquoi la construction de cette station ?
La station en service actuellement a une capacité de 750 habitants, elle se trouve aujourd'hui fortement saturée et la préfecture n'autorise plus de raccordement. La nouvelle station conditionne la qualité de vie et le développement de notre village.
Pourquoi sera-t-elle intercommunale ?
Après de multiples études, nous avons opté pour une construction intercommunale. Ainsi, les villages de Lasserre et Pradères-les-Bourguets se sont associés à Lévignac et ont signé une convention pour la construction et la gestion d'une station de 5 000 habitants. Cette entente permet donc de réduire de 10 % le coût de la construction et de 25 % les charges de fonctionnement.
A ce propos, pouvez-vous nous parler du financement ?
Le budget de cette station avec le réseau de transfert avoisine les trois millions d'euros. La construction se fait en deux tranches de 2 500 habitants afin de maîtriser le prix de l'assainissement. La commune de Lévignac finance à hauteur de 60 % et 40 % sont pris en charge par les communes de Lasserre et Pradères. Des subventions nous sont affectées par deux partenaires financiers : le conseil général 31 et l'Agence de l'eau Adour-Garonne.
Qui est en charge de la construction ?
La maîtrise d'ouvrage déléguée est gérée par le nouveau Syndicat mixte de l'eau et de l'assainissement (SMEA) et le maître d'œuvre est la Direction départementale du Territoire (DDT).
Le marché a été attribué à la SCAMTP, entreprise basée en Haute-Garonne, qui assure aujourd'hui la construction de la station.
Quelles seront les différences par rapport au procédé actuel ?
Contrairement à ce qui est fait aujourd'hui, les boues ne seront pas épandues, mais centrifugées, puis asséchées afin de diminuer le volume du rejet ; elles seront ensuite expédiées dans des bennes fermées vers un centre de traitement agréé. De plus, les rejets dans la Save seront conformes à la Directive européenne relative aux traitements des eaux résiduaires urbaines (Deru).
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