AIR SUPPORT
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AIR SUPPORT
La société Air Support, spécialisée dans la maintenance et la réparation aéronautique, a choisi le Gers pour poursuivre son développement. L’installation définitive doit se faire fin 2012 à Pujaudran.
François Thibert, PDG d’Air Support, explique ce choix.
Pour quelle raison votre entreprise quitte-t-elle Colomiers ?
A l’heure actuelle, nous avons un souci de surface. Notre projet de développement sur Colomiers n’a pas pu se réaliser puisque la mairie a exercé son droit de préemption sur le bâtiment que nous visions. Le Gers nous offrait des tarifs beaucoup plus attractifs au niveau des terrains, jusqu’à trois fois moins chers qu’en banlieue toulousaine. Et nous nous installons sur une surface de 1,5 hectare avec un premier bâtiment de 2 500m², ce qui est considérable. Notre extension était nécessaire pour le développement de nouveaux projets sur du matériel plus volumineux. Dans l’agglomération toulousaine, Air Support est une PME noyée dans la masse et nous avons très peu de relations avec les collectivités locales. Nous avons fait cette annonce au Salon du Bourget car les élus du Gers nous ont parlé de leur volonté de valoriser le Gers lors du Salon du Bourget. Notre présence sur le stand d’Aerospace Valley était l’occasion de communiquer autour du Gers et autour d’Air Support.
Pourquoi avoir choisi le Gers ?
Justement pour une question de visibilité. A Pujaudran, nous avons bénéficié d’un accueil et d’un accompagnement exceptionnels. Air Support apporte une cinquantaine d’emplois et projette une vingtaine d’embauches assez rapidement. Nous connaissions déjà le département puisque nous avons racheté Reach Aero en 2002. Nous allons regrouper les deux activités sur un même site. En Midi-Pyrénées, beaucoup de personnes veulent redensifier le tissu industriel de la région et ne pas concentrer l’activité sur Toulouse. Notre arrivée dans le Gers y contribue. Nous pensons obtenir des aides du Conseil régional et de la Communauté de communes de la Gascogne toulousaine dont fait partie Pujaudran.
Quitter l’agglomération toulousaine ne va-t-il pas nuire à votre activité ?
Nous travaillons très peu avec des entreprises toulousaines donc cela n’aura pas d’incidences sur notre activité. Air Support travaille essentiellement avec des clients basés en région parisienne ou à l’étranger. L’an dernier, quasiment 50% des 7,3 millions d’euros de chiffre d’affaires venait de l’étranger. Le plus important était de rester à proximité de l’aéroport de Toulouse-Blagnac et le site choisi n’est qu’à un quart d’heure de l’aéroport.
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François Thibert, PDG d’Air Support, explique ce choix.
Pour quelle raison votre entreprise quitte-t-elle Colomiers ?
A l’heure actuelle, nous avons un souci de surface. Notre projet de développement sur Colomiers n’a pas pu se réaliser puisque la mairie a exercé son droit de préemption sur le bâtiment que nous visions. Le Gers nous offrait des tarifs beaucoup plus attractifs au niveau des terrains, jusqu’à trois fois moins chers qu’en banlieue toulousaine. Et nous nous installons sur une surface de 1,5 hectare avec un premier bâtiment de 2 500m², ce qui est considérable. Notre extension était nécessaire pour le développement de nouveaux projets sur du matériel plus volumineux. Dans l’agglomération toulousaine, Air Support est une PME noyée dans la masse et nous avons très peu de relations avec les collectivités locales. Nous avons fait cette annonce au Salon du Bourget car les élus du Gers nous ont parlé de leur volonté de valoriser le Gers lors du Salon du Bourget. Notre présence sur le stand d’Aerospace Valley était l’occasion de communiquer autour du Gers et autour d’Air Support.
Pourquoi avoir choisi le Gers ?
Justement pour une question de visibilité. A Pujaudran, nous avons bénéficié d’un accueil et d’un accompagnement exceptionnels. Air Support apporte une cinquantaine d’emplois et projette une vingtaine d’embauches assez rapidement. Nous connaissions déjà le département puisque nous avons racheté Reach Aero en 2002. Nous allons regrouper les deux activités sur un même site. En Midi-Pyrénées, beaucoup de personnes veulent redensifier le tissu industriel de la région et ne pas concentrer l’activité sur Toulouse. Notre arrivée dans le Gers y contribue. Nous pensons obtenir des aides du Conseil régional et de la Communauté de communes de la Gascogne toulousaine dont fait partie Pujaudran.
Quitter l’agglomération toulousaine ne va-t-il pas nuire à votre activité ?
Nous travaillons très peu avec des entreprises toulousaines donc cela n’aura pas d’incidences sur notre activité. Air Support travaille essentiellement avec des clients basés en région parisienne ou à l’étranger. L’an dernier, quasiment 50% des 7,3 millions d’euros de chiffre d’affaires venait de l’étranger. Le plus important était de rester à proximité de l’aéroport de Toulouse-Blagnac et le site choisi n’est qu’à un quart d’heure de l’aéroport.
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