Virgin Megastore ferme ses portes à Toulouse ?

Ouvert depuis une dizaine d’année, l’enseigne culturelle Virgin de Toulouse devrait fermer ses portes. Même si aucune date n’est avancée, la direction a présenté un plan de sauvegarde de l’emploi aux 33 salariés.

Des rumeurs allaient bon train depuis quelques mois concernant la fermeture de l’enseigne implantée à Toulouse depuis 10 ans. Et jeudi dernier, la direction de Virgin France l’a confirmé lors d’un comité d’entreprise extraordinaire affirmant sa volonté de présenter un plan de sauvegarde de l’emploi aux 33 salariés du magasin de la rue d’Alsace Lorraine. « Nous savons que Virgin ne souhaite pas renouveler son bail qui devrait prendre fin en 2014. Elle a décidé d’y mettre fin par anticipation en négociant une transaction financière importante », indique Sylvain Alias, délégué Sud. Toujours selon lui, il semble que l’enseigne soit en discussion avec trois ou quatre enseignes pour la reprise du bail.

Cependant, le syndicaliste ne souhaite pas baisser les bras. « Il faut que les salariés toulousains se mobilisent pour montrer leur colère car la direction leur a menti. Pour mettre fin aux rumeurs persistantes, elle leur avait confirmé que ce projet n’était pas d’actualité. Et quelques mois plus tard, elle annonce le contraire », s’indigne-t-il.

Pas de date de fermeture

Le magasin de Toulouse n’est pas le premier à être concerné. Virgin France s’est engagé depuis l’an dernier dans une révision de son parc de 28 magasins « pour faire face aux difficultés financières que subit le groupe depuis la crise ». Bordeaux-Mérignac a fermé en mars 2011, celui du Louvre à Paris le 31 décembre dernier et celui de Saint-Denis le 1Er mars. La prochaine fermeture concerne l’enseigne de Metz prévue fin juin. Quant à Toulouse qui doit subir le même sort, aucune date n’est avancée, selon Sud Virgin.

Par ailleurs, la mairie de Toulouse confirme que la direction de Virgin n’a pas effectué pour l’heure de dépôt de demande de cession de fonds de commerce soumis au droit de préemption. Ce qui signifie aussi qu’elle ne connait pas le nom du repreneur.

Source : TOuleco