LES RAMASSIERS.....

Une opération conçue dans une optique «développement durable»
Ramassiers. Première pierre pour 42 logements.

La partie habitation de la ZAC des Ramassiers se remplit peu à peu. À terme, ce nouveau quartier de Colomiers comptera 1 500 logements.

Une nouvelle opération vient de débuter au 30 chemin des Ramassiers. La Caisse des dépôts et consignations de Toulouse a acquis là un terrain de près de

7 000 m2 pour y construire la résidence « ZAC des Ramassiers ». Elle comprendra 34 logements collectifs répartis sur deux bâtiments en R + 2, huit maisons individuelles et 48 parkings.

Le projet bénéficie des certifications Label qualité habitat et environnement (HE) et Très haute performance énergétique (THPE). Il a donc été conçu dans une optique de développement durable avec inertie thermique, récupération d'eau de pluie, énergies renouvelables (eau chaude sanitaire solaire, centre photovoltaïque).

Lors de la pose de la première pierre Jacques Terrasse, directeur régional de la caisse des dépôts et consignations en région Midi-Pyrénées a insisté sur les points forts de l'opération : surfaces confortables, habitabilité optimisée, équipements de qualité, confort thermique, loyer compétitif et charges locatives réduites.

La date de livraisons des logements est annoncée pour le premier trimestre 2010

Source : La Dépêche du Midi

Les Ramassiers : une ville dans la ville Un quartier mixte de 450 logements

Avec ses 140 hectares situésentre Tournefeuille et la RN 124 (route d'Auch) d'un côté et le quartier des Marots et la rocade Arc-en-ciel de l'autre, la ZAC des Ramassiers à Colomiers est appelée à devenir une petite ville dans la grande ville.

À terme, c'est-à-dire dans cinq ans, elle comptera 1 450 logements qui abriteront près de 5 000 habitants. Ces derniers pourront peut-être trouver du travail dans les nombreuses entreprises qui doivent s'implanter sur les 35 hectares réservés au secteur commerçant, artisanal et industriel.

Quatre ans après le démarrage des travaux, les 2/3 des aménagements (voirie et réseaux) sont réalisés. Près d'un millier de logements ont été construits ou sont en chantier et livrables dans quelques mois.

Pour l'activité, 14 500 m2 de bureaux ont été livrés avec la première tranche des Ailes de l'Europe (groupe Lazard) et 8 600 m2 sont en construction (groupe Icade). Pour l'instant une cinquantaine d'entreprises se sont installées dans le secteur mais tous les terrains à vocations économiques sont soit commercialisés soit sous option.

Les Ramassiers seront une véritable petite ville dans la mesure où ce quartier possède déjà une gare importante sur la ligne Toulouse Auch. C'est aussi une station de la ligne C vers laquelle se dirigent tous les matins des usagers de Tournefeuille, et Plaisance notamment, désirant se rendre dans la Ville rose par le train et le métro.

Un important centre commercial de 1 500 m2 ouvrira aussi ses portes à l'automne. Il sera la locomotive d'une série d'enseignes réunis sur 900 m2. La grande surface sera implantée au milieu d'une résidence de 128 logements réalisée près de la gare par Colomiers-Habitat. Son accès se fera de plain-pied depuis une place centrale, le parking étant situé en sous-sol. C'est aussi dans ce secteur que vont venir s'installer les archives départementales.

Les habitants pourront aussi profiter d'un vaste parc public. Pour l'ensemble de la ZAC, 24 ha ont été réserves aux espaces verts.


Source : La Dépêche du Midi

Mettre fin aux querelles de voisinage: mission impossible ? Non, à en croire la société anonyme d'HLM Colomiers Habitat. L'entreprise vient de cosigner la charte « Bien vivre ensemble» avec les habitants de la résidence Toulouse-Lautrec dans le quartier des Ramassiers.

Pour Fabienne Demenge, directrice du département gestion locative et porteuse du projet, cette charte permet « d'engager une démarche citoyenne de responsabilisation des locataires et de définir précisément les règles de vie commune ».

Tous les petits problèmes du quotidien y sont passés au crible: stationnement des véhicules, entretien des jardins, trie des déchets, nuisances sonores... Avec à la clef, des conseils pour y remédier.

Cette charte est le fruit de plusieurs réunions de concertation entre les résidents, Colomiers Habitat, la mairie et la communauté urbaine.

« L'idée était d'inclure totalement les locataires, en les faisant coauteurs du projet. » Une première charte a déjà été signée l'an passé à Balma. « Nous avons fait un premier bilan avec la résidence concernée. Les habitants avaient souvent des problèmes de voisinage. La charte a vraiment apaisé les tensions. » Colomiers Habitat compte rencontrer les locataires une fois par an pour évaluer leurs expériences.

Mille des 1500 logements prévus dans ce nouveau quartier de Colomiers sont occupés. Les commerces arrivent, la vie des riverains s'organise.


Des immeubles habités côtoient la boue des chantiers, des ouvriers s'affairent devant une bétonneuse.

Sur la place centralede la ZAC (Zone d'aménagement concerté) des Ramassiers, à Colomiers, seule l'enseigne du Carrefour Market brille. Les autres commerces sont pour l'instant vides. Tout près de Tournefeuille et de Toulouse (Saint-Martin du Touch), les Ramassiers flirtent avec deux atmosphères : le chantier et la vie de quartier. Mille des mille cinq cents logements prévus à terme ont déjà été livrés.

«on a plus de place»
Les écouteurs de son MP3 sur les oreilles, Mohamed se balade près du supermarché, au cœur du quartier. Ce lycéen de 18 ans a aménagé avec sa famille dans un appartement quatre pièces depuis bientôt un an.

Et il ne regrette pas le choix de ses parents : « Ici, on est un peu loin du centre de Colomiers mais il y a tout ce qu'il faut. Et puis, on a plus de place ». Mohamed apprécie particulièrement le calme des Ramassiers. Mais, ce n'est pas forcément incompatible, il considère que le quartier manque encore un peu d'animation. « Il n'y a pas encore beaucoup de monde mais ça viendra ».

C'est tout à fait par hasard que Mieke, uneétudiante allemande, a « atterri » aux Ramassiers. « Je cherchais une location, explique-t-elle dans son excellent français. J'ai trouvé une maison très sympa que je partage depuis trois mois avec un musicien et avec un ouvrier. » À 23 ans, les centres d'intérêt de Mieke, qui étudie à la fois le français et les sciences sociales, se situent plus à Toulouse qu'à Colomiers. « Mais, j'apprécie beaucoup la tranquillité des Ramassiers ».

Patrice, 33 ans, n'est là que depuis deux semaines. « On a fait une demande à la SEM (Société d'économie mixte) et on a obtenu un appartement. On va avoir un bébé, c'est pratique. » Mais dans sa famille, on fait un peu la grimace. « Les équipements, c'est un peu bâclé, on sent qu'on a fait passer le profit avant le reste. Il n'y a pas d'éclairage public. Certains garages ont déjà été « visités » maugrée son père. En résumé, le futur bébé de Patrice devrait grandir aux Ramassiers mais peut-être n'y vivra-t-il pas très longtemps.

«je ne regrette rien»
Laurence, 47 ans, a été l'une des premières à venir habiter ici. « Je suis là depuis deux ans. Tout est neuf, l'appartement est confortable. Je ne regrette pas mon choix. » Employée au service culturel de la mairie de Tournefeuille, Laurence, va au travail en voiture. Mais elle se plaît à souligner l'avantage que constitue l'arrêt du TER tout proche et le côté pratique des bus gratuits qui font la navette jusqu'au centre ville de Colomiers.

« On attend encore les espaces verts mais dans l'ensemble, le bilan est positif. Le plan d'aménagement pourrait être un peu mieux structuré même si la répartition entre le résidentiel et les PME-PMI est bien étudiée. »

1 500 logements et plus de 4 000 emplois
La zone d'aménagement concertée (ZAC) des Ramassiers est un vaste programme dont la première tranche de travaux a été lancée en 2006.

À terme, cette véritable ville dans la ville comptera près de 1 500 logements et 25 hectares réservés aux industries, artisanats et commerces. Sur les 1 500 logements, 1 000 ont déjà été livrés.

Ce nouveau quartier, situé entre Tournefeuille, le Cabirol, les Vignes et la rocade Arc-en-ciel abritera 25 % de logements sociaux. La zone d'activité devrait apporter 4 000 à 5 000 emplois supplémentaires.

Une école et des espaces verts
Outre le Carrefour Market récemment ouvert, de nouveaux commerces devraient voir le jour sur le mail des Ramassiers, un espace piéton conduisant à la gare SNCF. Ainsi, alors que les kinés sont déjà installés, on attend deux banques, une pharmacie et un restaurant.

En 2012, la municipalité a prévu d'ouvrir une école sur la ZAC

Des espaces verts sont au programme dont l'ouverture d'un parc public dans l'espace boisé de l'Armurié, parc centenaire classé de 6 hectares qui sera destiné à la promenade et au repos.

Un espace vert de détente sera créé sur 7 hectares, planté d'arbres en périphérie pour permettre de grandes plaines de jeux. Des axes verts seront plantés le long des voiries principales.

Les habitants des Ramassiers bénéficient de transports en commun avec, notamment, la halte de la ligne C et une navette pour se rendre au centre ville de Colomiers.

Un réseau de cheminement pour piétons ainsi qu'un réseau de pistes cyclables font partie du vaste programme.

Dans son écrin de verdure, surplombant la zone des Ramassiers, le château de l'Armurié, tout de briques rouges, joue le bel endormi. Isabelle redécouvre avec émotion, l'imposante bâtisse. « Ma mère a travaillé ici pendant 48 ans pour la famille Massardy ».

Dans la piscine, elle a vu Eugène Montel, l'ancien maire, faire le double saut périlleux du haut du perchoir. « Mais aujourd'hui, on urbanise à outrance, on a fait du béton. Et si, comme nous le craignons, on finit par construire une résidence de standing, tout le coin sera défiguré ».

Alors, Isabelle se bat aux côtés de son voisin Michel Massé. Ensemble, en 2008, avec une trentaine de personnes, ils ont fondé l'ADEQA (Association de préservation de l'environnement du quartier de l'Armurié).

Résidence et parc public

« Pourquoi ne pas aménager un centre culturel, ou un musée à thème ? », suggère le président. L'ADEQA se félicite cependant que la SEM ait protégé la magnifique serre et arrangé le toit. « Nous souhaitons que l'ensemble parc-château reste dans le patrimoine communal, si possible à l'usage des Columérins. Cette préoccupation semble en partie partagée par la municipalité mais attention à l'opération immobilière ».

Ce château chargé d'histoire (c'est ici, en 1940 que fut arrêté Léon Blum qui s'y était réfugié) ne laisse personne indifférent, Michel Massé et ses adhérents espèrent que les Columérins, qu'ils ont sensibilisés à l'occasion de la « journée sans voiture », vont rapidement manifester leur soutien à un projet à la fois « vert et patrimonial ».

Du côté de la mairie, on est bien plus avancé qu'on n'en a l'air. « Le projet hôtellerie dans lequel devait intervenir le célèbre chef Alain Ducasse a été progressivement abandonné par le groupe Carrère. Un musée ou un centre culturel, ce n'est pas possible ca r le lieu ne peut accueillir beaucoup de public. Aussi nous avons opté pour une partie en parc public aménagé. Et l'autre en résidence, avec un espace boisé et un parking souterrain », dit Louis Germain, adjoint au maire. Un des promoteurs éventuels a déjà lancé un projet. « D'ici un trimestre, tout devrait être réglé », conclut Louis Germain.