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Souffleurs de verre de métier

Avitec cherche un nouveau commercial


Souffler le verre, ce n'est pas seulement pour fabriquer de jolis petits lapins ou canards.

Cet art, qui nécessite une formation pointue et des années d'apprentissage, sert également à l'industrie, notamment chimique, dans les secteurs de la recherche, du médicament ou de la cosmétologie.

Didier Montmirail, souffleur de verre depuis 30 ans, a décidé de créer en 2002 sa propre société, qu'il dirige conjointement avec son épouse Isabelle.

« Nous nous sommes lancés sans aucune aide », confie l'entrepreneur. Un marché restreint et difficile, notamment depuis l'arrivée de produits standards à bas coût en provenance de Chine.
5 a 6 heures de travail

« Nous nous sommes spécialisées dans la fabrication de prototypes et de réparation de pièces utilisés dans le monde de la recherche et dans les laboratoires. Nous ne sommes pas des négociants, nous fabriquons du sur-mesure. »

À partir de tubes de verre de différents diamètres, le travail consiste à transformer le matériau, en chauffant et soufflant, pour obtenir la forme souhaitée.

Pour certaines pièces difficiles à réaliser, comme les ballons avec tubulure, 5 à 6 heures de travail peuvent être nécessaires.

La qualité du verre, capable de résister aux chocs thermiques violents, rend cette matière première de plus en plus coûteuse.
recrutement de plus en plus difficile

« C'est un métier difficile, très technique, qui nécessite non seulement une formation rigoureuse, mais aussi un apprentissage long et exigeant pour acquérir la dextérité suffisante » explique Didier Montmirail.

Aujourd'hui, peu de jeunes s'engagent dans cette voie et les personnes qualifiées s'en sont souvent éloignées. Un métier en perdition ?

Les dirigeants d'Avitec proposent pourtant régulièrement des offres d'emploi.

Actuellement, un poste de commercial est ouvert, dans le cadre d'un remplacement de départ en retraite. « On ne trouve pas de candidats ! » déplorent de concert les époux Montmirail. L'appel est lancé.