La Médiathèque
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La Médiathèque
Comme un château fort à l'extérieur qui abriterait, un cocon propice à la lecture et à l'art à l'intérieur. La future Médiathèque-Centre des Arts de Colomiers, qui doit ouvrir ses portes fin 2010-début 2011 ne manque pas d'ambition ni d'audace. Un projet qui va d'ailleurs bien au-delà des murs de la deuxième ville du département, financé à 50 % par la commune, et aussi par l'État, la Région et le Département, au nom de l'aide à la lecture et à la culture. « On envisage dès l'ouverture 10 000 à 12 000 inscrits, avec un objectif de 100 000 passages par an de visiteurs de tout l'Ouest toulousain », précise Henri Molina, 1er adjoint au maire de Colomiers.
Cet immeuble à haute qualité environnementale, d'un coût global de 19 M d'€ (11 millions pour le seul bâtiment, le reste en acquisitions et équipements) relève de plusieurs paris : celui de marier, dans un seul bâtiment de 5 800 m2 sur quatre niveaux (avec parking en sous-sol), un centre d'art contemporain de 400 m2 (dont une salle d'expo de 250 m2) avec une médiathèque abritant quelque 95 000 documents (livres, CD, DVD) dès l'ouverture et un concentré de technologie informatique permettant le prêt et le rendu automatisés (à la Médiathèque Cabanis de Toulouse, seul le prêt est automatisé) et la dématérialisation des supports (on pourra télécharger CD et DVD pour une durée limitée).
Autre défi, celui de l'architecture, qui parie sur la « poésie du béton » chère à l'architecte marseillais Rudy Ricciotti. Celui-ci a imaginé une sorte de château fort, ou de nef de béton aux parois lisses et claires, seulement percées de quelques fentes de verre, baies vitrées en forme d'œil-de-chat. L'immeuble posée au bout de la place de la mairie, aux formes pleines de rondeurs féminines, avec une façade en forme de vague, devrait trancher avec l'aspect massif de l'hôtel de ville, comparé par certains à un palais digne de Ceaucescu.
Une vaste verrière sur le toit d'alu recouvert de lamelles de bois, et la façade avant evitrée et végétalisée arroseront de lumière naturelle salles de lecture et d'expo, autour d'un arbre au cœur de l'édifice.
Quel Grand Toulouse, demain (suite)?
Nos Jeudis de l'Architecture consacrés aux projets du Grand Toulouse de demain présentent aujourd'hui un chantier innovant lancé au cœur de Colomiers . La future Médiathèque-Centre des Arts de cette ville de 35 000 habitants relève d'une architecture en rupture avec les lignes droites de l'environnement urbain de la périphérie, renouvelant l'utilisation du classique béton par des techniques inédites : ce béton là est autoplaçant, autonettoyant et coulé en place par la société Cari dans une forme structurelle ondulante.
Du côté de la Canebière, certains l'ont surnommé le « starchitecte ». Pourtant, à Colomiers, en pleine réunion de chantier, Rudy Ricciotti, longue crinière et sourire gouailleur de titi « rital » du Vieux Port, se défend, malgré de belles références, de jouer les vedettes du crayon ou les artistes de la planche à dessin : « Les génies, les héros, ceux qui prennent des risques, ce sont les ingénieurs béton, les techniciens, les maçons et les coffreurs qui sont autour de cette table, ce sont eux qui vont couler une paroi de béton de 50 m, qui va dilater avec la chaleur, selon une technique nouvelle pour eux ; moi, je les couvre ».
L'architecte du Musée des civilisations européennes et méditerranéennes de Marseille (Mucem), du Pont du Diable dans l'Hérault, du Palais du Cinéma à Venise et des Arts de l'Islam au Louvre, évoque « une culture de compagnonnage » à l'opposé de « l'architecture de contrôle », basée sur la reconnaissance du travail, la confiance, le dialogue : « J'écris seulement la musique, d'autres la jouent, sans les entreprises, sans les ouvriers, l'architecte n'est rien ».
La mairie d e gauche de Colomiers a été séduite (après concours) par le caractère novateur du projet qui redonne ses lettres de noblesse au béton et par la philosophie de son créateur, récemment reçu à l'Elysée par Sarkozy avec une poignée d'architectes triés sur le volet.
L'architecte ne pratique pas la langue de bois pour décrire l'environnement columérin : « On est dans un déficit de contexte. Les traditions rurales, agricoles sont hors de vue, gommées par l'urbanisme de ville nouvelle. On a fracassé le pays avec les nouveaux territoires, les ronds-points à la place des clôtures, des quartiers difficilement identifiables avec l'architecture des années 80. C'est un contexte de souffrance, d'absence, de perte de sens. Mais cela permet une liberté. Il y a un désir de récit. Le projet se nourrit de ces points difficiles pour remettre au jour certaines valeurs : le travail, une main-d'œuvre qui fabrique chaque partie du projet comme un prototype, avec une vraie dimension écologique : le béton est le matériau le plus écologique, produit sur place et recyclable »
Source : La Dépêche du Midi
Cet immeuble à haute qualité environnementale, d'un coût global de 19 M d'€ (11 millions pour le seul bâtiment, le reste en acquisitions et équipements) relève de plusieurs paris : celui de marier, dans un seul bâtiment de 5 800 m2 sur quatre niveaux (avec parking en sous-sol), un centre d'art contemporain de 400 m2 (dont une salle d'expo de 250 m2) avec une médiathèque abritant quelque 95 000 documents (livres, CD, DVD) dès l'ouverture et un concentré de technologie informatique permettant le prêt et le rendu automatisés (à la Médiathèque Cabanis de Toulouse, seul le prêt est automatisé) et la dématérialisation des supports (on pourra télécharger CD et DVD pour une durée limitée).
Autre défi, celui de l'architecture, qui parie sur la « poésie du béton » chère à l'architecte marseillais Rudy Ricciotti. Celui-ci a imaginé une sorte de château fort, ou de nef de béton aux parois lisses et claires, seulement percées de quelques fentes de verre, baies vitrées en forme d'œil-de-chat. L'immeuble posée au bout de la place de la mairie, aux formes pleines de rondeurs féminines, avec une façade en forme de vague, devrait trancher avec l'aspect massif de l'hôtel de ville, comparé par certains à un palais digne de Ceaucescu.
Une vaste verrière sur le toit d'alu recouvert de lamelles de bois, et la façade avant evitrée et végétalisée arroseront de lumière naturelle salles de lecture et d'expo, autour d'un arbre au cœur de l'édifice.
Quel Grand Toulouse, demain (suite)?
Nos Jeudis de l'Architecture consacrés aux projets du Grand Toulouse de demain présentent aujourd'hui un chantier innovant lancé au cœur de Colomiers . La future Médiathèque-Centre des Arts de cette ville de 35 000 habitants relève d'une architecture en rupture avec les lignes droites de l'environnement urbain de la périphérie, renouvelant l'utilisation du classique béton par des techniques inédites : ce béton là est autoplaçant, autonettoyant et coulé en place par la société Cari dans une forme structurelle ondulante.
Du côté de la Canebière, certains l'ont surnommé le « starchitecte ». Pourtant, à Colomiers, en pleine réunion de chantier, Rudy Ricciotti, longue crinière et sourire gouailleur de titi « rital » du Vieux Port, se défend, malgré de belles références, de jouer les vedettes du crayon ou les artistes de la planche à dessin : « Les génies, les héros, ceux qui prennent des risques, ce sont les ingénieurs béton, les techniciens, les maçons et les coffreurs qui sont autour de cette table, ce sont eux qui vont couler une paroi de béton de 50 m, qui va dilater avec la chaleur, selon une technique nouvelle pour eux ; moi, je les couvre ».
L'architecte du Musée des civilisations européennes et méditerranéennes de Marseille (Mucem), du Pont du Diable dans l'Hérault, du Palais du Cinéma à Venise et des Arts de l'Islam au Louvre, évoque « une culture de compagnonnage » à l'opposé de « l'architecture de contrôle », basée sur la reconnaissance du travail, la confiance, le dialogue : « J'écris seulement la musique, d'autres la jouent, sans les entreprises, sans les ouvriers, l'architecte n'est rien ».
La mairie d e gauche de Colomiers a été séduite (après concours) par le caractère novateur du projet qui redonne ses lettres de noblesse au béton et par la philosophie de son créateur, récemment reçu à l'Elysée par Sarkozy avec une poignée d'architectes triés sur le volet.
L'architecte ne pratique pas la langue de bois pour décrire l'environnement columérin : « On est dans un déficit de contexte. Les traditions rurales, agricoles sont hors de vue, gommées par l'urbanisme de ville nouvelle. On a fracassé le pays avec les nouveaux territoires, les ronds-points à la place des clôtures, des quartiers difficilement identifiables avec l'architecture des années 80. C'est un contexte de souffrance, d'absence, de perte de sens. Mais cela permet une liberté. Il y a un désir de récit. Le projet se nourrit de ces points difficiles pour remettre au jour certaines valeurs : le travail, une main-d'œuvre qui fabrique chaque partie du projet comme un prototype, avec une vraie dimension écologique : le béton est le matériau le plus écologique, produit sur place et recyclable »
Source : La Dépêche du Midi
Re: La Médiathèque
Certains l'appellent le paquebot, d'autres le château fort… Il s'agit en fait de la médiathèque-centre d'art contemporain de Colomiers, sortie tout droit de l'imagination du décoiffant architecte mondialement connu, Rudy Riccotti.
On ne connaissait que les plans, les esquisses, mais voici que les derniers coffrages viennent de disparaître. Le bâtiment de 5 800 m² sur quatre niveaux, en cours de construction non loin de la mairie, révèle ses formes gigantesques, ondulantes, seulement percées de quelques fenêtres en forme de larme.
« Le bâtiment, commente Patrice Cagnasso, architecte DPLG du cabinet Ar-Quo, est constitué d'un voile de façade de 12,80 m de haut et 150 mètres de long en béton blanc autonettoyant, ne comportant aucun angle, formé de plis aléatoires et oscillant de part et d'autre d'un axe vertical ».
Un véritable défi pour l'entreprise Cari, chargée de la réalisation de ce mur qui couvre trois côtés de la médiathèque. Ses techniciens ont donc créé un système de moules en bois inséré dans des échafaudages solidement ancrés dans le sol par des étais. Une solidité qui a été sérieusement éprouvée au début du chantier avec la tempête Klaus. Mais rien n'a alors bougé. Une finition particulièrement soignée de ces moules a permis la réalisation de surfaces totalement lisses.
Fin des travaux début 2011
Le mur a été coulé en quatre épisodes avec à chaque fois montage et démontage des moules. Sa réalisation a nécessité 515 m3 de béton blanc. Pour le reste de la construction, il faudra aussi 2 600 m3 de béton gris. C'est dire l'importance du chantier.
Dans un souci d'esthétique, les portes des accès de secours seront les plus discrètes possibles. Pour épouser la forme du bâtiment, elles seront réalisées en béton fibré Ductal. Leur cœur renfermera un ingénieux système de menuiserie qui les ridigifiera sans les alourdir.
La quatrième façade, celle qui donnera sur la place Alex-Raymond, sera entièrement vitrée et protégée par un brise-soleil constitué d'une immense toile d'araignée en câble inox de 6 km de long. Sur celle-ci sera accrochée une végétation grimpante du genre glycine.
Les plantes partiront de trois ou quatre immenses pots qui seront réalisés par un artiste et financés dans le cadre du 1 % artistique. Un appel d'offres est en cours en ce moment.
La fin de la construction du mur a été marquée par une petite fête à laquelle assistaient architectes, représentants des diverses entreprises, élus… Mais le chantier est encore loin d'être fini. Pour l'instant, c'est la phase des planchers qui est en cours. Ils couvriront une surface de 5.492 m².
Portail culturel de L'Ouest Toulousain
Les travaux devraient être terminés fin 2010-début 2011.Le nouvel ensemble culturel pourra alors remplir en un même lieu ses trois missions complémentaires. Ce sera d'abord le portail culturel du Grand Toulouse pour tout l'Ouest toulousain avec salle de conférence de 80 places, billetterie, informations… En second lieu un centre d'art contemporain de 400 m² et enfin une médiathèque.
On ne connaissait que les plans, les esquisses, mais voici que les derniers coffrages viennent de disparaître. Le bâtiment de 5 800 m² sur quatre niveaux, en cours de construction non loin de la mairie, révèle ses formes gigantesques, ondulantes, seulement percées de quelques fenêtres en forme de larme.
« Le bâtiment, commente Patrice Cagnasso, architecte DPLG du cabinet Ar-Quo, est constitué d'un voile de façade de 12,80 m de haut et 150 mètres de long en béton blanc autonettoyant, ne comportant aucun angle, formé de plis aléatoires et oscillant de part et d'autre d'un axe vertical ».
Un véritable défi pour l'entreprise Cari, chargée de la réalisation de ce mur qui couvre trois côtés de la médiathèque. Ses techniciens ont donc créé un système de moules en bois inséré dans des échafaudages solidement ancrés dans le sol par des étais. Une solidité qui a été sérieusement éprouvée au début du chantier avec la tempête Klaus. Mais rien n'a alors bougé. Une finition particulièrement soignée de ces moules a permis la réalisation de surfaces totalement lisses.
Fin des travaux début 2011
Le mur a été coulé en quatre épisodes avec à chaque fois montage et démontage des moules. Sa réalisation a nécessité 515 m3 de béton blanc. Pour le reste de la construction, il faudra aussi 2 600 m3 de béton gris. C'est dire l'importance du chantier.
Dans un souci d'esthétique, les portes des accès de secours seront les plus discrètes possibles. Pour épouser la forme du bâtiment, elles seront réalisées en béton fibré Ductal. Leur cœur renfermera un ingénieux système de menuiserie qui les ridigifiera sans les alourdir.
La quatrième façade, celle qui donnera sur la place Alex-Raymond, sera entièrement vitrée et protégée par un brise-soleil constitué d'une immense toile d'araignée en câble inox de 6 km de long. Sur celle-ci sera accrochée une végétation grimpante du genre glycine.
Les plantes partiront de trois ou quatre immenses pots qui seront réalisés par un artiste et financés dans le cadre du 1 % artistique. Un appel d'offres est en cours en ce moment.
La fin de la construction du mur a été marquée par une petite fête à laquelle assistaient architectes, représentants des diverses entreprises, élus… Mais le chantier est encore loin d'être fini. Pour l'instant, c'est la phase des planchers qui est en cours. Ils couvriront une surface de 5.492 m².
Portail culturel de L'Ouest Toulousain
Les travaux devraient être terminés fin 2010-début 2011.Le nouvel ensemble culturel pourra alors remplir en un même lieu ses trois missions complémentaires. Ce sera d'abord le portail culturel du Grand Toulouse pour tout l'Ouest toulousain avec salle de conférence de 80 places, billetterie, informations… En second lieu un centre d'art contemporain de 400 m² et enfin une médiathèque.
Re: La Médiathèque
on s'active en coulisses
La volonté municipale est d'offrir un nouveau service culturel aux Columérins de tous âges dans un bâtiment de 5800 m2 dont 2 800 m2 seront réservés au public. L'ouverture de la médiathèque et du centre d'art contemporain est prévue pour le 1er semestre 2011.
100 000 documents, dont 12 000 cd et 6 000 DVD, plus documents imprimés, périodiques, 200 abonnements à des revues seront à la disposition du public.
Mais, en attendant, une trentaine de bibliothécaires, sous la responsabilité de Martine Blanchet, conservateur et de Frédéric Bos-Naimo, responsable du plateau technique travaillent depuis deux ans dans les coulisses à la réalisation de ce beau projet.
Nouvelles technologies
« Actuellement 83 000 documents sont déjà traités, dont 35 000 proviennent des fonds des bibliothèques actuelles, car les quatre bibliothèques de la ville seront recentralisées vers la médiathèque. Des études ont été menées sur la population locale à partir de laquelle a été réalisé le plan d'acquisition des collections sur tous les supports. Les choix techniques, NTCI Nouvelles technologies de la communication et de l'information), bibliothèque numérique, système de prêt, retour automatisés, permettront un service de qualité, tout en permettant l'autonomie des usagers dans leur diversité » explique Frédéric Bost-Naimo.
Des collections en anglais, italien, portugais…
Tous passionnés par leur métier, et heureux de travailler pour cette future médiathèque, les bibliothécaires ont aussi prévu des collections en langues originales (anglais, allemand, espagnol, italien, arabe et portugais) : « L'accent sera mis également sur la bande dessinée ; les sciences et techniques liées à l'aéronautique et au spatial, et tout un travail sur l'art contemporain se fera en médiation culturelle avec le centre d'art ».
Pour David Poncet, directeur des affaires culturelles : « C'est le projet phare pour une offre culturelle de lecture publique moderne et adaptée à tous les âges et aux attentes d'aujourd'hui. Des actions culturelles seront menées avec divers partenariats ».
Re: La Médiathèque
La médiathèque possède désormais un nom plus facile à retenir :
« Le Pavillon blanc ».
À cette dénomination sera ajoutée l'appellation « médiathèque-centre d'art de Colomiers ». Ainsi en a décidé le conseil municipal, suivant ainsi, pour le plus grand plaisir d'Henri Molina, la proposition de la commission culture.
C'est une étape supplémentaire franchie dans l'élaboration d'un équipement public dont, manifestement, les Columérins ne sont pas peu fiers.
« J'ai constaté avec plaisir qu'ils étaient nombreux à venir la voir, dimanche. Malheureusement, ils n'ont pas pu la visiter car la dalle vient juste d'être posée et l'on attend le revêtement plastique », dit le premier adjoint.
« Tout en répondant aux attentes des Columérins en matière de lecture publique notamment, le Pavillon blanc t sera amené à rayonner au-delà des frontières communales, particulièrement en participant à des manifestations de dimension d'agglomération voire régionale comme Le printemps de septembre à Toulouse ou le marathon des Mots », ajoute-il.
Mais pourquoi donc le Pavillon blanc ? « Tout d'abord pour la couleur de ses murs. Mais aussi pour sa forme ondulée que l'on peut assimiler à celle d'un drapeau » explique Henri Molina.
Et comme le hasard fait parfois bien les choses, il se trouve que Rudy Ricciotti, l'architecte, a déjà réalisé le Centre chorégraphique national d'Aix-en - Provence auquel a été donné le nom de Pavillon noir. Ainsi, aura construit deux pavillons ; l'un noir et l'autre blanc.
Le centre columérin a déjà reçu une consécration en étant choisi dans le livre présenté lors de la Biennale de Venise comme l'un des dix projets architecturaux les plus marquants de 2010.
Sourire aux lèvres, maire et conseillers se sont dit, en se quittant, que Colomiers possède désormais l'une des merveilles du monde.
Re: La Médiathèque
Un centre d'art contemporain au cœur de la médiathèque
L'une des originalités et des richesses du Pavillon Blanc est qu'il est à la fois une médiathèque et un centre d'art contemporain. Il n'est donc pas possible d'utiliser le raccourci de médiathèque pour évoquer le Pavillon Blanc… D'autant que le centre d'art dispose d'un espace de 400 m2, en bonne place, à l'intérieur d'un bâtiment qui est aussi une œuvre d'art.
« Notre projet artistique à la croisée de l'image et de l'écriture est le même que celui de la médiathèque avec laquelle nous avons des rapports de transversalité et d'échange », explique Arnaud Fourrier, le jeune directeur artistique du centre d'art du Pavillon Blanc. « Nous avons une mission d'aide à la création, de sensibilisation à l'art et de diffusion avec des expositions. Nous recevons actuellement des œuvres de Gilles Barbier, dont une, inspirée de Kafka et intitulée « Le Terrier » comme un de ses ouvrages, a été installée dans le hall d'entrée de la médiathèque ».
La programmation va se décliner en trois axes qui sont les expositions majeures d'une durée de trois mois, la programmation éditoriale associant des artistes et la programmation culturelle avec des conférences, notamment.
Une des missions du centre d'art qui déménage donc du local près du cinéma au Pavillon Blanc, est aussi la médiation. Nadège assurera des ateliers et des visites interactives afin de proposer différentes manières d'approcher l'art contemporain mis à la portée de tous. Le centre d'art va aussi développer sa participation au Printemps de septembre dans un lieu plus prestigieux.
Demain : le fleuron numérique.
Re: La Médiathèque
La médiathèque est une œuvre d'art
Hall d'entrée. Un puits de jour illumine un palmier qui trône majestueux au milieu d'un espace aéré, bordé de colonnes et de livres à l'infini
À la fois médiathèque et centre d'art, le Pavillon Blanc ouvre demain à Colomiers. Débutée en 2008, cette œuvre architecturale monumentale, signée Rudy Ricciotti, abrite 100 000 documents. État des lieux.
Ses lignes fluides et ondulées rappellent les maisons de Gaudi, croisées au détour d'une rue de Barcelone. Le Pavillon Blanc qui ouvre demain à Colomiers témoigne d'une architecture inventive et artistique. Mêlant effets de style et prouesses techniques, il s'articule autour d'un immense puits de jour qui éclaire un espace destiné à la culture. Dans le hall, un palmier se reflète à l'infini dans la perspective d'une façade vitrée ouverte sur la ville.
Sortis de l'imagination fertile de l'architecte Rudy Ricciotti, la médiathèque et le centre d'art de Colomiers ont été présentés à la biennale de l'architecture de Venise parmi les dix réalisations les plus innovantes au monde. Son créateur avait prévenu : « Au milieu d'une architecture hostile et d'une mairie de style Ceaucescu, ce bâtiment doit être une œuvre d'art ! ».
Avec 100 000 documents littéraires, visuels, sonores ou numériques, sur quatre niveaux et 5 830 m2, le Pavillon Blanc est la plus grande médiathèque de Midi-Pyrénées, après Toulouse.
Une dimension intercommunale
L'accession à ce nouvel espace dédié au savoir mais aussi à l'art sera gratuite pour tout ce qui est consultation sur place. D'autres actions comme le prêt à domicile nécessitent une inscription. Elle est de 15 € par an pour les Columérins adultes et gratuite pour les moins de 18 ans. Les adultes des autres communes devront payer 30 € pour une année de prêt, alors que le tarif enfant est de 10€. Avant même son ouverture, le Pavillon Blanc compte déjà près de 2000 abonnés.
En plus des 100 000 documents, 64 postes d'accès multimédia et un équipement Wifi seront à disposition du public. Parmi les 70 000 livres proposés, les 4 000 ouvrages en langue étrangère et les 11 000 albums de bandes dessinées constituent les pôles spécialisés de la médiathèque qui compte aussi 6 000 DVD, 12 000 cd, 200 périodiques et 400 partitions musicales, notamment.
La médiathèque sera ouverte mardi de 12 heures à 20 heures, mercredi et samedi de 10 heures à 18 heures, jeudi et vendredi de 12 heures à 19 heures.
Re: La Médiathèque
Alors que sur le parvis du Pavillon Blanc, les ouvriers finissent de poser le carrelage, à l'intérieur, les Columérins ont découvert, hier matin, leur médiathèque flambant neuf et leur nouveau centre d'art. Un événement attendu par certains avec beaucoup d'impatience.
« Les travaux ont duré longtemps mais ça vaut vraiment le coup, on se croirait presque dans les îles », lance l'un des premiers usagers en regardant vers le palmier, planté au cœur de la médiathèque. Mais le tout premier à franchir la porte était un écolier d'Hélène-Boucher qui s'est vu remettre le livre de l'histoire de Colomiers par le Dr Molina, premier adjoint au maire, chargé de la culture. « Il a voulu arriver à 9h alors que l'ouverture était annoncée à 10h », raconte la maman de Joachim. « Depuis quelques jours, il ne parle que de ça. Il voulait être le premier à entrer et il devient la vedette du jour ».
Bouchon de poussettes…
Les plus gros embouteillages se sont produits, hier, à l'espace Pitchouns, destiné aux plus petits.
« Nous avons même eu un bouchon de poussettes », lance en riant l'une des responsables de l'espace. « ça marche très fort ici ».
Au milieu des fauteuils en mousse qui s'élèvent de quelques centimètres du sol, Yanel est aux anges. Bien calé entre les coussins, il écoute une maman voisine lire un conte à sa fille, lève les yeux pour surveiller du regard les déplacements de sa mère et continue tranquille son observation de l'espace. « Je crois que nous allons venir souvent ici car il se sent bien », reconnaît sa maman. « C'est super car ici les enfants jouent et on peut choisir les livres. C'est très bien conçu. Tout a été bien étudié. C'est très lumineux et pourtant il n'y a pas de lumière directe qui arrive dans les yeux des enfants ».
Déjà 2000 adhérents
Certains sont arrivés au moment de l'ouverture pour être sûrs de pouvoir choisir les livres qu'ils voulaient. « La première lectrice est passée à 10 h 10 avec le dernier Marc Lévy », constate Sabine Ortega, responsable du service accueil. « Aujourd'hui notre tâche la plus importante est consacrée aux adhésions. Les gens ont bien compris ce qu'il fallait et ils ont tous les pièces justificatives demandées ». Pour la seule journée d'ouverture, hier, le personnel de la médiathèque a procédé à 400 nouvelles inscriptions ce qui porte à plus de 2000 le nombre d'adhérents après les 1 800 pré-inscriptions réalisées en mai.
Moins dans l'agitation, le centre d'art a attiré les plus curieux. « Ce sera le coin silencieux du Pavillon Blanc », remarque Arnaud Fourrier, son jeune directeur. « Il faudra quelques jours pour capter l'attention des usagers ».
« Les travaux ont duré longtemps mais ça vaut vraiment le coup, on se croirait presque dans les îles », lance l'un des premiers usagers en regardant vers le palmier, planté au cœur de la médiathèque. Mais le tout premier à franchir la porte était un écolier d'Hélène-Boucher qui s'est vu remettre le livre de l'histoire de Colomiers par le Dr Molina, premier adjoint au maire, chargé de la culture. « Il a voulu arriver à 9h alors que l'ouverture était annoncée à 10h », raconte la maman de Joachim. « Depuis quelques jours, il ne parle que de ça. Il voulait être le premier à entrer et il devient la vedette du jour ».
Bouchon de poussettes…
Les plus gros embouteillages se sont produits, hier, à l'espace Pitchouns, destiné aux plus petits.
« Nous avons même eu un bouchon de poussettes », lance en riant l'une des responsables de l'espace. « ça marche très fort ici ».
Au milieu des fauteuils en mousse qui s'élèvent de quelques centimètres du sol, Yanel est aux anges. Bien calé entre les coussins, il écoute une maman voisine lire un conte à sa fille, lève les yeux pour surveiller du regard les déplacements de sa mère et continue tranquille son observation de l'espace. « Je crois que nous allons venir souvent ici car il se sent bien », reconnaît sa maman. « C'est super car ici les enfants jouent et on peut choisir les livres. C'est très bien conçu. Tout a été bien étudié. C'est très lumineux et pourtant il n'y a pas de lumière directe qui arrive dans les yeux des enfants ».
Déjà 2000 adhérents
Certains sont arrivés au moment de l'ouverture pour être sûrs de pouvoir choisir les livres qu'ils voulaient. « La première lectrice est passée à 10 h 10 avec le dernier Marc Lévy », constate Sabine Ortega, responsable du service accueil. « Aujourd'hui notre tâche la plus importante est consacrée aux adhésions. Les gens ont bien compris ce qu'il fallait et ils ont tous les pièces justificatives demandées ». Pour la seule journée d'ouverture, hier, le personnel de la médiathèque a procédé à 400 nouvelles inscriptions ce qui porte à plus de 2000 le nombre d'adhérents après les 1 800 pré-inscriptions réalisées en mai.
Moins dans l'agitation, le centre d'art a attiré les plus curieux. « Ce sera le coin silencieux du Pavillon Blanc », remarque Arnaud Fourrier, son jeune directeur. « Il faudra quelques jours pour capter l'attention des usagers ».
Re: La Médiathèque
A la réouverture du pavillon blanc-médiathèque centre d'art de Colomiers, mardi 3 janvier à 14 heures le public ne trouvera plus dans le hall d'accueil l'œuvre monumentale de 5 mètres de haut et de 3m50 de large ; le terrier de Gilles Barbier, créé en 2004.
Il a été démonté avant Noël par Paul Ferrer, régisseur événementiel. Depuis l'ouverture le 15 juin 2011, de ce haut lieu culturel, le public l'avait adopté et ne pouvait rester insensible à cette pièce maîtresse de l'exposition. Son coté organique est un mélange de résine et de terreau, lui donnant une croûte extérieure, couleur charbon ! Enfants et adultes regardaient ce terrier, œuvre troglodyte, qui reprend la dernière nouvelle de Franz Kafka, en se demandant qui pouvait bien y vivre. En effet, un personnage semble enfermé dans ce terrier insolite, il renferme à l'intérieur une couverture où émerge une chevelure, puis divers objets. Dans cette bulle noire, le personnage a peur de sortir, il semble si bien replié sur lui-même « Pour démonter cette sculpture, je retire tous les ustensiles, ensuite avec un chariot de levage, je désolidarise les cinq éléments qui composent la croûte.
Tout est rangé dans des caisses de transport, qui seront dirigées par camion à Marseille, dans l'attente d'une prochaine exposition » explique Paul Ferrer.
Les expositions d'Edouard Daribeaud et de Chris Johanson sont également démontées, d'autres expositions vont voir le jour et seront visibles pour le public la 3e semaine de janvier.
Re: La Médiathèque
Plus de 8000 abonnés au Pavillon Blanc
«Fin décembre 2011, nous avions exactement 8 396 personnes inscrites à la médiathèque de Colomiers, chaque semaine, particulièrement le mercredi et le samedi nous avons toujours une progression d'inscriptions, plus de 10 % d'inscrits sont hors commune. Depuis le 15 juin 2011 nous en sommes à 109 717 entrées », explique Sabine qui gère les inscriptions avec Françoise, Josy, Sophie, Pascale, Sabine et Emmanuel, ses collègues.
Pour le nombreux public qui franchit les portes du pavillon blanc-médiathèque centre d'art, l'accueil est la première étape indispensable pour se repérer dans ce vaste espace lumineux, à l'architecture contemporaine, abritant la culture pour tous. L'équipe des « sept » du pôle accueil est très à l'écoute du public : « Nous gérons les inscriptions et les réservations, les retours de documents, et les rappels. Depuis fin décembre, nous avons mis en place un nouveau dispositif. C'est une boucle magnétique qui est un amplificateur de son pour les personnes malentendantes ».
Au pôle accueil, on explique aussi le fonctionnement de la médiathèque pour utiliser les différents postes de consultation du catalogue, ainsi que les postes informatiques.
Fin janvier 2012, toutes les écoles élémentaires seront venues découvrir le pavillon blanc et, en décembre, les élèves du PMPA (Pôle municipal de pratiques artistiques) ont donné un concert à l'intérieur de la médiathèque : 700 personnes y assistaient, soit le plein de la capacité d'accueil !
Les mardi, jeudi et vendredi après-midi, le public apprécie l'accueil et la visite. « Lors de la dernière exposition d'Edouard Daribeaud et Chris Johanson, du 23 septembre au 17 décembre 2011, 12 700 personnes sont venues » Et, bien sûr, en dehors du prêt et de l'accès libre, les visiteurs peuvent consulter sur place les documents et accéder aux ressources numériques. Ils ont le choix de s'inscrire aux différentes activités culturelles pour tous les âges.
Re: La Médiathèque
Musicales, littéraires ou cinématographiques, les siestes font le bonheur des petits et des grands au Pavillon Blanc. Avec cette nouvelle façon d'appréhender la culture, la médiathèque centre d'art espère susciter des curiosités et diversifier son offre auprès du public.
« Notre volonté est de donner envie de découvrir », explique Martine Blanchet, directrice du Pavillon Blanc. « Tout au long de l'année, nous proposons des siestes littéraires et musicales pour adultes et pour enfants. Pendant les vacances, nous avons ajouté des siestes ciné, destinées aux plus jeunes qui connaissent un réel succès ».
Pour profiter de la sieste dans les meilleures conditions, l'auditorium a été équipé d'une vingtaine de transats. Chacun peut ainsi venir s'allonger, fermer les yeux, et écouter de la musique ou des extraits de textes littéraires.
« J'avais entendu parler des siestes mais je n'y étais pas encore venue », indique Mireille avec ses trois enfants, Matias, Massimo et Rosella. « Cette première séance est concluante. C'est bien pour travailler la concentration et l'imagination. Les enfants sont obligés de rester calmes le temps de la séance. On reviendra ». C'est aussi la première fois que Danielle vient aux siestes avec sa petite-fille, Éloïse. « On se sent bien, c'est très agréable, à tel point que l'on va revenir l'après-midi pour le cinéma », s'enthousiasme la dynamique grand-mère, prête à y aller seule aussi pour les siestes littéraires.
À la différence des consultations individuelles de CD ou de DVD, les siestes font l'objet d'une programmation. « Nous établissons un programme par rapport aux nouveautés ou aux activités culturelles de la commune », explique un bibliothécaire. « Avant de recevoir le conteur Michel Hindenoch, samedi 28 avril, nous proposons des textes en rapport avec les Indiens d'Amérique ».
Ce jeudi 19 avril, siestes littéraires adultes à 12 h 15 et 13 h 15 et sieste ciné jeunesse à 16 heures jusqu'à samedi. Le vendredi est consacré aux siestes littéraires en langue étrangère à 12 h 15 et 13 h 15.
« Notre volonté est de donner envie de découvrir », explique Martine Blanchet, directrice du Pavillon Blanc. « Tout au long de l'année, nous proposons des siestes littéraires et musicales pour adultes et pour enfants. Pendant les vacances, nous avons ajouté des siestes ciné, destinées aux plus jeunes qui connaissent un réel succès ».
Pour profiter de la sieste dans les meilleures conditions, l'auditorium a été équipé d'une vingtaine de transats. Chacun peut ainsi venir s'allonger, fermer les yeux, et écouter de la musique ou des extraits de textes littéraires.
« J'avais entendu parler des siestes mais je n'y étais pas encore venue », indique Mireille avec ses trois enfants, Matias, Massimo et Rosella. « Cette première séance est concluante. C'est bien pour travailler la concentration et l'imagination. Les enfants sont obligés de rester calmes le temps de la séance. On reviendra ». C'est aussi la première fois que Danielle vient aux siestes avec sa petite-fille, Éloïse. « On se sent bien, c'est très agréable, à tel point que l'on va revenir l'après-midi pour le cinéma », s'enthousiasme la dynamique grand-mère, prête à y aller seule aussi pour les siestes littéraires.
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