Baisse de la TVA....
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Baisse de la TVA....
Ce 1er juillet 2009, une page se tourne pour tout le secteur de la restauration en France. Au terme de sept années passées à ferrailler avec les institutions européennes, la TVA passe de 19,6 % à 5,5 %. Elle s'applique à tous les produits utilisés, hors alcool.
Le consommateur verra-t-il pour autant le prix de son assiette baisser ? L'État, qui laisse au passage 2,35 milliards d'euros net sur les quelque 130 milliards collectés l'an dernier au titre de la TVA, a été très clair : la baisse de l'addition et l'augmentation des salariés du secteur doivent être tangibles. Sinon gare ! La ministre de l'Économie Christine Lagarde l'a affirmé, hier : les fausses baisses de prix seront poursuivies en justice. 60 Millions de consommateurs reste aussi sur ses gardes. L'association a lancé un appel à témoins pour signaler les restaurateurs qui auraient augmenté leurs prix avant le 1er juillet.
Neuf organisations syndicales ont donc promis une baisse de 11,8 % sur une sélection de sept produits (entrée, plat du jour, dessert, café…). Quinze chaînes de restauration ont annoncé qu'elles répercuteront la baisse des prix sur leur carte et de nombreux restaurants gastronomiques présenteront dès aujourd'hui une carte à prix rayés.
Reste la grande majorité : les petits restaurateurs souvent pris à la gorge du fait de la crise et un peu déboussolés par les calculs qu'imposent la nouvelle équation.
Alors au final, chacun aménagera la mesure à sa convenance.
À Colomiers en Haute-Garonne, Bernard Boubé patron du « Plaisir dans l'assiette » a sa recette : la règle des trois tiers.
« Plutôt que d'appliquer une baisse sur sept produits, je préfère redistribuer 3,80 % sur ma clientèle, 3,80 sur mes salariés et autant sur ma trésorerie. ça me permet de revoir tous les prix à la baisse et ainsi de satisfaire l'ensemble de ma clientèle. Mes salariés bénéficieront d'une prime exceptionnelle en attendant les accords syndicaux de fin d'année sur les salaires et l'amélioration de la prévoyance. Et ma trésorerie ne s'en portera que mieux. Mais il faut quand même attendre quelques mois pour tirer un bilan parce qu'à ce jour, franchement, on ne sait pas trop où on va ».
Une évidence.
Le consommateur verra-t-il pour autant le prix de son assiette baisser ? L'État, qui laisse au passage 2,35 milliards d'euros net sur les quelque 130 milliards collectés l'an dernier au titre de la TVA, a été très clair : la baisse de l'addition et l'augmentation des salariés du secteur doivent être tangibles. Sinon gare ! La ministre de l'Économie Christine Lagarde l'a affirmé, hier : les fausses baisses de prix seront poursuivies en justice. 60 Millions de consommateurs reste aussi sur ses gardes. L'association a lancé un appel à témoins pour signaler les restaurateurs qui auraient augmenté leurs prix avant le 1er juillet.
Neuf organisations syndicales ont donc promis une baisse de 11,8 % sur une sélection de sept produits (entrée, plat du jour, dessert, café…). Quinze chaînes de restauration ont annoncé qu'elles répercuteront la baisse des prix sur leur carte et de nombreux restaurants gastronomiques présenteront dès aujourd'hui une carte à prix rayés.
Reste la grande majorité : les petits restaurateurs souvent pris à la gorge du fait de la crise et un peu déboussolés par les calculs qu'imposent la nouvelle équation.
Alors au final, chacun aménagera la mesure à sa convenance.
À Colomiers en Haute-Garonne, Bernard Boubé patron du « Plaisir dans l'assiette » a sa recette : la règle des trois tiers.
« Plutôt que d'appliquer une baisse sur sept produits, je préfère redistribuer 3,80 % sur ma clientèle, 3,80 sur mes salariés et autant sur ma trésorerie. ça me permet de revoir tous les prix à la baisse et ainsi de satisfaire l'ensemble de ma clientèle. Mes salariés bénéficieront d'une prime exceptionnelle en attendant les accords syndicaux de fin d'année sur les salaires et l'amélioration de la prévoyance. Et ma trésorerie ne s'en portera que mieux. Mais il faut quand même attendre quelques mois pour tirer un bilan parce qu'à ce jour, franchement, on ne sait pas trop où on va ».
Une évidence.
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