Journée de grève dans l'éducation le 21 janvier

L'UNSA éducation et le SGEN-CFDT unis pour dénoncer la carte scolaire qui se dessine à l'horizon et toujours des effectifs en hausse et des moyens humains en moins. Même si le bruit court qu'une dizaine de postes seraient attribués à la rentrée prochaine à l'Aveyron, il ne faut pas céder à cette douce rumeur, semble vouloir dire Ingrid Trémouilles de l'UNSA éducation.

Après un calcul savant qui fait apparaître des postes en moins tenus aujourd'hui par les stagiaires d'un IUFM qui n'existera plus sous sa forme actuelle, le syndicat dénombre, lui, un déficit de 13 postes. « En 3 ans, 50 000 emplois ont été supprimés dans l'éducation nationale et rien que pour la rentrée 2010 il est prévu 16 000 suppressions de postes » déclarent conjointement UNSA et SGEN CFDT. « L'état reste sur sa ligne de ne pas remplacer un départ à la retraite sur deux », précise Magali Roquefort.

« Le service public d'éducation continue de se casser la figure alors qu'on nous dit vouloir réduire l'échec scolaire. Il y a de plus en plus d'élèves dans les classes et les conditions d'enseignement se dégradent » ajoute Ingrid Trémouilles. Un rapport de la Cour des Comptes stigmatise aussi l'action de l'état qui « se révèle incapable d'analyser les besoins et de programmer ses effectifs en conséquence, sa politique du personnel est dictée principalement par des considérations budgétaires à court terme ».

Les syndicats appellent donc à la grève le 21 janvier pour la carte scolaire mais aussi pour l'emploi public en général. « C'est un appel unitaire pour la défense des services publics ». Rendez-vous début février pour le premier Comité technique paritaire à moins que les élections régionales ne le relèguent après le scrutin.