À Toulouse, "un guide Michelin" du bien-être

La jeune société toulousaine Destination mieux-être lance le premier label qualité visant à distinguer les bons élèves dans le secteur du bien-être. Salles de sport, diététiciens, masseurs ou encore coach personnel installés dans l’agglomération sont passés au crible ; une vingtaine d’entre eux ont déjà obtenu leur sésame.

Parce qu’il y a « de tout et n’importe quoi » dans le secteur en plein boom du bien-être, quatre jeunes trentenaires toulousains ont eu l’idée de s’associer pour créer un label qualité. « L’objectif est de permettre aux particuliers de s’y retrouver », explique Pierre-Jean Tournadre, un des fondateurs de la SARL Destination mieux-être (DME pour les intimes).

De la salle de sport au conseiller en image en passant par l’institut de beauté, le coach personnel ou le spécialiste du massage chinois, les professionnels toulousains qui le souhaitent sont testés sur différents critères : information aux clients, accueil, qualité environnementale et prestation.

S’ils passent « l’examen », ils peuvent alors obtenir le fameux sésame qui leur permet - moyennant un abonnement de minimum 25 euros HT par mois - d’être référencés sur le site Internet de DME. Des coupons de réduction y sont également proposés, un peu comme avec le Pilipili, la démarche qualité en plus.

« Nous sommes à mi-chemin entre une agence de communication et un guide Michelin du bien-être, explique Pierre-Jean Tournadre. Nous ne faisons pas de visites mystères, mais nous veillons à ce que les prestations correspondent à ce qui est affiché ».

Une vingtaine de praticiens a d’ores et déjà obtenu le label, une autre vingtaine est en cours d’évaluation. Pour Pauline Martinod, responsable du salon de coiffure ABorigin qui est signataire de cette charte qualité depuis six mois, c’est un excellent vecteur de communication à moindre coût.
« Le réseau est en phase de démarrage, mais il me ramène déjà de nouveaux clients tous les mois », témoigne-t-elle.

La fréquentation du site web de DME est d’ailleurs en constante augmentation, atteignant les 150 à 200 visites par jour, contre 50 l’été dernier. Et même si les quatre associés ne vivent pas de cette activité aujourd’hui, ils comptent déjà exporter le modèle à Paris, Lyon et Bordeaux dans les prochaines semaines.