FAITS DIVERS.....BEAUZELLE.....
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FAITS DIVERS.....BEAUZELLE.....
Les abeilles l'ont piquée 90 fois
Des plaques rouges sont encore visibles sur les bras, le dos et le cou de Rose. Attaquée par un essaim d'abeilles, une assistante maternelle de Beauzelle (Haute-Garonne) a été hospitalisée pendant une nuit. Les pompiers ont décompté 90 piqûres !
De grosses plaques rouges sur les bras, le dos, le cou… Assistante maternelle à Beauzelle (Haute-Garonne), Rose garde encore, après une nuit d'hospitalisation, les traces de l'attaque d'un essaim d'abeilles qu'elle a subie mardi, vers 17 heures, alors qu'elle marchait dans la rue, près de chez elle. « Elle avait les bras et le haut du corps couverts de dards. Partout ! » rapporte, impressionnée, une voisine. D'après un riverain, c'est le troisième essaim d'abeilles découvert dans le quartier depuis un mois. Mercredi, chez elle, au repos, Rose a répondu à nos questions.
Que s'est-il passé ?
J'étais avec une collègue assistante maternelle. Nous faisions une petite balade dans le quartier juste avant que les parents viennent récupérer leurs enfants. J'avais un bébé de neuf mois dans une poussette. Elle aussi, ainsi que deux enfants. J'ai d'abord senti quelque chose dans les cheveux. Ma collègue m'a dit : « C'est des abeilles ». Tout d'un coup, j'ai été entourée d'un nuage d'abeilles qui se sont mises à me piquer. Mon premier réflexe a été de mettre à l'abri les enfants. Ma collègue s'est éloignée avec les siens. Il n'y avait pas d'abeilles sur le mien. Je l'ai enveloppé dans un drap et j'ai arrêté une voiture pour le mettre à l'abri.
Et vous ?
J'étais piquée de partout : sur les bras, le visage, le dos, les oreilles, le cou… et surtout sur la tête malgré les cheveux. ça grouillait, c'était horrible, ça faisait mal. J'étais en T-shirt et pantacourt. ça a duré 20 à 30 minutes J'ai appelé au secours mais il n'y avait personne. Puis un monsieur m'a fait entrer chez lui et a tué les abeilles. Après, ça s'est calmé. Quand les pompiers sont arrivés, je me sentais mal. L'un m'a dit qu'il n'avait jamais vu ça. Ils ont décompté une soixantaine de piqûres et une trentaine sur le crâne. Ils m'ont dit qu'il fallait m'hospitaliser. J'ai passé une nuit à Purpan où une infirmière a sorti les dards un par un avec une petite pince. Ils m'ont gardé en observation pour la nuit et je suis sortie ce mercredi matin.
Quel est le bilan médical ?
On m'a dit de surveiller les piqûres pendant 15 jours parce qu'elles peuvent s'enflammer. Le centre antipoison m'a fait une prise de sang et m'a téléphoné pour me dire que ça allait.
Quelle est votre réaction aujourd'hui ?
J'ai eu la peur de ma vie. Surtout pour les petits. Il vaut mieux que ce soit moi qu'eux. J'avais peur que ce soit des guêpes pour eux. Ma collègue a eu une quinzaine de piqûres et sa fille quatre ou cinq dont une à la lèvre. Je n'ai pas compris d'où ça venait ni pourquoi. Les pompiers n'ont pas trouvé d'essaim dans les buissons environnants. Ils pensent que celui-ci se déplaçait.
Le moustique tigre est dans le sud
La présence du moustique tigre, vecteur du virus chikungunya (près de 40 % de la population réunionnaise touchée en 2005-2006) a été signalée dans le Sud de la France, dans le Var notamment. De même ont déjà été relevés des cas de maladie de Lyme et d'encéphalite à tique. Aujourd'hui, la forte recrudescence de maladies transmises par des insectes est devenue une préoccupation de santé publique.
À la demande du gouvernement en 2009, l'Institut de recherche pour le développement (IRD) a publié « la lutte antivectorielle en France », une expertise visant à améliorer le dispositif de lutte contre les vecteurs de virus (moustiques, tiques, moucherons piqueurs…), parasite ou bactérie. « Nous avons émis huit recommandations », a indiqué Didier Fontenille de l'IRD à Montpellier. Parmi celles-ci figurent la création d'un centre national d'expertise sur les vecteurs et le risque vectoriel (CNEV). Le moustique tigre pourrait dans les années à venir être à l'origine de foyers de cas en France, avertit M. Fontenille. « On peut s'attendre également dans le futur à des foyers de dengue (fièvre hémorragique), donc nous devons anticiper », a-t-il ajouté.
En attendant, la meilleure des protections reste la prévention et le bon sens. Inspection obligatoire du corps, donc, au retour de la balade en forêt ou en campagne ; traitements à base de citronnelle pour éviter les moustiques (sprays, liquides ou bracelets) ou le bon vieux remède de grand-mère qui, en cas de douleur, consiste à tamponner la piqûre avec du vinaigre ou de l'eau de Cologne. Et, surtout, en cas de doute, n'hésitez pas à consulter.
Tiques, taons, frelons… ça pique
Une nounou attaquée par une nuée d'abeilles, des frelons asiatiques qui migrent jusque dans les jardins citadins de la Ville rose, une recrudescence de tiques en Aveyron, un maire qui casse sa tirelire personnelle (dans les Deux-Sèvres) pour offrir à ses administrés des tapettes à mouches, à cause d'une prolifération particulière cet été… Il n'y a pas de quoi rire. ça pique, ça fait mal et, sur les peaux les plus blanches, ça peut laisser de belles blessures. « 2010 est une année à tiques », affirme Nathalie Jacque, de la pharmacie centrale de Rodez. Chaque semaine, elle reçoit trois ou quatre personnes touchées par ces arachnides. « En juin, une dame en avait huit ! » Attention : si on la laisse en place, « elle peut atteindre dix à vingt fois sa taille », rappelle la pharmacienne. Elle peut aussi transmettre la maladie de Lyme, qui « peut avoir de graves conséquences neurologiques ». La sale bestiole n'est pas la seule à éviter. Cette année, il semble que les moustiques soient plus virulents que jamais. En cause notamment les fortes pluies conjuguées à de fortes chaleurs. En une semaine, Loïc Bouvet, médecin à Villeneuve, a reçu deux individus rouges et enflés du fait d'une allergie déclarée à l'insecte. « Les symptômes peuvent aller de la démangeaison à la formation d'un œdème », explique le médecin. Quand l'allergie est trop prononcée, on va jusqu'à prescrire des corticoïdes ».
Plus impressionnant est le frelon asiatique. La semaine dernière à Toulouse, Sophie a été tout aussi chanceuse que bien mal inspirée quand elle a découvert qu'un nid était en train de se bâtir dans les moellons du muret de sa clôture. « Je les ai observés un moment mais pas de trop près, car à peine faisais-je un pas pour m'approcher de l'entrée qu'ils arrivaient comme en un vol d'attaque. J'ai attendu la nuit et j'ai bombardé l'entrée du nid avec une bombe anti-guêpe… » Un exemple à ne pas suivre : mieux vaut noter le contact de l'association des apiculteurs de Midi-Pyrénées (0 562 875 459) qui se déplace gratuitement pour éradiquer la bête.
Re: FAITS DIVERS.....BEAUZELLE.....
La caissière ripoux aimait trop le poker
Pendant un an, la caissière d'un supermarché de l'agglomération toulousaine a volé les numéros de carte bleue de ses clients. Elle les donnait à des complices qui jouaient au poker sur internet et remportaient la mise.
Près de 30 victimes, plus de 50 000 € de préjudice… Un trio d'arnaqueurs de la région toulousaine avait trouvé une bonne méthode pour gagner beaucoup d'argent… tout en perdant au poker.
Leur système était bien huilé. D'un côté, on retrouve une jeune femme de 25 ans, employée dans un supermarché de Beauzelle dans l'Ouest toulousain. Préposée à la caisse, elle voit défiler toute la journée les cartes de ses clients. Imaginant très bien le bénéfice qu'elle peut tirer de sa situation, elle profite des passages en caisse pour récupérer les numéros inscrits sur le bout de plastique.
C'est ensuite que ses complices interviennent. Des cartes bleues, ils passent aux cartes de jeu. La caissière transmet les codes à son concubin, lui aussi âgé de 25 ans. Aussitôt, sous un faux nom, l'homme s'inscrit sur deux célèbres sites de poker en ligne. Il ouvre son compte et le crédite.
27 victimes en un an
Parallèlement, un complice s'est lui aussi inscrit sur le site internet. Et les deux hommes commencent à jouer ensemble, sur des tables virtuelles privées. Pour le coup, l'escroc qui se sert des numéros volés n'est pas très fort en bluff. En revanche, il mise des sommes importantes pouvant aller d'une centaine d'euros à plus d'un millier d'euros et se fait plumer. C'est son complice qui ramasse le tapis. À chaque fois, sous un pseudo-différent, il utilise les comptes des clients du supermarché. Vingt-sept victimes ont ainsi été escroquées sur plusieurs mois.
Au total, 50 000 € ont été utilisés. Sur cette somme, leurs parties leur ont permis de récupérer 12 000 € qu'ils se sont allègrement partagés.
Les enquêteurs de la gendarmerie sont parvenus, au terme d'une enquête minutieuse dans les méandres de l'internet, à remonter jusqu'au couple et à leur complice. Au terme de la garde à vue, les trois individus ont reconnu les faits. « Ce sont des personnes qui, en proie à des difficultés financières, ont trouvé ce moyen ingénieux et facile de trouver de l'argent, résume Me Alexandre Martin, l'avocat du couple. Cette affaire soulève surtout des questions sur la sécurité de ces sites internet car ils n'utilisaient pas de codes. » Le concubin de la caissière a été incarcéré. La jeune femme et leur ami sont en liberté sous contrôle judiciaire.
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