PIBRAC NEWS.....

La municipalité installe cinq défibrillateurs

En France chaque année 40 000 à 60 000 personnes décèdent à la suite d'un arrêt cardiaque. Le défibrillateur les augmente de 30 %. Les deux pratiques conjuguées augmentent les chances de survie de 50 à 75 % .

Suite à ce constat, la municipalité de Pibrac s'est dotée de cinq défibrillateurs entièrement automatisés afin d'équiper les lieux à forte fréquentation :

le bâtiment de la mairie, côté esplanade Sainte-Germaine,
le centre social « Aline et Louis Rivals » impasse de la Gare,
le parvis du Théâtre, 40 rue Principale,
l'entrée du grand gymnase de la « Castanette », Boulevard des Écoles,
le stade « Gérard Migliore », 9 route de Léguevin.

Autrement dit, toute personne amenée à pratiquer le sauvetage d'un individu en détresse respiratoire, après avoir alerté les secours pourra désormais disposer d'un défibrillateur susceptible de sauver la vie d'une personne.

Afin d'informer le grand public sur l'utilisation d'un défibrillateur la commune en partenariat avec la Croix Rouge Française organise deux réunions d'information les samedis 11 septembre et 2 octobre au sous-sol du théâtre, de 10 heures à 12 heures.


Le 11 septembre étant la Journée Mondiale des gestes de Premiers Secours (JMPS) la Croix Rouge Française étendra son action l'après-midi de 12 heures à 18 heures sur le parking du théâtre.

Trois stands proposeront des initiations aux gestes de premiers secours et des intiations à la réduction des risques. Les participants à ces ateliers se verront remettre une attestation.

Une nouvelle basilique mineure

Une nouvelle basilique ?

« Non, sourit Jean Do, le recteur de la basilique pibracaise. Il n'est pas question de démolir la basilique actuelle pour en construire une autre. Mais en réalité, c'est uniquement, la « vox populi » qui avait donné ce titre de basilique à cet édifice construit à la gloire de Sainte Germaine ».

Mais aujourd'hui, ce titre est officiel. Car le pape Benoît XVI a élevé la basilique Sainte-Germaine au rang de basilique mineure.

L'occasion de revoir un peu l'histoire. Pour les archivistes pibracais, Raymond, Jean-Pierre et Jacqueline, c'est l'occasion de revenir sur les origines de l'édifice.

À partir de 1867, année de la canonisation de sainte Germaine, les pèlerins sont de plus en plus nombreux et l'église Sainte-Marie-Madeleine devint rapidement trop petite et les messes étaient célébrées sur l'esplanade.

Une commission réunie par l'abbé Bastié, curé de Pibrac, fut chargée d'étudier un nouveau projet. Après bien des démarches un vaste terrain où le sol était ferme à 2 mètres de profondeur est acquis pour construire une nouvelle église.

En 1891 une souscription est ouverte et le 15 juin 1901 Monseigneur Germain pose la première pierre d'un monument romano-bysantin, d'après les plans de M. Esquié.

En raison des deux Guerres Mondiales et malgré la générosité des nombreux donateurs, le chantier est considérablement ralenti.

Dans les années 1960, la décision est prise d'utiliser le béton et, le 15 juin 1967, l'église Sainte-Germaine était enfin couverte et consacrée par Monseigneur Saint-Gaudens.

En réalité, si l'église n'avait pas le titre officiel de basilique, donné par le Vatican, c'est pour la bonne raison que personne n'en avait jamais fait la demande. C'est en novembre 2006 que l'équipe des archivistes, aidée du père Philippe, décide de réunir les documents pour faire une demande officielle.

Et l'église Sainte-Germaine est désormais devenue l'une des quatre basiliques mineures de la Haute Garonne.

Samedi, les Pibracais ont découvert avec consternation et colère les méfaits nocturnes d'un groupe d'inconscients.

Ces individus ont laissé leurs traces sur de nombreux monuments pibracais au rythme de leur virée nocturne : la basilique, la statue de Sainte Germaine, la mairie, l'école, l'auto-école de la gare ont été couverts d'inscriptions à la peinture noire. Des pots de fleurs, des vitrines, ont été brisés, aux Tambourettes, de nombreuses bouteilles de bière ont été cassées.

Les Pibracais, par petits groupes, ont suivi les traces des vandales et les commentaires montraient la colère des citadins devant tant de bêtises étalées sur les murs.

Robert Bon, maire, était déterminé à engager une action en justice.

« Quel que soit l'âge de ces vandales, c'est une image néfaste qu'ils donnent de notre village, je dis que la commune, l'école, la basilique ont été bafouées. Tout cela va maintenant être chiffré et l'addition risque d'être lourde.

J'ai porté plainte et je suis déterminé à aller jusqu'au bout, jusqu'à réparation par ces individus ».

Ce 18 juin était jour de fête pour les Pibracais et les touristes sont nombreux pour les fêtes de Sainte Germaine.

Place maintenant à l'enquête de gendarmerie mais le sentiment général est que ces vandales soient rapidement identifiés et sévèrement punis.

Source : La Dépêche du Midi