CENTRE DE RETENTION DE CORNEBARRIEU
Page 1 sur 1
CENTRE DE RETENTION DE CORNEBARRIEU
Hier, le juge du tribunal administratif a ordonné la reconduction à la frontière d'une famille d'origine algérienne, sans-papiers. Leur fils Ali, âgé de 3 ans et demi, venait d'entamer sa scolarité à l'école Jules-Julien à Toulouse. Un argument qui n'a, semble-t-il, pas ému le tribunal.
Ali est reparti du tribunal administratif escorté par trois policiers. Une scène ordinaire dans un palais de justice. Sauf qu'Ali a 3 ans et demi. Hier, le juge a signifié à ses parents, Aziz et Amira, en situation illégale sur le territoire français car sans-papiers, leur reconduction à la frontière. À l'annonce de la sentence, Ali, encore insouciant, gardait le sourire. Ses parents, les yeux rougis par la déception, restaient dignes.
Lundi, les forces de l'ordre ont fait irruption dans l'appartement familial et arrêté ses occupants. Une opération policière menée à bien « grâce » à une dénonciation anonyme. « Ces méthodes me rappellent les heures les plus sombres de notre pays », peste Nicole, membre du Réseau éducation sans frontière (RESF). Placés au centre de rétention de Cornebarrieu, Amira, Aziz et Ali s'apprêtent donc à être expulsés vers l'Algérie, leur pays d'origine. « Je suis effondré, lâche Amine, frère d'Amira. Ce sont des personnes discrètes, qui souhaitaient, en venant en France, offrir des conditions de vie meilleures à leur fils. » L'avocat des parents, Me Julien Brel, ne comprend pas cette décision : « Ces gens sont parfaitement intégrés. Ils louent un appartement, Aziz possède une promesse d'embauche, Ali était scolarisé… Cette décision répond à la politique du chiffre imposée par le gouvernement. »
Quatre jours avant d'être conduit au centre de rétention, Ali avait intégré les bancs de l'école maternelle Jules-Julien, à Toulouse. Une scolarité qu'il poursuivra, contre son gré, de l'autre côté de la Méditerranée.
Re: CENTRE DE RETENTION DE CORNEBARRIEU
Dans la perspective du passage à l'Assemblée Nationale du projet de loi Besson sur l'immigration, les Cercles du Tarn, soutenue par Jacques Valax et Françoise Imbert ainsi que de nombreux députés, différentes associations militantes des droits de l'Homme et de défense des sans-papiers, organisent un pique nique solidaire et résistant de protestation contre les futures lois Besson le 16 septembre devant le centre de rétention de Cornebarrieu.
Les députés useront de leur droit de parlementaire pour visiter ce centre.
Les députés useront de leur droit de parlementaire pour visiter ce centre.
Re: CENTRE DE RETENTION DE CORNEBARRIEU
La famille Ekoman est à bout. Leur fils, Jean-Claude Bissa-Ekoman, reconnu de père et de mère français est enfermé depuis 35 jours au centre de rétention de Cornebarrieu :
« Comment est-ce possible que mon fils soit enfermé dans un centre de rétention pour étrangers alors qu'il s'agit d'un ressortissant français ? », s'interroge Arlette Ekoman, la mère de Jean-Claude, française et originaire du Cameroun qui vit aujourd'hui en concubinage avec Pascal Lugol, le père adoptif de Jean-Claude.
Dès 2002, Pascal Lugol entreprend les premières démarches pour adopter les enfants de sa compagne. Et après plusieurs mois de procédures en France et au Cameroun, Jean-Claude décide de venir rejoindre sa famille avec un passeport provisoire Français valable un an, « il n'avait pas encore 18 ans quand il est venu nous rejoindre en France » témoignent de concert son père et sa mère.
Depuis, Jean-Claude Ekoman a essuyé un premier refus de nationalité française par les services de l'État, avant d'obtenir un titre de séjour provisoire que les autorités françaises refusent de lui renouveler. « Aujourd'hui il, se retrouve dans une situation d'apatride, le gouvernement camerounais le considère comme français et la France ne veut pas le reconnaître comme
français », explique sa mère qui termine : « Mon fils est français, je veux être entendu par les services de la préfecture pour le faire libérer du centre de rétention ».
Contactée, la préfecture n'a pas souhaité s'exprimer sur cette affaire.
source : DPM
« Comment est-ce possible que mon fils soit enfermé dans un centre de rétention pour étrangers alors qu'il s'agit d'un ressortissant français ? », s'interroge Arlette Ekoman, la mère de Jean-Claude, française et originaire du Cameroun qui vit aujourd'hui en concubinage avec Pascal Lugol, le père adoptif de Jean-Claude.
Dès 2002, Pascal Lugol entreprend les premières démarches pour adopter les enfants de sa compagne. Et après plusieurs mois de procédures en France et au Cameroun, Jean-Claude décide de venir rejoindre sa famille avec un passeport provisoire Français valable un an, « il n'avait pas encore 18 ans quand il est venu nous rejoindre en France » témoignent de concert son père et sa mère.
Depuis, Jean-Claude Ekoman a essuyé un premier refus de nationalité française par les services de l'État, avant d'obtenir un titre de séjour provisoire que les autorités françaises refusent de lui renouveler. « Aujourd'hui il, se retrouve dans une situation d'apatride, le gouvernement camerounais le considère comme français et la France ne veut pas le reconnaître comme
français », explique sa mère qui termine : « Mon fils est français, je veux être entendu par les services de la préfecture pour le faire libérer du centre de rétention ».
Contactée, la préfecture n'a pas souhaité s'exprimer sur cette affaire.
source : DPM
Sujets similaires
» Le "Village des commerçants" à Cornebarrieu, nouveau centre commercial
» CORNEBARRIEU..... Restaurants....
» Cornebarrieu....ACTUS...
» Commerces....CORNEBARRIEU
» Ils sont de.... CORNEBARRIEU
» CORNEBARRIEU..... Restaurants....
» Cornebarrieu....ACTUS...
» Commerces....CORNEBARRIEU
» Ils sont de.... CORNEBARRIEU
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum