Produits frais à petits prix..vente directe ...à Toulouse...
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Produits frais à petits prix..vente directe ...à Toulouse...
Une vingtaine d'agriculteurs est attendue demain, de 9 heures à 16 heures place du Capitole pour une opération de vente directe. Avec toujours pour mot d'ordre « des prix justes ».
La date avait été définie depuis longtemps et, finalement, tant pis ou tant mieux si elle coïncide avec la manifestation de défense des retraites de jeudi.
« Les producteurs de la région ont eux aussi un message militant à faire passer. Ils veulent montrer leur solidarité avec les consommateurs et défendre un travail qui ne leur permet pas de vivre », lance Sophie Michaux, animatrice à la Coordination rurale de Midi-Pyrénées.
Les consommateurs sont donc attendus jeudi à partir de 10 heures et jusqu'à 16 heures sur la place du Capitole pour mener, comme en 2008, une grande opération de vente directe de fruits, légumes, lait, viande, fromage et volailles.
Déjà, en 2010, des actions ponctuelles avaient été organisées dans des quartiers périphériques de la ville (Reynerie, Pouvourville, Saint-Michel et Lafourguette). « Nous avons établi une sorte de partenariat avec la Mairie de Toulouse qui nous propose quatre ventes directes par an dont une place du Capitole », poursuit Sophie Michaux.
À Lafourguette, l'engouement pour la vente directe de produits locaux a débouché sur un marché pérenne, le samedi matin, inauguré par Pierre Cohen il y a deux semaines. Tout au long des mois d'août et septembre, l'opération « consommer juste » menée à Basso Cambo en partenariat avec Buffalo Grill a également connu son petit succès. Tomates, salades ou courgettes de plein champ du Lauragais ont séduit les Toulousains.
Demain, c'est au cœur de la Ville rose, à deux pas des marchés traditionnels, que les agriculteurs essaieront de mobiliser. « Le Capitole, c'est une vitrine médiatique pour nous, l'occasion d'interpeller les pouvoirs publics sur la transparence des prix. Les paysans ne fixent pas les prix, ils bénéficient juste d'aides de trésorerie. Les producteurs disparaissent au fur et à mesure », ajoute Philippe Ceccaldi, président départemental de la coordination rurale. « Les marchés sont assez verrouillés, les revendeurs sont nombreux, ils ne veulent pas de nous. Mais, sans producteurs, il n'y a pas de revendeurs ou alors on mangera des fraises en janvier, des pommes congelées toute l'année et du lait importé de Chine », conclut ce dernier.
La date avait été définie depuis longtemps et, finalement, tant pis ou tant mieux si elle coïncide avec la manifestation de défense des retraites de jeudi.
« Les producteurs de la région ont eux aussi un message militant à faire passer. Ils veulent montrer leur solidarité avec les consommateurs et défendre un travail qui ne leur permet pas de vivre », lance Sophie Michaux, animatrice à la Coordination rurale de Midi-Pyrénées.
Les consommateurs sont donc attendus jeudi à partir de 10 heures et jusqu'à 16 heures sur la place du Capitole pour mener, comme en 2008, une grande opération de vente directe de fruits, légumes, lait, viande, fromage et volailles.
Déjà, en 2010, des actions ponctuelles avaient été organisées dans des quartiers périphériques de la ville (Reynerie, Pouvourville, Saint-Michel et Lafourguette). « Nous avons établi une sorte de partenariat avec la Mairie de Toulouse qui nous propose quatre ventes directes par an dont une place du Capitole », poursuit Sophie Michaux.
À Lafourguette, l'engouement pour la vente directe de produits locaux a débouché sur un marché pérenne, le samedi matin, inauguré par Pierre Cohen il y a deux semaines. Tout au long des mois d'août et septembre, l'opération « consommer juste » menée à Basso Cambo en partenariat avec Buffalo Grill a également connu son petit succès. Tomates, salades ou courgettes de plein champ du Lauragais ont séduit les Toulousains.
Demain, c'est au cœur de la Ville rose, à deux pas des marchés traditionnels, que les agriculteurs essaieront de mobiliser. « Le Capitole, c'est une vitrine médiatique pour nous, l'occasion d'interpeller les pouvoirs publics sur la transparence des prix. Les paysans ne fixent pas les prix, ils bénéficient juste d'aides de trésorerie. Les producteurs disparaissent au fur et à mesure », ajoute Philippe Ceccaldi, président départemental de la coordination rurale. « Les marchés sont assez verrouillés, les revendeurs sont nombreux, ils ne veulent pas de nous. Mais, sans producteurs, il n'y a pas de revendeurs ou alors on mangera des fraises en janvier, des pommes congelées toute l'année et du lait importé de Chine », conclut ce dernier.
Re: Produits frais à petits prix..vente directe ...à Toulouse...
Venus vendre fruits, légumes et volaille hier place du Capitole, à Toulouse, des producteurs locaux affichent de petits prix et se disent, eux, les moins chers.
Razzias sur les pommes, les poires, les salades, les poulets… Hier, place du Capitole, douze producteurs de la région sont venus vendre, directement, leurs produits. Et les Toulousains ne s'y sont pas trompés : la majorité des étals ont aussitôt été dévalisés.
Les vraies tomates, comme celles d'Aline Batigne-Borrel, agricultrice à Saint-Félix-Lauragais, ont parfois une drôle de tête mais elles ont été cueillies la veille. « Elles n'ont pas bonne mine mais elles ont bon goût ! » assure-t-elle.
1€ le kilo de tomates
Et surtout, à 1€ le kilo, c'est pas cher. À l'heure où il n'est pas facile pour tous de remplir son cabas, les producteurs n'hésitent pas à brandir leurs affichettes. Du haut de leurs étals, ils défient la grande distribution et se disent, eux, les moins chers.
Brigitte et Jean Huc vendent 1€ le kilo des pommes de Lafrançaise (Tarn-et-Garonne). « Les pommes sont à 2€ en ce moment en grande surface, assurent-ils. Il faut comparer sur plusieurs mois car, à certains moments, ils font des coups. »
« C'est formidable, réagit Isabelle qui vient de faire le plein de légumes. C'est pas comme avec tous ces intermédiaires qui se mettent de l'argent dans la poche et vendent des produits pas frais et pas bons. »
Organisateur du marché, Philippe Ceccaldi, président départemental de la coordination rurale, élève poulets et pintades au Faget, près de Caraman. Il dénonce « les poulets élevés en 40 jours alors qu'il faut trois mois. » Et ne mâche pas ses mots : « On n'a pas besoin de gens qui se gavent au passage. » S'il veut écarter les intermédiaires, c'est bien pour créer une relation « gagnant-gagnant » entre producteurs et consomateurs.
Autre solution : la vente à distance, comme l'a développée la société Kerimel, productrice de bœufs et de veaux en Ariège. Elle compte aujourd'hui 2 500 à 3 000 clients conquis sur la base du seul bouche à oreille
A Lafourguette et bientôt belfort« La vente directe, c'est bien, mais il nous faut un pied à terre, comme cet été sur le parking du Buffalo Grill, de Basso Cambo, à Toulouse », souligne, Philippe Ceccaldi, président local de la coordination rurale. On peut retrouver les producteurs le samedi matin à Lafourguette et peut-être bientôt place Belfort, près de la rue Bayard. « Il est difficile d'obtenir des places, poursuit le représentant des producteurs. Savez-vous que nous sommes mal vus des revendeurs ? »
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