US Colomiers Foot

Didier Salles est le directeur sportif de l'US Colomiers foot. S'il est rarement sur le devant de la scène, il est l'un des artisans majeurs de la réussite du club. A la trêve, il fait le point.


Etes-vous satisfait du comportement du club ?

Franchement oui. Cela fait sept ans que j'y suis. Et on a construit pierre par pierre. Notre credo, c'est la politique de formation : Elle nous est indispensable. Si l'on oublie les fondamentaux, vu les budgets, (même si à Colomiers la municipalité nous aide beaucoup), on ne peut pas s'en sortir.

Cette formation, elle a permis à des jeunes de jouer en équipe I

On ne peut pas chaque année sortir de joueurs de niveau de CFA. Mais Ait-Ali, Defossey, Bouchada, Adeoti sont aujourd'hui de piliers de l'équipe I.

Et chez les jeunes, les résultats suivent…

Les U19 sont quatrièmes, les U17 en milieu de tableau ; Fabrice Dubois depuis dix ans, fait uns super boulot ; Et à l'échelle au-dessus, Frédéric Pons est extraordinaire. Chaque année, il nous fait progresser.

Du coup, avec la troisième place, on se prend à rêver de montée et de matches en national dans le futur complexe du Capitany. Il n'y en a qu'un qui monte et on ne nous fera pas de cadeaux. Mais si on peut tenir jusqu'au printemps et se mêler au sprint final, pourquoi pas ?

Cela compenserait la déception de la Coupe de France.

Eh oui ! On ne cache pas qu'on voulait aller loin dans cette épreuve. Dommage qu'on ait dû se déplacer à Fréjus-Saint Raphaël. On s'est bien battu jusqu'aux prolongations mais ça n'a pas suffi.

Reste la montée. Pouvez-vous suivre l'exemple de Luzenac ?

Non, c'est difficilement comparable. Ils ont une équipe et nous 650 licenciés. Chacun sa méthode. Ce qui est sûr, c'est que nous sommes la deuxième ville de Haute-Garonne et qu'ave le rapprochement effectué dernièrement ave le TFC, on peut envisager l'avenir ave c sérénité ». Monter, nous permettrait de devenir le vivier du TFC, d'échanger de joueurs et sûrement, grâce à de belles affiches qui ne seraient plus en concurrence avec les Violets, d'attirer plus de public. Nous pouvons devenir le deuxième club de Midi-Pyrénées ».