Encore une pollution du Bassac et de l'Aussonnelle

Alerte vendredi soir à une pollution du cours d'eau du Bassac à Colomiers, où l'eau était de couleur marron très foncée avec un débit rapide de 15 à 20 M3 par heure, donc un débit jugé anormal.

Une odeur très désagréable se dégageait, on constatait des traces d'hydrocarbure, et sur les berges apparaissaient les premiers poissons morts. Dans cette belle coulée verte de Colomiers, entre le chemin Saint-Jean et le chemin du Sélery où la nature est harmonieuse entre chemins et bois, avec de nombreux promeneurs qui se baladent à pied, à vélo et à cheval, l'heure était la consternation.

Vert fluo il y a 15 jours
De suite, les plus proches voisins, Xavier de Rodez, agriculteur, et Patrick Jimena, nouveau conseiller général étaient sur les lieux pour constater cette triste pollution.

« Nous avons averti les pompiers des Ramassiers et le commissariat de police de Colomiers, qui de suite se sont déplacés. Il y a quinze jours, déjà il y a eu une pollution au Bassac avec une eau devenue vert fluo, les pompiers ont procédé à une analyse de l'eau, on attend les résultats»

Une panne de pompe
Pour cette seconde pollution de vendredi soir, les pompiers du SDIS et la police ont très vite fait leur enquête et ont ainsi pu en déterminer la cause: « Tout près, vers le chemin du Sélery une pompe de relevage des eaux usées est tombée en panne, mais la pompe de sécurité n'a pas fonctionné, de ce fait les eaux usées se sont déversées dans le ruisseau du Bassac, et comme ce ruisseau se jette dans la rivère Aussonnelle,cette rivière se trouve également polluée !»

En attendant... la pluie
Ces eaux usées proviennent de la zone industrielle d'En Jacca et des nombreuses habitations. Cet incident technique a été réparé par des employés du Grand Toulouse,la communauté qui a les compétences pour l'assainissement: «Il faudra des orages et pluies intenses pour nettoyer la rivière Aussonnelle.

Gros travail de sensibilisation
En attendant les poissons continuent de mourir, pas question de faire boire les chevaux ni d'arroser le jardin pédagogique à proximité. » Le conseiller général, Patrick Jimena, très sensible au respect de la loi sur l'eau, compte bien prendre des mesures pour que les citoyens, eux aussi ne déversent pas parfois des produits dangereux . « Il reste à faire un gros travail de sensibilisation »