Colomiers. Marina vit la galère depuis cinq mois
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Colomiers. Marina vit la galère depuis cinq mois
Son appartement a été endommagé par l'incendie survenu chez un voisin . S'ensuit une longue période de galère.
L'incendie s'est déclaré au N° 27, en dessous de l'appartement de Maria de Fatima Deao, ici en médaillon. Photo DDM, J-M L«Je suis dégoûtée. Je ne suis pas responsable. J'ai fait une chute de tension… ». Maria de Fatima Deao est au bord des larmes quand elle nous raconte la galère qu'elle vit en ce moment et plus précisément depuis le mois de lundi 28 juillet.
Ce jour-là elle quitte son appartement N° 33, premier étage du 22 allée de la Moselle à Colomiers vers 23 heures. Quand elle revient vers 2 heures du matin, elle constate de suite qu'il fait chaud dans le séjour et qu'il règne une forte odeur de gaz. Le plafond est endommagé, il y a de la suie partout.
« Quand j'ai emménagé dans cet appartement, explique t-elle. Il était dans un état lamentable. Je l'ai remis à neuf. Et je le retrouvais complètement sinistré. Sur le coup j'en ai pleuré ».
Nettoyage à refaire
En fait, durant la nuit un incendie s'était déclaré dans l'appartement juste en dessous du sien, au N° 27. Le feu avait été rapidement circonscrit par les sapeurs-pompiers mais la fumée avait eu le temps de s'infiltrer à l'étage supérieur noircissant murs et plafond, s'insinuant dans tous les meubles et placard, rendant vêtements et vaisselle inutilisables.
La jeune femme a alerté l'assurance laquelle a dépêché une société de nettoyage. « Les employés n'avaient pas de matériel, raconte t-elle. Ils ont même utilisé un de mes torchons tout noir pour essuyer les verres. C'était affreux ».
Finalement elle a payé elle-même une autre société pour faire le travail. Pendant ce temps, elle a trouvé refuge chez des amis et a même dormi à l'hôtel.
« Chez moi c'était impossible. J'avais la gorge irritée. Je toussais. Je n'ai pu réintégrer mon appartement que le 3 septembre ».
L'assurance n'a pas voulu tout prendre en charge. Maria a fait appel à un huissier et a établi un gros dossier avec photos et lettres recommandées envoyées tous azimuts.
Le pressing perd les vêtements
« Je n'en dormais plus la nuit… et ce n'était pas fini. Les vêtements, rideaux, housse de canapé portés dans un pressing sont revenus mal nettoyés, rétrécis… Et trois cartons de vêtements ont disparu. L'établissement me propose 500 € de dédommagement. Moi j'estime le préjudice à 2 000 €».
Des copines de la jeune femme lui ont prêté ou donné des vêtements. « Financièrement c'était déjà juste explique-telle. Je n'ai pas toujours eu du travail et en ce moment je ne suis qu'intérimaire. Ces vêtements me dépannent car l'hiver arrive… ».
Aucun recours envisageable
Une bataille d'expert a commencé. Maria Deao a fait appel à un avocat pour l'aider, lequel pourra assister sa cliente lors d'une expertise contradictoire. Mais l'assurance ne prendra pas en charge ses honoraire, prévient-elle dans un courrier. Lequel précise également que « l'origine du sinistre n'étant pas déterminée aucun recours n'est envisageable pour les frais restés à la charge de la sinistrée et qui, selon l'assurance ne se montent qu'à 970,19 euros !
« Ce n'est pas à moi de payer les pots cassés « soupire la jeune femme visiblement très éprouvée par cette situation.
Source : La Dépêche du Midi
L'incendie s'est déclaré au N° 27, en dessous de l'appartement de Maria de Fatima Deao, ici en médaillon. Photo DDM, J-M L«Je suis dégoûtée. Je ne suis pas responsable. J'ai fait une chute de tension… ». Maria de Fatima Deao est au bord des larmes quand elle nous raconte la galère qu'elle vit en ce moment et plus précisément depuis le mois de lundi 28 juillet.
Ce jour-là elle quitte son appartement N° 33, premier étage du 22 allée de la Moselle à Colomiers vers 23 heures. Quand elle revient vers 2 heures du matin, elle constate de suite qu'il fait chaud dans le séjour et qu'il règne une forte odeur de gaz. Le plafond est endommagé, il y a de la suie partout.
« Quand j'ai emménagé dans cet appartement, explique t-elle. Il était dans un état lamentable. Je l'ai remis à neuf. Et je le retrouvais complètement sinistré. Sur le coup j'en ai pleuré ».
Nettoyage à refaire
En fait, durant la nuit un incendie s'était déclaré dans l'appartement juste en dessous du sien, au N° 27. Le feu avait été rapidement circonscrit par les sapeurs-pompiers mais la fumée avait eu le temps de s'infiltrer à l'étage supérieur noircissant murs et plafond, s'insinuant dans tous les meubles et placard, rendant vêtements et vaisselle inutilisables.
La jeune femme a alerté l'assurance laquelle a dépêché une société de nettoyage. « Les employés n'avaient pas de matériel, raconte t-elle. Ils ont même utilisé un de mes torchons tout noir pour essuyer les verres. C'était affreux ».
Finalement elle a payé elle-même une autre société pour faire le travail. Pendant ce temps, elle a trouvé refuge chez des amis et a même dormi à l'hôtel.
« Chez moi c'était impossible. J'avais la gorge irritée. Je toussais. Je n'ai pu réintégrer mon appartement que le 3 septembre ».
L'assurance n'a pas voulu tout prendre en charge. Maria a fait appel à un huissier et a établi un gros dossier avec photos et lettres recommandées envoyées tous azimuts.
Le pressing perd les vêtements
« Je n'en dormais plus la nuit… et ce n'était pas fini. Les vêtements, rideaux, housse de canapé portés dans un pressing sont revenus mal nettoyés, rétrécis… Et trois cartons de vêtements ont disparu. L'établissement me propose 500 € de dédommagement. Moi j'estime le préjudice à 2 000 €».
Des copines de la jeune femme lui ont prêté ou donné des vêtements. « Financièrement c'était déjà juste explique-telle. Je n'ai pas toujours eu du travail et en ce moment je ne suis qu'intérimaire. Ces vêtements me dépannent car l'hiver arrive… ».
Aucun recours envisageable
Une bataille d'expert a commencé. Maria Deao a fait appel à un avocat pour l'aider, lequel pourra assister sa cliente lors d'une expertise contradictoire. Mais l'assurance ne prendra pas en charge ses honoraire, prévient-elle dans un courrier. Lequel précise également que « l'origine du sinistre n'étant pas déterminée aucun recours n'est envisageable pour les frais restés à la charge de la sinistrée et qui, selon l'assurance ne se montent qu'à 970,19 euros !
« Ce n'est pas à moi de payer les pots cassés « soupire la jeune femme visiblement très éprouvée par cette situation.
Source : La Dépêche du Midi
Re: Colomiers. Marina vit la galère depuis cinq mois
Comment peux t-on apporter notre soutien à Marina, quels sont ses besoins? si je peux, c'est avec plaisir que j'offre mon soutien.
Re: Colomiers. Marina vit la galère depuis cinq mois
Bravo Patricia....
Je vais essayer de voir si je trouve son numéro de téléphone.....Moi aussi, je veux bien lui apporter mon soutien....
Je te tiens au courant si j'ai des résultats....
Je vais essayer de voir si je trouve son numéro de téléphone.....Moi aussi, je veux bien lui apporter mon soutien....
Je te tiens au courant si j'ai des résultats....
Re: Colomiers. Marina vit la galère depuis cinq mois
Je n'ai pas trouvé son numéro de téléphone...j'ai donc du aller directement à la Dépêche....
J'ai les coordonnées de Maria......Je n'étale pas ici ses problèmes, ses difficultés et ses besoins....vous le comprendrez...
Si vous souhaitez avoir plus de précisions ou savoir comment lui venir en aide, n'hésitez pas à m'envoyer un MP ou encore m'appeler pour ceux et celles qui ont mon numéro
Pour info....en ma qualité de Présidente d'association de solidarité, nous allons lui donner un petit coup de pouce....
J'ai les coordonnées de Maria......Je n'étale pas ici ses problèmes, ses difficultés et ses besoins....vous le comprendrez...
Si vous souhaitez avoir plus de précisions ou savoir comment lui venir en aide, n'hésitez pas à m'envoyer un MP ou encore m'appeler pour ceux et celles qui ont mon numéro
Pour info....en ma qualité de Présidente d'association de solidarité, nous allons lui donner un petit coup de pouce....
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