AIRBUS......
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AIRBUS......
D'ici à deux ans, 1 000 personnes travailleront sur les chaînes d'assemblage de l'A350 XWB implantées à Colomiers. Hier, Tom Enders, le patron d'Airbus, a symboliquement posé la première pierre de cette future usine de 74 000 m2, où seront assemblés la voilure et le fuselage. Si aucun retard n'est pris par le constructeur, il faudra attendre 2012 pour le voir prendre son envol, un an avant la première livraison aux compagnies aériennes. « Nous pourrons livrer en temps et en heure, deux ans après avoir lancé le programme », estime d'ores et déjà Fabrice Brégier, son directeur général. De nouveaux modes de production doivent, en effet, permettre aux équipes de travailler en parallèle et de réduire de 30 % les délais entre le début de l'assemblage et la commercialisation.
Fort des 478 appareils déjà inscrits au carnet de commande, l'avionneur table sur un marché potentiel de 5 700 avions au cours des vingt prochaines années. « Au plus fort de la cadence nous devrions produire dix avions par mois », poursuit Fabrice Brégier. En 2016, près de 13 000 personnes dans le monde devraient ainsi travailler sur l'A350, dont près de mille ingénieurs installés sur Toulouse et une partie du personnel de l'usine Saint-Eloi, en charge des mâts. Dans un premier temps, le personnel travaillant sur cette nouvelle chaîne d'assemblage devrait être transféré des autres sites toulousains du constructeur. « Mais si le programme A330 continu à ce rythme de production, nous devrions être amenés à embaucher, au plus fort des cadences », souligne Fabrice Brégier. Pour autant, ces annonces ne rassurent pas les syndicats. « Heureusement que nous avons l'assemblage de l'A350, car les emplois qui auraient pu être créés grâce au carnet de commande l'ont été hors d'Europe et plus particulièrement hors de Toulouse. Depuis deux ans, nous avons perdu 15 000 emplois, soit par des licenciements, soit par des filialisations. Et les sous-traitants de Midi-Pyrénées délocalisent eux aussi pour récupérer les parts de marché », déplore Xavier Pétrachi, délégué syndical central CGT. En attendant, un secteur toulousain bénéficiera directement du lancement de l'A350 : le bâtiment. Près de 300 personnes vont travailler simultanément à la construction de cette usine, dont le coût est évalué à 140 millions d'euros.
Fort des 478 appareils déjà inscrits au carnet de commande, l'avionneur table sur un marché potentiel de 5 700 avions au cours des vingt prochaines années. « Au plus fort de la cadence nous devrions produire dix avions par mois », poursuit Fabrice Brégier. En 2016, près de 13 000 personnes dans le monde devraient ainsi travailler sur l'A350, dont près de mille ingénieurs installés sur Toulouse et une partie du personnel de l'usine Saint-Eloi, en charge des mâts. Dans un premier temps, le personnel travaillant sur cette nouvelle chaîne d'assemblage devrait être transféré des autres sites toulousains du constructeur. « Mais si le programme A330 continu à ce rythme de production, nous devrions être amenés à embaucher, au plus fort des cadences », souligne Fabrice Brégier. Pour autant, ces annonces ne rassurent pas les syndicats. « Heureusement que nous avons l'assemblage de l'A350, car les emplois qui auraient pu être créés grâce au carnet de commande l'ont été hors d'Europe et plus particulièrement hors de Toulouse. Depuis deux ans, nous avons perdu 15 000 emplois, soit par des licenciements, soit par des filialisations. Et les sous-traitants de Midi-Pyrénées délocalisent eux aussi pour récupérer les parts de marché », déplore Xavier Pétrachi, délégué syndical central CGT. En attendant, un secteur toulousain bénéficiera directement du lancement de l'A350 : le bâtiment. Près de 300 personnes vont travailler simultanément à la construction de cette usine, dont le coût est évalué à 140 millions d'euros.
Source : 20 minutes.
Dernière édition par Admin le Jeu 16 Avr - 16:11, édité 1 fois
Re: AIRBUS......
Airbus redevient n°1 mondial
A Colomiers, les dirigeants d'Airbus avaient un peu de mal à savourer leur victoire. Pourtant elle est, une fois de plus, éclatante : 777 commandes d'avions ont été moissonnées en 2008. Sans tenir comptes des annulations (123), le carnet d'ordres culminerait à 900 exemplaires.
Certes, c'est bien moins que les 1 341 commandes raflées en 2007 mais en ces temps de crise, un tel bilan relève du tour de force. « Comment es-tu arrivé à faire ça » a même glissé Tom Enders, le patron d'Airbus à son directeur commercial en dévoilant les chiffres. Ces 777 commandes (dont 472 A320) sont estimées à 100 milliards de dollars et propulsent Airbus de nouveau sur la première marche du podium devant son éternel rival Boeing. L'Américain n'a en effet affiché que 622 commandes en 2008. Et du côté des livraisons, la firme de Blagnac a pulvérisé son record avec 483 avions soit 30 de plus qu'en 2007. Dans ce chiffre, sont inclus les douze A380 livrés à Singapore Airlines, Qantas et Emirates.
deux nouvelles commandes d'A380
Et 2009 commence bien puisqu'hier la compagnie Air Austral a signé un protocole d'accord pour l'achat de deux A380 en version haute densité. La compagnie française embarquera 840 passagers dans le même avion pour relier La Réunion à la métropole française. « Nous attendons 10 commandes de superjumbos cette année » a par ailleurs dévoilé John Leahy, le directeur commercial. Côté livraisons, seuls 18 A380 sortiront de l'usine Jean-Luc Lagardère en 2009 au lieu des 21 prévus. Selon nos informations, Air France recevra le sien en mars ou avril prochain. Mais 2009 s'annonce bien plus difficile que le dernier exercice. Pour la première fois depuis plusieurs années, les livraisons d'appareils seront supérieures aux prises de commandes. En 2009, Airbus compte livrer plus de 483 appareils. Les ventes, elles, devraient se situer entre 300 et 400 avions. Mais Fabrice Brégier se veut rassurant : « c'est vrai que nos clients ont du mal à trouver des financements pour les avions neufs mais nous avons encore 3 700 avions à livrer, ce qui nous donne six à sept ans de visibilité » déclare le numéro deux de l'avionneur. Toutefois, ces agréables perspectives n'ont pas empêché les dirigeants d'Airbus d'emboîter le pas de Louis Gallois, patron d'EADS qui évoquait lundi des possibles réductions d'emplois si la crise s'aggravait. Airbus emploie actuellement 25 000 intérimaires et sous-traitants in situ en Europe. « Nous avons donc des marges de manœuvre en 2009 » glissait Fabrice Brégier. Pourtant Tom Enders, n'entend pas réduire la voilure : « notre intention n'est pas de réduire les cadences de production » a-t-il lancé.
Re: AIRBUS......
Une usine géante pour l'A 350
Le site accueillera plus de 1000 personnes. Airbus construit actuellement à Colomiers la chaîne d'assemblage final de l'A350 XWB son nouveau gros-porteur très performant. Sa mise en ligne est prévue en 2013.
Cette nouvelle usine d'une valeur de 140 millions d'euros constituera le hall d'assemblage final le plus éco-efficient d'Airbus. Elle emploiera plus d'un millier de personnes lorsqu'elle sera pleinement opérationnelle.
Les nouvelles installations d'une surface de 74.000 m² abriteront les premières étapes de l'assemblage à savoir la jonction de la voilure et du fuselage. Les essais et l'aménagement de la cabine seront ensuite réalisés au sein de l'usine A330/A340 toute proche.
Une grande partie des besoins en électricité des bâtiments sera assurée grâce à des panneaux solaires à cellules photovoltaïques couvrant plus de la moitié des 44.000 m² de toiture plate. L'énergie ainsi créée sera équivalente à celle nécessaire à l'éclairage de 83.000 m² de bureaux.
L'éclairage par lumière naturelle a aussi été privilégié dans les halls avions afin d'améliorer le confort de travail et de diminuer le temps de fonctionnement des éclairages et donc de la consommation électrique. La surface des fenêtres, des panneaux en polycarbonate et des toitures skydom (voûtes) représenteront plus de 6.300 m².
200 personnes sur le chantier
La partie dédiée aux halls avions représente 53.000 m² auxquels s'ajoutent 21.000 m² de bâtiments annexes destinés à recevoir la logistique, les magasins, les ateliers et bureaux. Le bâtiment en forme de L mesurera 300 m sur sa plus longue façade et 280 m sur sa plus petite, avec une hauteur maximale de 35 mètres au niveau du poste d'assemblage principal.
Pour les travaux de terrassement, près de 10.000 m3de matériaux présents sur le site seront récupérés. Le taxiway par exemple, où sera érigé le bâtiment, sera raboté. La matière décapée sera concassée puis réutilisée dans la nouvelle construction.
Le nombre de personnes travaillant sur le chantier sera de trois cents en période de pointe avec une moyenne de 150 à 200 sur 2009 et 2010.Grâce à cette nouvelle usine, le processus complet de production depuis le début de l'assemblage final jusqu'à la livraison au client, durera deux mois et demi, ce qui représente une réduction des délais de 30 %.
Nouvelle famille de gros porteurs
L'A 350 XWB est une nouvelle famille de gros-porteurs de moyenne capacité.
À compter de 2013, ces nouveaux appareils répondront aux exigences de rentabilité des opérations moyen/long courriers des compagnies aériennes. L'A 350-800 d'une autonomie de 15 380 km pourra transporter 270 passagers dans une configuration tri-classe. L'A 350-900 avec 314 sièges et l'A 350-1000 avec 350 sièges offriront des performances long courriers similaires.
Le nouvel avion offre une cabine très silencieuse et extrêmement confortable. Avec un diamètre de fuselage de 5,58 m d'un accoudoir à l'autre, elle est plus large de 12,7 cm par rapport à celle de son concurrent le plus direct. les passagers bénéficieront de davantage de hauteur sous plafond, de hublots panoramiques plus larges et de coffre à bagages plus spacieux. Les équipages pourront se reposer dans des compartiments situés e dehors de la cabine passagers et au dessus de celle-ci.
Source : La Dépêche du Midi
Re: AIRBUS......
Cette nouvelle usine est la plus « verte » jamais construite par Airbus.
« Pour ce projet, la principale contrainte était l’environnement. L’espace réduit proche de l’aéroport a du être optimisé et organisé de façon logique pour accueillir des bâtiments géants », explique Nathalie Donze, une des architectes du projet. La partie dédiée aux halls d’avions représente 53000 m². Le bâtiment, en forme L, mesurera 300m sur sa plus longue façade et 280 m pour la base du L. Son point le plus haut se situe à 35 m au niveau du poste d’assemblage final. 21000 m² de bâtiment annexes seront destinés à accueillir la logistique, les magasins, les ateliers et les bureaux. Aux heures de pointes, près de 250 personnes travailleront sur le chantier de l’usine la plus éco-efficiente d’Airbus.
22000m² de panneaux solaires
Lors des travaux de terrassement, 10000 m3 de matériaux présents sur le site, comme le béton, seront recyclés et réutilisés sur le chantier. Patrick Vaquer, chef de l’infrastructure chez Airbus, souligne le caractère écologique du bâtiment : « La moitié des 44000 m² de toiture sera équipée de panneaux solaires à cellules photovoltaïques ». Le bâtiment produira donc 55% de l’énergie dont il aura besoin pour fonctionner.
L'éclairage par lumière naturelle a aussi été privilégié dans les halls avions afin d'améliorer le confort de travail et de diminuer le temps de fonctionnement des éclairages et la consommation électrique. La surface des fenêtres, des panneaux en polycarbonate et des toitures skydom (voûtes) représenteront plus de 6300 m².
Plus de 1000 employés
« La mise en place des fondations se déroule sans encombre. L’usine devrait être livrée dans les délais », se félicite Patrick Vaquer. La fin du chantier est prévue pour le dernier trimestre 2010. Lorsque l’usine sera pleinement opérationnelle, plus de 1000 employés travailleront sur le site.
Quand la production aura atteint son plein rendement, le processus complet, de l’assemblage final jusqu’à la livraison au client, durera deux mois et demi. Les patrons d’Airbus espèrent ainsi une réduction des délais de 30%. En 2013, Airbus espère voir sortir de sa nouvelle usine 13 Airbus A350 par mois. Pour cela il faudra que le nouvel avion ultramoderne de chez Airbus ne connaisse pas les mêmes déboires que ses grands frères l’A400M et l’A380.
Avion gros porteur : un créneau stratégique
Pour Airbus, l’A350 est un appareil stratégique destiné à concurrencer directement le Dreamliner de l'américain Boeing sur le créneau très porteur des appareils de 250 à 350 places. Les nombreuses innovations en terme d’aérodynamique, de conception et de structure permet à l’Airbus A350 de réduire de 25% sa consommation en carburant. Pour séduire les acheteurs potentiels, le nouvel avion se doit de se montrer à la hauteur des exigences des compagnies aériennes en matière d’innovation et d’économie de carburant. A ce jour, 478 avions sont commandés par 29 clients différents. En 2008, 119 commandes d’A350 ont été annulées suite aux problèmes de livraison de l’A380. Le premier vol d’essai est prévu pour 2012 et les premières livraisons en 2013.
« Pour ce projet, la principale contrainte était l’environnement. L’espace réduit proche de l’aéroport a du être optimisé et organisé de façon logique pour accueillir des bâtiments géants », explique Nathalie Donze, une des architectes du projet. La partie dédiée aux halls d’avions représente 53000 m². Le bâtiment, en forme L, mesurera 300m sur sa plus longue façade et 280 m pour la base du L. Son point le plus haut se situe à 35 m au niveau du poste d’assemblage final. 21000 m² de bâtiment annexes seront destinés à accueillir la logistique, les magasins, les ateliers et les bureaux. Aux heures de pointes, près de 250 personnes travailleront sur le chantier de l’usine la plus éco-efficiente d’Airbus.
22000m² de panneaux solaires
Lors des travaux de terrassement, 10000 m3 de matériaux présents sur le site, comme le béton, seront recyclés et réutilisés sur le chantier. Patrick Vaquer, chef de l’infrastructure chez Airbus, souligne le caractère écologique du bâtiment : « La moitié des 44000 m² de toiture sera équipée de panneaux solaires à cellules photovoltaïques ». Le bâtiment produira donc 55% de l’énergie dont il aura besoin pour fonctionner.
L'éclairage par lumière naturelle a aussi été privilégié dans les halls avions afin d'améliorer le confort de travail et de diminuer le temps de fonctionnement des éclairages et la consommation électrique. La surface des fenêtres, des panneaux en polycarbonate et des toitures skydom (voûtes) représenteront plus de 6300 m².
Plus de 1000 employés
« La mise en place des fondations se déroule sans encombre. L’usine devrait être livrée dans les délais », se félicite Patrick Vaquer. La fin du chantier est prévue pour le dernier trimestre 2010. Lorsque l’usine sera pleinement opérationnelle, plus de 1000 employés travailleront sur le site.
Quand la production aura atteint son plein rendement, le processus complet, de l’assemblage final jusqu’à la livraison au client, durera deux mois et demi. Les patrons d’Airbus espèrent ainsi une réduction des délais de 30%. En 2013, Airbus espère voir sortir de sa nouvelle usine 13 Airbus A350 par mois. Pour cela il faudra que le nouvel avion ultramoderne de chez Airbus ne connaisse pas les mêmes déboires que ses grands frères l’A400M et l’A380.
Avion gros porteur : un créneau stratégique
Pour Airbus, l’A350 est un appareil stratégique destiné à concurrencer directement le Dreamliner de l'américain Boeing sur le créneau très porteur des appareils de 250 à 350 places. Les nombreuses innovations en terme d’aérodynamique, de conception et de structure permet à l’Airbus A350 de réduire de 25% sa consommation en carburant. Pour séduire les acheteurs potentiels, le nouvel avion se doit de se montrer à la hauteur des exigences des compagnies aériennes en matière d’innovation et d’économie de carburant. A ce jour, 478 avions sont commandés par 29 clients différents. En 2008, 119 commandes d’A350 ont été annulées suite aux problèmes de livraison de l’A380. Le premier vol d’essai est prévu pour 2012 et les premières livraisons en 2013.
Re: AIRBUS......
La tension remonte chez Airbus. Comme chaque année au moment des négociations annuelles sur les salaires, les Airbusiens doivent monter au créneau pour se faire entendre. Hier, les usines Airbus ont essuyé un débrayage surprise pour protester sur le niveau des rémunérations prévues par la direction. La colère a été déclenchée par une lettre envoyée à chaque salarié pour les informer que la prime de participation qui va être versée, s'élève à 140 € net pour un compagnon et à « 250 € en moyenne par salarié », selon Jacques Rocca, porte-parole d'Airbus France. « Mais il faut comparer cette somme à la participation versée dans les autres filiales d'EADS, s'énerve un salarié. 1 900 € chez Astrium et même 2 600 € chez ATR. à côté de ça, on entend tous les jours des patrons qui touchent des millions ! »
Reçus par la direction
Résultat : spontanément 300 à 400 salariés de la chaîne d'assemblage A330 et A340 de Colomiers ont débrayé jusqu'à ce qu'ils soient reçus par leur directeur. Le mouvement s'est répandu comme une traînée de poudre entraînant les usines de Saint-éloi et Jean-Luc Lagardère à Toulouse, dans de nouveaux débrayages. Du côté de la direction d'Airbus, on fait valoir que les salariés bénéficieront d'une augmentation de 3,2 % (avant la grève, elle devait être de 2,9 %) et d'une prime d'intéressement de 1 590 € pour tous. « Le calcul de la prime de participation, elle, dépend de la loi. C'est strictement en fonction des résultats économiques de la société que le calcul s'effectue » plaide Jacques Rocca. Il n'empêche, les Airbusiens demandent l'équité de traitement entre les différentes filiales d'EADS. Pour l'instant, la direction ne semble pas prête à faire un geste en attribuant une prime exceptionnelle comme c'était le cas en 2007, lorsque la prime de 2,80 € par salarié avait déclenché le feu social. Au final Airbus avait consenti une rallonge de 800 € par salarié.
Cacophonie sur l'A400 M
Alors que Tom Enders, PDG d'Airbus, déclarait au site de l'hebdomadaire allemand « Der Spiegel » qu'Airbus pourrait abandonner le programme A400 M, EADS a rectifié le tir en se déclarant « pleinement engagé dans sa construction ». De son côté, Hervé Morin, le ministre de la Défense a assuré que la France voulait la poursuite du programme.
La quasi faillite d'ILFC inquiète Blagnac
La crise n'épargne pas les clients d'Airbus. Les compagnies aériennes peinent à remplir leurs avions. Les sièges en classe affaires ne font plus recette, les hommes d'affaires décidant de voyager en classe économique ou plus du tout. Dans ce contexte, le carnet de commande d'Airbus depuis le début de l'année n'est pas en grande forme. Désormais les annulations dépassent les commandes pour l'avionneur. Du 1er janvier au 28 février, Airbus affiche 6 commandes et 14 annulations. Les grands loueurs d'avions, tels les Américains GECAS et ILFC, qui, lors des difficultés du secteur aérien après les attentats du 11 septembre 2001, avaient pris à leur charge des commandes d'appareils de compagnies pour les leur relouer ensuite, n'ont pas pu réitérer cette pratique à cause de la faiblesse du système financier.
Plus inquiétant encore, ILFC, premier client d'Airbus est en situation de quasi-faillite. Filiale de l'assureur américain AIG actuellement dans la tourmente, le loueur d'avions risque de se retrouver confronté rapidement à une crise de liquidités menaçant sa survie. La société révèle sa fragilité en préambule de son rapport annuel en déclarant : « Sans soutien additionnel d'AIG ou de financement garanti d'une tierce partie, il pourrait y avoir à l'avenir des doutes sur notre capacité à continuer comme entreprise. » Le financement est actuellement assuré jusqu'à fin avril mais au-delà, rien n'est moins sûr. Le groupe californien confirme avoir pu poursuivre ses activités en mars grâce à un prêt de 800 millions de dollars de sa maison-mère. Pour avril, AIG a accepté d'apporter 900 millions de dollars supplémentaires.
Par ailleurs, Emirates, la compagnie de Dubaï, qui a commandé 58 A380 rencontre actuellement des difficultés. Elle serait en discussion avec Airbus pour un report de livraison de plusieurs gros-porteurs A380 même si ni Airbus, ni la compagnie ne souhaitent confirmer cette information.
Reçus par la direction
Résultat : spontanément 300 à 400 salariés de la chaîne d'assemblage A330 et A340 de Colomiers ont débrayé jusqu'à ce qu'ils soient reçus par leur directeur. Le mouvement s'est répandu comme une traînée de poudre entraînant les usines de Saint-éloi et Jean-Luc Lagardère à Toulouse, dans de nouveaux débrayages. Du côté de la direction d'Airbus, on fait valoir que les salariés bénéficieront d'une augmentation de 3,2 % (avant la grève, elle devait être de 2,9 %) et d'une prime d'intéressement de 1 590 € pour tous. « Le calcul de la prime de participation, elle, dépend de la loi. C'est strictement en fonction des résultats économiques de la société que le calcul s'effectue » plaide Jacques Rocca. Il n'empêche, les Airbusiens demandent l'équité de traitement entre les différentes filiales d'EADS. Pour l'instant, la direction ne semble pas prête à faire un geste en attribuant une prime exceptionnelle comme c'était le cas en 2007, lorsque la prime de 2,80 € par salarié avait déclenché le feu social. Au final Airbus avait consenti une rallonge de 800 € par salarié.
Cacophonie sur l'A400 M
Alors que Tom Enders, PDG d'Airbus, déclarait au site de l'hebdomadaire allemand « Der Spiegel » qu'Airbus pourrait abandonner le programme A400 M, EADS a rectifié le tir en se déclarant « pleinement engagé dans sa construction ». De son côté, Hervé Morin, le ministre de la Défense a assuré que la France voulait la poursuite du programme.
La quasi faillite d'ILFC inquiète Blagnac
La crise n'épargne pas les clients d'Airbus. Les compagnies aériennes peinent à remplir leurs avions. Les sièges en classe affaires ne font plus recette, les hommes d'affaires décidant de voyager en classe économique ou plus du tout. Dans ce contexte, le carnet de commande d'Airbus depuis le début de l'année n'est pas en grande forme. Désormais les annulations dépassent les commandes pour l'avionneur. Du 1er janvier au 28 février, Airbus affiche 6 commandes et 14 annulations. Les grands loueurs d'avions, tels les Américains GECAS et ILFC, qui, lors des difficultés du secteur aérien après les attentats du 11 septembre 2001, avaient pris à leur charge des commandes d'appareils de compagnies pour les leur relouer ensuite, n'ont pas pu réitérer cette pratique à cause de la faiblesse du système financier.
Plus inquiétant encore, ILFC, premier client d'Airbus est en situation de quasi-faillite. Filiale de l'assureur américain AIG actuellement dans la tourmente, le loueur d'avions risque de se retrouver confronté rapidement à une crise de liquidités menaçant sa survie. La société révèle sa fragilité en préambule de son rapport annuel en déclarant : « Sans soutien additionnel d'AIG ou de financement garanti d'une tierce partie, il pourrait y avoir à l'avenir des doutes sur notre capacité à continuer comme entreprise. » Le financement est actuellement assuré jusqu'à fin avril mais au-delà, rien n'est moins sûr. Le groupe californien confirme avoir pu poursuivre ses activités en mars grâce à un prêt de 800 millions de dollars de sa maison-mère. Pour avril, AIG a accepté d'apporter 900 millions de dollars supplémentaires.
Par ailleurs, Emirates, la compagnie de Dubaï, qui a commandé 58 A380 rencontre actuellement des difficultés. Elle serait en discussion avec Airbus pour un report de livraison de plusieurs gros-porteurs A380 même si ni Airbus, ni la compagnie ne souhaitent confirmer cette information.
Re: AIRBUS......
Airbus craint le trou d'air
L'Australien Qantas a reporté la livraison de quatre A380. 2009 s'annonce difficile.
Qatar avait commandé 80 A350 XWB en 2007. D.RLe salon du Bourget 2009 qui se tiendra à partir du 15 juin prochain ne sera pas un grand cru pour l'aéronautique mondiale. Frappées par la crise, les compagnies aériennes peinent à remplir leurs avions alors qu'elles avaient commandé massivement des flottes entières d'appareils à Airbus et à Boeing (lire ci-dessous). Conséquence immédiate : elles reportent ou annulent des commandes. Hier, la compagnie australienne Qantas qui a commandé vingt A380 a annoncé avoir demandé un report de livraison portant sur quatre superjumbos et douze Boeing 737. La compagnie supprimera aussi 1 750 emplois pour faire face à la crise.
Au siège d'Airbus à Blagnac on confirme l'information en relativisant : « Nous avons bien pris en compte cette demande et continuons à aider nos clients à passer la crise actuelle en trouvant les meilleures solutions » précisait hier une porte-parole. En revanche, la durée du report reste confidentielle et « du ressort des relations commerciales avec Qantas » confie-t-on chez Airbus. Même si l'A380 affiche toujours un carnet de commandes de 200 appareils auprès de seize compagnies, cette nouvelle commence à faire douter chez les salariés. « Ce n'est pas la première fois qu'un client reporte une commande cette année. Faudrait pas que ça devienne une habitude sinon on finira par le sentir dans le rythme de production » confie un Airbusien. En effet Air France a déjà annoncé le report de livraison de deux A380 alors que le mois dernier Emirates, le plus gros client de l'A380 avec 58 commandes, aurait discuté de retarder la livraison de plusieurs très gros porteurs.
Même Louis Gallois, patron d'EADS, avait déclaré qu'Airbus était « plus sous pression concernant les reports de commandes » lors de la présentation des résultats annuels du groupe. Au-delà des reports, ce sont les annulations que craint le plus Airbus. Pas question d'avoir des avions neufs stockés sur les taxiways sans client. Mais il est loin le temps des « queues blanches », ces appareils invendus qu'Airbus parquait au début de son histoire.
Pour l'instant, le carnet de commandes n'est pas brillant : seulement huit commandes nettes (22 ventes et 14 annulations). Boeing fait encore moins bien avec 32 annulations pour 28 commandes.
Encore 3 600 avions à livrer
Si les ventes sont à la peine, heureusement les livraisons se portent bien… pour l'instant. L'an dernier Airbus a livré 483 appareils et compte en sortir autant de ses usines cette année, « voire peut-être un peu plus » glisse un cadre au siège de Blagnac. Pour 2009 et 2010, le carnet de livraisons d'Airbus s'élève à 980 appareils. Il est en majeure partie constitué du best seller de la gamme, l'A320. Un appareil commandé en masse par les compagnies low cost et par les opérateurs chinois. Deux marchés qui résistent le mieux à la crise. Le carnet de livraisons d'Airbus apparaît ainsi assez bien protégé contre des vagues d'annulations massives.
Sur les chaînes de l'avionneur à Colomiers, le moral des compagnons n'est pas affecté. « On a plus de 3 600 avions à livrer. Même si on fait face à des reports, ce ne sont pas des annulations » confie un salarié de l'usine Clément Ader qui assemble les long-courriers A330 et A340. Les sous-traitants ne voient pas non plus les cadences baisser. Ce n'est en effet qu'en octobre qu'Airbus baissera ses cadences de 36 à 34 A320 par mois.
Les méga commandes sont raresLes années 2007 et 2008 ont été les meilleures de l'histoire des ventes d'Airbus. L'avionneur européen avait moissonné 1 341 commandes en 2007 et 777 en 2008. Cette année Airbus a prévenu que de tels niveaux n'étaient pas envisageables. L'avionneur de Blagnac s'attend à 300 à 400 nouvelles commandes brutes en 2009. Les valeurs brutes signifient qu'il faudra encore retirer toutes les annulations pour atteindre les ventes nettes.
bourget : une commande de qatar airways
Bien en dessous des résultats des années passées, cet objectif est considéré malgré tout comme un « défi » par Airbus compte tenu de la crise. Le renfort pourrait une fois de plus venir du Moyen-Orient. En effet, malgré la baisse du trafic passager, la compagnie Qatar Airways pense passer une commande en juin au cours du salon du Bourget. En revanche nul ne dit qui d'Airbus ou de Boeing raflera la mise. Mais les liens entre Blagnac et la compagnie d'Abu Dhabi sont forts puisqu'en 2007 elle avait déjà commandé 80 exemplaires du nouvel A350 XWB d'un seul coup de crayon en ajoutant trois A380 de plus.
Fin 2007, c'était au tour de la compagnie Emirates basée à Dubaï de préférer l'A350 à son rival, le Boeing 787. Elle en avait acheté 70 exemplaires d'un coup auxquels s'ajoutent pas moins de 50 options. Dans la région du golfe arabo-persique, Airbus tient la corde face à son rival Boeing. On peut donc espérer que ces fondamentaux serviront dans la commande qu'annoncera Qatar Airways au Bourget.
John Leahy, le directeur commercial d'Airbus, s'attend cependant à une reprise du trafic aérien dès 2010 avec un net rebond à partir de 2011. C'est ce que le manager a annoncé aux analystes financiers début avril à l'occasion d'un briefing. Un scénario optimiste qu'on aimerait croire.
Source : La Dépêche du Midi
Re: AIRBUS......
Aéronautique. « Se battre ensemble pour que Midi-pyrénées reste la capitale de l’aéronautique et de l’espace …. »
Source : La Dépêche du Midi
Dans ce contexte de crise financière mondiale, comment réagit le secteur aéronautique ? Nous avons interrogé Jean-Marc Thomas, Président délégué d'Airbus France et Président d'Aerospace Valley, qui nous parle également de l'avancement des grands projets structurants et des perspectives du secteur en Midi Pyrénées.
Où en sont les grands projets aéronautiques développés en Midi-Pyrénées ? Tout d'abord je voudrais rappeler le chemin parcouru par Airbus depuis sa création. En 35 ans de carrière, en terme de cadence j'ai connu un avion assemblé par mois, un avion par semaine, un avion par jour ouvrable, un avion par jour calendaire et en 2008 plus de 450 appareils auront été livrés. L'aéronautique est et restera un secteur porteur pendant de nombreuses années…. D'ailleurs pour l'heure, les grands projets aéronautiques menés en Midi-Pyrénées continuent d'avancer. Le chantier de construction de la chaîne d'assemblage A350 est sur le point de démarrer et la pose de la première pourrait s'effectuer d'ici la fin de l'année. Cette nouvelle structure regroupera près de 1 000 emplois, lorsque cette chaîne d'assemblage connaîtra sa montée en cadence. Autre projet porteur, TARMAC à Tarbes, il s'agit du centre de déconstruction d'avions civils et militaires ; la construction du hall est quasiment finie et l'inauguration pourrait être organisée en janvier prochain. Par ailleurs, une zone pour stocker une vintaine d'avion est déjà disponible et l'entrée en phase d'exploitation industrielle est prévue pour début 2009. Enfin à ces deux grands projets structurants dans notre région, il convient d'ajouter ceux déployés actuellement dans le cadre du pôle de compétitivité Aerospace Valley, avec dernièrement le lancement de Défi Composite qui a obtenu l'accord de la Commission Européenne pour le financement partiel de son programme. Ce grand projet transversal va permettre la mise en synergie des grandes filières que sont l'aéronautique, l'automobile, le ferroviaire et le nautisme. Les principaux pilotes de ce programme sont Airbus, Aircelle, Latécoère, Ratier Figeac, Sora Composites, Alstom Transport et Sirena Voile,d'une durée de 4 ans, l' effort de recherche représente 137 millions d'euros, dont 40 % sont issus de financements publics et européens.
Qu'en est-il pour Airbus, du point de vue des cadences de production de ses avions ? Contrairement à ce que l'on a pu lire ou entendre ici ou là, Airbus n'envisage pas de réduire ses cadences, mais prévoit de ralentir l'augmentation de sa production, notamment en faisant des paliers. Aujourd'hui, en raison du contexte actuel nous avons décidé de marquer un premier palier à cadence 36, avant de passer à une cadence 38, puis à 40 pour la famille A320. La situation financière mondiale extrêmement délicate qui provoque quelques soubressauts auprès des compagnies aériennes nous a conduit à prendre cette décision. Un certain nombre d'entre elles rencontre aujourd'hui des difficultés pour obtenir de la part des banques les financements nécessaires à leur développement. D'autre part, il faut voir que la montée en cadence énergique menée jusqu'ici par Airbus est étroitement liée aux efforts soutenus par notre supply chain (chaîne de sous-traitants). Efforts rendus possibles notamment grâce aux emprunts accordés par les banquiers à nos partenaires et fournisseurs, emprunts plus difficiles à obtenir dans la conjoncture actuelle. Aussi, fort de ce constat, avec un carnet de commandes de 3 500 avions qui, même s'il se trouvait amputé de quelques défections qui pour le moment se manifestent plutôt sous la forme de reports, Airbus a jugé plus prudent de ralentir l'augmentation de ses cadences. Concrètement, pour la famille single aisle (A320) il s'agit de maintenir un pallier à une cadence 36 que nous atteindrons d'ailleurs en 2010 et pour la famille long range (A340) de marquer un pallier à une cadence 10 en 2010, sachant qu'aujourd'hui nous sommes à une cadence de 8,6.
Dans le contexte actuel, quelles sont les perspectives de développement du pôle de compétitivité Aerospace Valley que vous présidez ? Parmi les projets développés dans le cadre du pôle Aerospace Valley, Aerospace Campus reste le projet phare. Il s'agit de constituer à Toulouse le plus grand campus universitaire européen dans le domaine de l'aéronautique, de l'espace et des systèmes embarqués et de lui donner une plus forte lisibilité internationale. Ce projet s'appuie notamment sur l'existant autour du site de Rangueil, sur trois des quatre grandes écoles françaises d'ingénieurs spécialisées dans l'aéronautique et sur la présence de laboratoires de recherche prestigieux. D'autre part, Toulouse et Midi-Pyrénées ont gagné deux appels à concours importants pour la mise en oeuvre de ce campus (le RTRA/ STAE plan campus). De plus, la mise à disposition par le Grand Toulouse de 36 hectares sur la zone de Montaudran nous permet d'envisager l'extension du campus et ainsi de favoriser l'arrivée de nouvelles activités scientifiques et de recherche, de mettre en place l'institut Clément Ader, d'ouvrir le MBA de l'aéronautique et de l'espace et à terme de déplacer l'ENSICA, etc…
En Midi-Pyrénées, le secteur aéronautique est-il bien armé pour faire face à la crise ? D'un côté, on peut considérer que notre région est bien armée pour faire face à cette période de crise, notamment parce qu'elle est adossée à un vivier de compétences, de savoir faire, d'entreprises, de produits, de technologies. Mais d'un autre côté, je pense qu'elle pourrait être plus dynamique, plus agressive, plus conquérante. Nous devons continuer à nous battre tous ensemble sur ce territoire, du 1 er au 31 décembre, d'année en année. Aujourd'hui Midi-Pyrénées et Toulouse représentent la capitale de l'aéronautique et de l'espace, mais pour autant rien n'est jamais acquis et il ne faudrait pas que des problèmes conjoncturels temporaires viennent obscurcir l'horizon, de ce que devrait être encore pour les 20 à 30 ans à venir le pilier majeur de l'économie de notre région.
Recueillis par Sylvie Lagarrigue-Berger
AEROSPACE VALLEY EN QUELQUES CHIFFRES
. 530 entreprises adhérentes
. 212 projets de recherche labellisés
. 450 millions d'euros de financement de recherche, dont 203 millions d'euros sont des financements publics, avec 28 millions d'euros issus des collectivités locales et territoriales.
. 28 projets structurants sur les deux régions Midi-Pyrénées et Aquitaine (représentant plus d'un milliard d'euros de développement).
Source : La Dépêche du Midi
Re: AIRBUS......
La maquette de l'A380 est ouverte au grand public !
Dans le courant du mois de juin, la nouvelle maquette ou « mokup », de l’Airbus A380 sera ouverte au grand public sur le site d’Airbus à Blagnac.
Il s’agit d’une association entre Airbus et Taxiway, pour permettre au grand public de visiter cet avion nouvelle génération.
Une visite complète de l’A380 est prévue à cet effet, à savoir 3 étapes :
la « télémesure » (système d’antennes qui aide les ingénieurs à tester l’A380 en plein vol)
le « Belvédère » (lieu de l’assemblage de l’A380)
A l’intérieur du hangar, ils auront la possibilité de découvrir les différentes étapes de montage de l’avion en direct et de manière plus poussée grâce à une vidéo.
la maquette de l’A380. Les visiteurs pourront entrer dans une partie de l'A380 plus vrai que nature. On peut donc y trouver des suites en Première classe, des douches, une cuisine ou encore des bureaux individuels permettant plus d’intimité.
Les principaux objectifs de l’A380 est de désengorger les aéroports internationaux tels que, Paris ou New-York et de permettre aux usagers de se déplacer dans de meilleures conditions.
Grâce à la maquette, Airbus Visit et Taxiway attendent 150 000 visiteurs par an. Il s’agit pour les deux entreprises de réaliser du tourisme de découverte technologique.
Les visiteurs pourront « respirer l’odeur de l’aéronautique » !
Re: AIRBUS......
Plus d’un an après sa première livraison, Airbus Corporate Jet Centre (ACJC) vient d’aménager une troisième cabine haut de gamme pour un Airbus A319 d’un client fortuné.
Voilà un service que Nicolas Sarkozy, qui a opté récemment pour un A330 présidentiel n’aurait pas renié. La division Airbus Corporate Jet Centre aménage l’intérieur des avions aux goûts de ses clients. Elle vient ainsi de livrer son troisième appareil, destiné à un client privé et opéré par Comlux.
Suivez le guide : cet Airbus A319 "ACJ" présente un intérieur VIP incluant une partie « lounge », une chambre privée et une salle de bain. Cet avion d’affaires est l’un des rares à pouvoir accueillir jusqu’à 30 personnes - VIP, invités et membres d’équipage.
De plus, cette cabine comprend des tables et des sièges entièrement électriques, des écrans tactiles nouvelle génération, un système électronique haut de gamme incluant les communications par satellite (télévision, téléphonie et Internet), l’audio et vidéo à la demande, ainsi qu’un accès Wifi. Parmi les nombreux autres équipements embarqués, une caméra fixée sur la dérive de l’appareil permet aussi aux passagers de suivre en image leur vol.
Un carnet de commandes complet jusqu’en 2011
Expert dans l’aménagement de cabines VIP et de services associés pour la famille Airbus Corporate Jet, Airbus Corporate Jet Centre bénéficie, depuis sa création en juillet 2007, du soutien de ses deux actionnaires : Airbus, et Comlux, opérateur international de jets VIP et designer de cabines haut de gamme.
Basée à Colomiers, cette entité compte parmi les six centres d’aménagement cabine au monde approuvés par Airbus. A l’heure actuelle, l’ACJC a signé un total de 10 contrats d’aménagement de cabine avec des clients VIP en provenance d’Asie, d’Europe et du Moyen-Orient, affichant ainsi un carnet de commandes complet jusqu’en 2011.
Voilà un service que Nicolas Sarkozy, qui a opté récemment pour un A330 présidentiel n’aurait pas renié. La division Airbus Corporate Jet Centre aménage l’intérieur des avions aux goûts de ses clients. Elle vient ainsi de livrer son troisième appareil, destiné à un client privé et opéré par Comlux.
Suivez le guide : cet Airbus A319 "ACJ" présente un intérieur VIP incluant une partie « lounge », une chambre privée et une salle de bain. Cet avion d’affaires est l’un des rares à pouvoir accueillir jusqu’à 30 personnes - VIP, invités et membres d’équipage.
De plus, cette cabine comprend des tables et des sièges entièrement électriques, des écrans tactiles nouvelle génération, un système électronique haut de gamme incluant les communications par satellite (télévision, téléphonie et Internet), l’audio et vidéo à la demande, ainsi qu’un accès Wifi. Parmi les nombreux autres équipements embarqués, une caméra fixée sur la dérive de l’appareil permet aussi aux passagers de suivre en image leur vol.
Un carnet de commandes complet jusqu’en 2011
Expert dans l’aménagement de cabines VIP et de services associés pour la famille Airbus Corporate Jet, Airbus Corporate Jet Centre bénéficie, depuis sa création en juillet 2007, du soutien de ses deux actionnaires : Airbus, et Comlux, opérateur international de jets VIP et designer de cabines haut de gamme.
Basée à Colomiers, cette entité compte parmi les six centres d’aménagement cabine au monde approuvés par Airbus. A l’heure actuelle, l’ACJC a signé un total de 10 contrats d’aménagement de cabine avec des clients VIP en provenance d’Asie, d’Europe et du Moyen-Orient, affichant ainsi un carnet de commandes complet jusqu’en 2011.
Re: AIRBUS......
menaces pour 2010
Le PDG de l'avionneur a déclaré qu'il n'excluait pas une nouvelle baisse de la production à cause de la crise.
Le patron d'Airbus ne cache plus ses inquiétudes concernant l'an prochain. Si en 2009, le nombre de livraisons sera aussi élevé qu'en 2008 soit près de 483 appareils, l'an prochain sera bien plus difficile à cause de la crise. à tel point que Tom Enders a prévenu hier dans une interview au Wall Street Journal : « Je n'exclus certainement pas que nous puissions abaisser encore notre production ». Un nouveau signal qui fait suite à une précédente annonce de gel de la montée en cadence. Les long-courriers, type A330 et A340 devaient originellement monter à 10 avions par mois mais ont été maintenus à 8,5. Par ailleurs, le best-seller de la gamme Airbus, l'A320, va baisser de cadence dès le mois prochain. Le nombre d'avions produits par mois va passer de 36 à 34 appareils dont 17 fabriqués à Toulouse. L'autre moitié sortant de l'usine de Hambourg.
Si baisse de cadence il devait y avoir, le monocouloir d'Airbus pourrait passer à 32 exemplaires par mois. Drew McGill, le directeur marketing du grand rival Boeing qui était à Toulouse cette semaine ne pense pas que l'avionneur américain baisse ses cadences. « Pour notre Boeing 737 (NDLR : le concurrent direct de l'A320), nous n'avions pas monté les cadences de production comme a pu le faire Airbus. Nous sommes restés à 32 et avec le recul c'était la bonne décision » a-t-il déclaré. Apparemment au siège d'Airbus, la direction n'envisage pas d'amélioration avant au moins deux ans. 2010 et 2011 seront deux exercices difficiles pour l'avionneur qui ne peut compter que sur la capacité de ses clients, les compagnies aériennes, à traverser la crise sans trop de casse. « Ce que nous pouvons livrer dépend de la santé de nos clients. Même s'il y a des indications que les économies de certains grands pays ont cessé de décliner, cela ne veut pas dire pour autant que les compagnies aériennes sont sorties d'affaire » a rappelé Tom Enders.
Moins de livraisons
Selon les analystes financiers de Morgan Stanley, les livraisons d'Airbus devraient tomber à 434 livraisons en 2010 (contre 483 cette année) et remonter à 441 pour 2011. Ces niveaux restent toutefois supérieurs aux cadences de production de 2003 où Airbus n'avait livré « que » 305 avions. Lors d'une présentation à Londres, le directeur commercial d'Airbus, John Leahy, a concédé s'attendre à « un hiver difficile » en terme de commandes mais aussi de livraisons. Il craint des reports de livraisons voire des annulations.
L'objectif de début d'année d'engranger 300 à 400 commandes en 2009 sera difficile à tenir. Les compteurs affichaient fin août 125 commandes nettes (annulations déduites).
A380 : 42 reports prévus
Le gros-porteur d'Airbus a du mal à traverser les turbulences de la crise. L'A380 a essuyé pas moins de 42 reports de livraisons de la part de sept clients. L'un des clients les plus réticents pour prendre livraison du très gros porteur est l'anglaise British Airways. Elle a demandé le report de tous ses exemplaires avec des délais allant de cinq mois à deux ans. Singapore Airlines, premier client de l'A380, a négocié des reports de six à douze mois alors que neuf A380 ont déjà rejoint sa flotte.
De son côté, Air France qui réceptionnera à Hambourg son premier A380 le mois prochain a demandé le report deux exemplaires du superjumbo sur les douze commandés. Alors qu'en 2009, Airbus avait prévu de livrer 18 exemplaires du très gros porteur, seuls 14 exemplaires seront effectivement remis à leurs clients. Pour l'instant, seuls cinq exemplaires sont sortis de l'usine Jean-Luc Lagardère. Restent donc neuf appareils à livrer d'ici fin décembre. En 2010, Airbus tablait sur vingt A380 livrés mais les reports concernent déjà une douzaine d'exemplaires alors qu'Emirates a débuté, elle aussi des négociations.
Éviter le chômage partiel
C'est le 10 septembre dernier que la direction d'Airbus a présenté aux partenaires sociaux un plan baptisé ATC. Il s'agit de l'Assurance Temps Collective. Le but est de permettre aux Airbusiens dont le secteur serait touché en 2010 par une baisse de charges de rester chez eux sans perte de salaires. « Concrètement, la direction mettra à la disposition des salariés quinze jours de congés donnés par anticipation. Ce volant de jours servira au salarié à puiser dans ce compte temps » précise Marina Lensky, déléguée syndicale CFDT.
Une mesure moyennement appréciée par les syndicats qui préféreraient voir la direction d'Airbus évoquer un partage équitable des baisses de charges. « J'ai demandé expressément à Tom Enders que la Chine baisse aussi ses cadences et qu'on arrête à délocaliser des charges de travail notamment en Inde » assure l'élue syndicale. L'usine d'assemblage de Tianjin près de Pékin qui assemble actuellement quatre A320 par mois pourrait ainsi tomber à trois exemplaires voire deux voire même arrêter temporairement la production. Car les compagnies chinoises, elles aussi frappées par la crise, ne passent plus commandes.
Les compagnons visés
Bien sûr les secteurs les premiers visés par une baisse de charge seront ceux de la production à Nantes par exemple ou les compagnons sur les chaînes d'assemblage final à Toulouse. « Cette mesure n'est utilisable qu'une fois. Si une deuxième rupture de charge survient, nous serons sans réponse » s'alarme Marina Lensky. D'où l'idée de s'inspirer du modèle où une partie des heures supplémentaires est stockée sur un compte utilisé en cas de baisse de production pour éviter le chômage partiel. Deux à trois réunions sont encore prévues pour finaliser un accord.
Re: AIRBUS......
Premier A330 cargo sorti d'usine
C'est hier qu'Airbus a dévoilé la photo du premier A330-200 cargo sorti des chaînes de l'usine Clément Ader à Colomiers. D'ici la fin du mois d'octobre débuteront les tests au sol afin de préparer le vol inaugural attendu au mois de novembre. Airbus a d'ores et déjà enregistré 67 commandes pour la version fret de son A330. La première livraison aura lieu à l'été 2010.
Re: AIRBUS......
Louis Gallois, le patron d'EADS, n'a pas exclu, hier, lors du salon de Dubaï, des baisses de cadences dans les usines d'Airbus en 2010. Les sous-traitants ont déjà subi les effets de la crise cette année.
C'est l'effet retard de la crise. Jusqu'à présent l'aéronautique avait été épargnée par la crise mondiale. Airbus n'a pas subi d'avalanches d'annulations (voir infographie ci-dessous) comme le redoutaient certains. Les livraisons se maintiendront au même niveau que l'an dernier, voire atteindront les 490 unités (contre 483 en 2008). Dans la foulée, EADS a annoncé hier à l'occasion de la publication de résultats que « sur un marché difficile, le groupe maintient son estimation du nombre de ses nouvelles commandes brutes, à 300 appareils en 2009 »… alors que seules 123 ventes ont été enregistrées depuis janvier. Il faudra donc un tour de force pour engranger autant de commandes avant le 31 décembre. Mais si ces chiffres paraissent flatteurs compte tenu de la crise, ce n'est pas l'avis de plusieurs sous-traitants (lire ci-dessous) qui ont déjà ressenti la décélération.
Baisse des cadences en vue
De son côté, Airbus prépare les esprits à une année 2010 bien plus difficile. Déjà Tom Enders a fait visiter l'A380 lors du salon aéronautique de Dubaï.
AFP Enders, PDG d'Airbus, avait déclaré dans une interview à « La Dépêche du Midi » le 2 novembre : « Nous avons déjà ralenti la production de l'A320 en passant de 36 avions par mois à 34. Nous examinons divers scénarios à 32, 30 et même 28 ». De son côté, le niveau de production de ses long-courriers A330 et A340 qui sont assemblés à Colomiers est resté figé à 8,5 avions par mois. Initialement, la cadence aurait dû passer à 10 par mois d'ici 2010.
Des propos qui ont été confirmés, hier, par Louis Gallois, président d'EADS à l'occasion du salon aéronautique de Dubaï. « On peut être amenés à des ajustements de production. On ne peut pas l'exclure » a-t-il déclaré. Et Tom
Enders a fait visiter l'A380 lors du salon aéronautique de Dubaï.
AFP Enders, a renchéri en prévoyant deux années encore difficiles pour l'industrie aérienne à cause de la crise mondiale et donc pour les constructeurs. Compte tenu de l'inertie de l'appareil industriel, il faut au moins quatre mois à Airbus pour baisser ses cadences.
John Leahy, le directeur commercial plus au contact des clients, est plus optimiste : « Les compagnies ont cessé de reporter leurs livraisons », un bon signe que le patron des ventes veut interpréter comme un signal de reprise en 2010.
Région : les sous-traitants touchés
En Midi-Pyrénées, l'euphorie de 2008 a laissé place à l'inquiétude cette année. C'est l'effet paradoxal : les livraisons d'Airbus ne baissent pas cette année mais les sous-traitants d'Airbus traversent actuellement une période difficile pour ne pas dire noire.
« j'ai réduit mes effectifs de 50 % ! »
Certains fournisseurs de rang 1 qui ont vu leurs commandes s'effondrer notamment à cause des difficultés de Dassault dans l'aviation d'affaires ou du Brésilien Embraer, ont rapatrié en interne le maximum de charges industrielles qu'ils sous-traitaient jusqu'à présent. « Du coup, nos carnets de commandes ont aussi plongé, m'obligeant à me séparer de 50 % de mes effectifs ! » raconte un chef d'entreprise près de Cornebarrieu. à ce phénomène s'ajoute aussi un déstockage massif de la part des grands donneurs d'ordre. Ils ont arrêté de produire des pièces et ont préféré livrer des pièces déjà en stock.
Résultat : les carnets de commandes sont parfois tombés à zéro du jour au lendemain. « Je pensais qu'arrivés au mois de novembre tous les stocks seraient épuisés obligeant les donneurs d'ordre à repasser commande, mais rien n'arrive », témoigne ce jeune chef d'entreprise qui a déjà utilisé « toutes les marges de manœuvre » pour amortir la crise. « ça fait des mois que j'ai dû mettre fin aux missions d'intérim et que je n'ai pas renouvelé les CDD. Les prochaines étapes risquent d'être plus douloureuses… » s'inquiète-t-il.
Le cas de ce petit patron, qui fait de l'usinage et du traitement de surface de pièces aéronautiques, n'est pas isolé. Dans une enquête publiée en octobre dernier, le cabinet KPMG et la CGPME de Midi-Pyrénées faisaient état d'une baisse des carnets de commandes dans l'industrie, de 60 % dans notre région. Un ralentissement qui a aussi affecté d'autres sous-traitants travaillant notamment dans l'ingénierie et certains bureaux d'études.
Dubaï n'est plus le salon des records
Le salon aéronautique de Dubaï démarre en douceur. Rien à voir avec la précédente édition, en 2007, où on avait assisté à une véritable avalanche de commandes. 540 appareils avaient été vendus pour un montant de 155,5 milliards de dollars ! Ces dernières années, ce sont les compagnies aériennes de la dynamique région du Golfe qui ont acheté jusqu'à plus soif des appareils que ce soit durant le salon du Bourget ou celui de Dubaï. Désormais rassasiées, elles sont moins acheteuses.
A380 : nouvelle commande en vue
De bonnes nouvelles sont toutefois venues garnir le carnet de commande d'Airbus. Ainsi la compagnie Ethiopian Airlines a confirmé une commande portant sur douze A350 XWB à Airbus, portant à 505 exemplaires le nombre de ventes pour le futur long-courrier. Par ailleurs, la compagnie Air Austral, basée sur l'île de La Réunion, serait en négociations finale pour acquérir deux A380 dans une version encore inédite de plus de 800 passagers. Pour l'instant, Airbus n'a vendu que des versions de 525 sièges.
La semaine dernière, le voyage de François Fillon au Vietnam avait permis de finaliser un accord de principe pour l'achat de quatre A380 à la compagnie Vietnam Airlines. C'est un nouveau client pour le superjumbo, chose qu'Airbus n'avait pas réussi à réaliser depuis 2006.
Par ailleurs, l'avionneur régional ATR qui a son siège à Toulouse a conclu hier la vente de quinze appareils à la compagnie indonésienne Wings Air.
EADS plonge dans le rouge à cause d'Airbus
à l'occasion de la publication de ses résultats sur les neuf premiers mois, EADS a révélé que ses comptes ont plongé dans le rouge. Le groupe européen a en effet annoncé une perte de 87 M€ au troisième trimestre contre un bénéfice de 679 M€ un an plus tôt. C'est Airbus qui fait ralentir le moteur EADS car l'avionneur enregistre sur ce troisième trimestre 24,6 milliards d'euros de prises de commandes contre 88,7 milliards l'an dernier. Par ailleurs, les incertitudes sur les programmes A380 et A40 M empêchent EADS de prévoir un chiffre d'affaires net pour 2009.
Enders désamorce un conflit syndical
Par ailleurs, hier le siège d'Airbus confirmait hier que Tom Enders et Fabrice Brégier avaient envoyé une lettre pour inviter tous les syndicats à se réunir demain à Toulouse pour trouver une sortie de crise dans la composition du comité européen. FO, majoritaire chez Airbus, s'est en effet fait évincer de la coprésidence au profit d'un syndicaliste anglais.
C'est l'effet retard de la crise. Jusqu'à présent l'aéronautique avait été épargnée par la crise mondiale. Airbus n'a pas subi d'avalanches d'annulations (voir infographie ci-dessous) comme le redoutaient certains. Les livraisons se maintiendront au même niveau que l'an dernier, voire atteindront les 490 unités (contre 483 en 2008). Dans la foulée, EADS a annoncé hier à l'occasion de la publication de résultats que « sur un marché difficile, le groupe maintient son estimation du nombre de ses nouvelles commandes brutes, à 300 appareils en 2009 »… alors que seules 123 ventes ont été enregistrées depuis janvier. Il faudra donc un tour de force pour engranger autant de commandes avant le 31 décembre. Mais si ces chiffres paraissent flatteurs compte tenu de la crise, ce n'est pas l'avis de plusieurs sous-traitants (lire ci-dessous) qui ont déjà ressenti la décélération.
Baisse des cadences en vue
De son côté, Airbus prépare les esprits à une année 2010 bien plus difficile. Déjà Tom Enders a fait visiter l'A380 lors du salon aéronautique de Dubaï.
AFP Enders, PDG d'Airbus, avait déclaré dans une interview à « La Dépêche du Midi » le 2 novembre : « Nous avons déjà ralenti la production de l'A320 en passant de 36 avions par mois à 34. Nous examinons divers scénarios à 32, 30 et même 28 ». De son côté, le niveau de production de ses long-courriers A330 et A340 qui sont assemblés à Colomiers est resté figé à 8,5 avions par mois. Initialement, la cadence aurait dû passer à 10 par mois d'ici 2010.
Des propos qui ont été confirmés, hier, par Louis Gallois, président d'EADS à l'occasion du salon aéronautique de Dubaï. « On peut être amenés à des ajustements de production. On ne peut pas l'exclure » a-t-il déclaré. Et Tom
Enders a fait visiter l'A380 lors du salon aéronautique de Dubaï.
AFP Enders, a renchéri en prévoyant deux années encore difficiles pour l'industrie aérienne à cause de la crise mondiale et donc pour les constructeurs. Compte tenu de l'inertie de l'appareil industriel, il faut au moins quatre mois à Airbus pour baisser ses cadences.
John Leahy, le directeur commercial plus au contact des clients, est plus optimiste : « Les compagnies ont cessé de reporter leurs livraisons », un bon signe que le patron des ventes veut interpréter comme un signal de reprise en 2010.
Région : les sous-traitants touchés
En Midi-Pyrénées, l'euphorie de 2008 a laissé place à l'inquiétude cette année. C'est l'effet paradoxal : les livraisons d'Airbus ne baissent pas cette année mais les sous-traitants d'Airbus traversent actuellement une période difficile pour ne pas dire noire.
« j'ai réduit mes effectifs de 50 % ! »
Certains fournisseurs de rang 1 qui ont vu leurs commandes s'effondrer notamment à cause des difficultés de Dassault dans l'aviation d'affaires ou du Brésilien Embraer, ont rapatrié en interne le maximum de charges industrielles qu'ils sous-traitaient jusqu'à présent. « Du coup, nos carnets de commandes ont aussi plongé, m'obligeant à me séparer de 50 % de mes effectifs ! » raconte un chef d'entreprise près de Cornebarrieu. à ce phénomène s'ajoute aussi un déstockage massif de la part des grands donneurs d'ordre. Ils ont arrêté de produire des pièces et ont préféré livrer des pièces déjà en stock.
Résultat : les carnets de commandes sont parfois tombés à zéro du jour au lendemain. « Je pensais qu'arrivés au mois de novembre tous les stocks seraient épuisés obligeant les donneurs d'ordre à repasser commande, mais rien n'arrive », témoigne ce jeune chef d'entreprise qui a déjà utilisé « toutes les marges de manœuvre » pour amortir la crise. « ça fait des mois que j'ai dû mettre fin aux missions d'intérim et que je n'ai pas renouvelé les CDD. Les prochaines étapes risquent d'être plus douloureuses… » s'inquiète-t-il.
Le cas de ce petit patron, qui fait de l'usinage et du traitement de surface de pièces aéronautiques, n'est pas isolé. Dans une enquête publiée en octobre dernier, le cabinet KPMG et la CGPME de Midi-Pyrénées faisaient état d'une baisse des carnets de commandes dans l'industrie, de 60 % dans notre région. Un ralentissement qui a aussi affecté d'autres sous-traitants travaillant notamment dans l'ingénierie et certains bureaux d'études.
Dubaï n'est plus le salon des records
Le salon aéronautique de Dubaï démarre en douceur. Rien à voir avec la précédente édition, en 2007, où on avait assisté à une véritable avalanche de commandes. 540 appareils avaient été vendus pour un montant de 155,5 milliards de dollars ! Ces dernières années, ce sont les compagnies aériennes de la dynamique région du Golfe qui ont acheté jusqu'à plus soif des appareils que ce soit durant le salon du Bourget ou celui de Dubaï. Désormais rassasiées, elles sont moins acheteuses.
A380 : nouvelle commande en vue
De bonnes nouvelles sont toutefois venues garnir le carnet de commande d'Airbus. Ainsi la compagnie Ethiopian Airlines a confirmé une commande portant sur douze A350 XWB à Airbus, portant à 505 exemplaires le nombre de ventes pour le futur long-courrier. Par ailleurs, la compagnie Air Austral, basée sur l'île de La Réunion, serait en négociations finale pour acquérir deux A380 dans une version encore inédite de plus de 800 passagers. Pour l'instant, Airbus n'a vendu que des versions de 525 sièges.
La semaine dernière, le voyage de François Fillon au Vietnam avait permis de finaliser un accord de principe pour l'achat de quatre A380 à la compagnie Vietnam Airlines. C'est un nouveau client pour le superjumbo, chose qu'Airbus n'avait pas réussi à réaliser depuis 2006.
Par ailleurs, l'avionneur régional ATR qui a son siège à Toulouse a conclu hier la vente de quinze appareils à la compagnie indonésienne Wings Air.
EADS plonge dans le rouge à cause d'Airbus
à l'occasion de la publication de ses résultats sur les neuf premiers mois, EADS a révélé que ses comptes ont plongé dans le rouge. Le groupe européen a en effet annoncé une perte de 87 M€ au troisième trimestre contre un bénéfice de 679 M€ un an plus tôt. C'est Airbus qui fait ralentir le moteur EADS car l'avionneur enregistre sur ce troisième trimestre 24,6 milliards d'euros de prises de commandes contre 88,7 milliards l'an dernier. Par ailleurs, les incertitudes sur les programmes A380 et A40 M empêchent EADS de prévoir un chiffre d'affaires net pour 2009.
Enders désamorce un conflit syndical
Par ailleurs, hier le siège d'Airbus confirmait hier que Tom Enders et Fabrice Brégier avaient envoyé une lettre pour inviter tous les syndicats à se réunir demain à Toulouse pour trouver une sortie de crise dans la composition du comité européen. FO, majoritaire chez Airbus, s'est en effet fait évincer de la coprésidence au profit d'un syndicaliste anglais.
Re: AIRBUS......
Avec un record absolu de 498 appareils livrés en 2009 contre 481 pour son rival Boeing, Airbus garde son leadership mondial. Y compris sur le plan commercial puisque, malgré les turbulences de la crise financière, l'avionneur européen a enregistré 310 commandes brutes d'avions quand Boeing n'en engrange que 263. Au total, le carnet de commandes d'Airbus assure six années de production à plein régime et représente 437 milliards de dollars.
« Nos résultats sont plutôt bons en 2009 (...) mais nous ne sommes pas encore au bout du tunnel », a commenté hier à Séville Tom Enders, le patron du constructeur. Il prévoit de maintenir le niveau de production en 2010. « On devrait être entre 480 et 500 avions », précise Fabrice Brégier, le n° 2 d'Airbus. Il compte notamment sur la livraison de vingt gros-porteurs A380, contre dix l'an passé, soit deux de moins qu'en 2008. Pour y parvenir, l'usine d'assemblage toulousaine devrait être en capacité de sortir deux super-jumbos par mois à partir du second semestre.
Concernant le futur long-courrier A350 XWB, dont l'usine d'assemblage sort de terre du côté de Colomiers, il doit effectuer son premier vol d'essai à la mi-2012 et son premier vol commercial mi-2013. Le programme vient de passer le cap des 500 commandes.
« Nos résultats sont plutôt bons en 2009 (...) mais nous ne sommes pas encore au bout du tunnel », a commenté hier à Séville Tom Enders, le patron du constructeur. Il prévoit de maintenir le niveau de production en 2010. « On devrait être entre 480 et 500 avions », précise Fabrice Brégier, le n° 2 d'Airbus. Il compte notamment sur la livraison de vingt gros-porteurs A380, contre dix l'an passé, soit deux de moins qu'en 2008. Pour y parvenir, l'usine d'assemblage toulousaine devrait être en capacité de sortir deux super-jumbos par mois à partir du second semestre.
Concernant le futur long-courrier A350 XWB, dont l'usine d'assemblage sort de terre du côté de Colomiers, il doit effectuer son premier vol d'essai à la mi-2012 et son premier vol commercial mi-2013. Le programme vient de passer le cap des 500 commandes.
Re: AIRBUS......
Bonne nouvelle pour Airbus et la chaîne d'assemblage des long-courriers Clément Ader à Colomiers : la compagnie asiatique Hong Kong Airlines a en effet choisi l'avionneur européen pour signer une nouvelle lettre d'intention portant que l'achat de six A330-200.
Ce nouvel engagement porte à 23 le nombre de long-courriers commandés par la compagnie deHong Kong. Le transporteur a par ailleurs déjà commandé 30 A320 à Airbus pour des livraisons futures.
Ce nouvel engagement porte à 23 le nombre de long-courriers commandés par la compagnie deHong Kong. Le transporteur a par ailleurs déjà commandé 30 A320 à Airbus pour des livraisons futures.
Re: AIRBUS......
Airbus construit actuellement l'usine d'assemblage du futur long courrier A350 à Colomiers , qui représente un investissement de 230 millions d'euros en comptant les outillages.
Elle sera achevée fin 2011 et emploiera jusqu'à 1.500 salariés en 2017 quand elle tournera à plein régime pour assembler 13 avions par mois.
Elle sera achevée fin 2011 et emploiera jusqu'à 1.500 salariés en 2017 quand elle tournera à plein régime pour assembler 13 avions par mois.
Re: AIRBUS......
Les pays clients du futur A400M ont fait une proposition commune hier à EADS dans le cadre du refinancement de ce programme. Reste à savoir comment l’avionneur va réagir à ce document.
Après plusieurs semaines d’âpres négociations, les sept pays clients de l’A400M se sont mis d’accord sur une proposition commune de financement de cet avion. La construction du premier gros porteur militaire d’EADS a pris du retard et explosé les budgets : l’avionneur demande ainsi une rallonge de plus de 5,2 milliards d’euros pour faire aboutir le projet, alors que le budget initial était estimé à 20 milliards pour 180 appareils produits.
Les secrétaires d’État des pays clients de l’A400M (Allemagne, France, Grande-Bretagne, Espagne, Belgique, Luxembourg et Turquie) ont donc soumis une proposition à EADS hier lundi, confirmant par cette action leur intérêt dans ce programme. Selon le Figaro.fr, une rallonge de 3,5 milliards a été proposée début février, sans succès car inférieur aux 4,4 milliards demandés. Reste à savoir comment EADS va réagir à cette nouvelle offre. Aucune date n’a été fixé au calendrier des négociations.
En janvier dernier, Tom Enders, le p-dg d’Airbus avait fait savoir par voie de presse qu’il était prêt à mettre un terme au programme A400M si les États engagés dans ce programme ne participaient pas à son re-financement. Le ministre de la Défense Hervé Morin avait alors immédiatement réagi en annonçant que la France était "prête à payer" une partie du surcoût du programme de l’A400M, mais "pas toute seule". L’Allemagne, notamment, n’a pas caché ses réserves face aux coûts pharaoniques de l’avion militaire. Reste à savoir si le compromis qui mobilise les sept pays depuis quinze jours sera jugé satisfaisant pour l’avionneur.
L’avion, qui a effectué son premier vol d’essai en décembre sollicite pour sa mise en œuvre un grand nombre de PME régionales. L’entreprise Latécoère, la société haut-garonnaise Gentilin, le systémier Ratier-Figeac ou encore la Socata à Tarbes : quelques uns des principaux grands noms de la sous-traitance aéronautique de Midi-Pyrénées sont impliqués dans ce programme.
Après plusieurs semaines d’âpres négociations, les sept pays clients de l’A400M se sont mis d’accord sur une proposition commune de financement de cet avion. La construction du premier gros porteur militaire d’EADS a pris du retard et explosé les budgets : l’avionneur demande ainsi une rallonge de plus de 5,2 milliards d’euros pour faire aboutir le projet, alors que le budget initial était estimé à 20 milliards pour 180 appareils produits.
Les secrétaires d’État des pays clients de l’A400M (Allemagne, France, Grande-Bretagne, Espagne, Belgique, Luxembourg et Turquie) ont donc soumis une proposition à EADS hier lundi, confirmant par cette action leur intérêt dans ce programme. Selon le Figaro.fr, une rallonge de 3,5 milliards a été proposée début février, sans succès car inférieur aux 4,4 milliards demandés. Reste à savoir comment EADS va réagir à cette nouvelle offre. Aucune date n’a été fixé au calendrier des négociations.
En janvier dernier, Tom Enders, le p-dg d’Airbus avait fait savoir par voie de presse qu’il était prêt à mettre un terme au programme A400M si les États engagés dans ce programme ne participaient pas à son re-financement. Le ministre de la Défense Hervé Morin avait alors immédiatement réagi en annonçant que la France était "prête à payer" une partie du surcoût du programme de l’A400M, mais "pas toute seule". L’Allemagne, notamment, n’a pas caché ses réserves face aux coûts pharaoniques de l’avion militaire. Reste à savoir si le compromis qui mobilise les sept pays depuis quinze jours sera jugé satisfaisant pour l’avionneur.
L’avion, qui a effectué son premier vol d’essai en décembre sollicite pour sa mise en œuvre un grand nombre de PME régionales. L’entreprise Latécoère, la société haut-garonnaise Gentilin, le systémier Ratier-Figeac ou encore la Socata à Tarbes : quelques uns des principaux grands noms de la sous-traitance aéronautique de Midi-Pyrénées sont impliqués dans ce programme.
Re: AIRBUS......
Airbus pousse les murs de son usine à Saint-Eloi, au cœur de Toulouse. Le bâtiment historique d’Airbus, créé en 1921, a été inauguré jeudi et sera destiné à la fabrication des mâts-réacteurs (les pylones reliant le réacteur à l’aile) du futur long courrier A350 XWB. En 2009, 1075 mâts ont été fabriqués pour l’ensemble de la flotte Airbus dans le bâtiment.
"Notre grand projet d'avenir, l'A350, entre en phase de production, les premières pièces ont été usinées à Nantes, l'assemblage commencera en 2011 pour une mise en service en 2013", a déclaré le directeur général d'Airbus Fabrice Brégier, en présence jeudi du maire de Toulouse Pierre Cohen (PS).
"Nous avons déjà 500 commandes et je suis convaincu que ce sera la plus belle réussite d'Airbus. On ambitionne d'en vendre 2500 sur un marché évalué à 5000 appareils", a-t-il ajouté devant plusieurs centaines d'ouvriers.
Le programme A350 représente 4 milliards d'euros d'investissements, dont 150 millions pour la seule chaîne d'assemblage de Saint-Martin du Touch en cours de construction. Le bâtiment de l’usine Saint-Eloi a couté 16 millions d’euros et 60 millions d’euros en comptant l’outillage.
Le numéro deux d’Airbus a confirmé "la volonté de la société qui veut rester fortement ancrée à Toulouse son siège sociale." Il faut dire que, outre les 1150 salariés de l’usine Saint-Eloi, Airbus compte au total 12500 employés dans l’agglomération toulousaine, sans compter les 4000 personnes au siège social de Blagnac.
L'atelier A350 y occupera à terme 200 personnes. Il ne devrait cependant pas avoir de création de poste. Fabrice Bregier s’engage cependant "à maintenir les effectifs de l'usine".
Airbus a signé jeudi un contrat d'approvisionnement de 22.000 tonnes de bois par an avec une coopérative de Midi-Pyrénées pour chauffer la future usine d'assemblage de son long courrier A350 XWB sur son site toulousain de Saint-Martin.
Airbus (groupe EADS) souligne ainsi sa volonté de créer une "usine plus verte" et revendique une place "d’entreprise citoyenne" en soutenant la filière bois régionale.
L’avionneur équipera d’autre part la toiture de son bâtiment de 22.000 m2 de panneaux photovoltaïques pour fournir 55% de l’énergie nécessaire à son fonctionnement.
"Notre grand projet d'avenir, l'A350, entre en phase de production, les premières pièces ont été usinées à Nantes, l'assemblage commencera en 2011 pour une mise en service en 2013", a déclaré le directeur général d'Airbus Fabrice Brégier, en présence jeudi du maire de Toulouse Pierre Cohen (PS).
"Nous avons déjà 500 commandes et je suis convaincu que ce sera la plus belle réussite d'Airbus. On ambitionne d'en vendre 2500 sur un marché évalué à 5000 appareils", a-t-il ajouté devant plusieurs centaines d'ouvriers.
Le programme A350 représente 4 milliards d'euros d'investissements, dont 150 millions pour la seule chaîne d'assemblage de Saint-Martin du Touch en cours de construction. Le bâtiment de l’usine Saint-Eloi a couté 16 millions d’euros et 60 millions d’euros en comptant l’outillage.
Le numéro deux d’Airbus a confirmé "la volonté de la société qui veut rester fortement ancrée à Toulouse son siège sociale." Il faut dire que, outre les 1150 salariés de l’usine Saint-Eloi, Airbus compte au total 12500 employés dans l’agglomération toulousaine, sans compter les 4000 personnes au siège social de Blagnac.
L'atelier A350 y occupera à terme 200 personnes. Il ne devrait cependant pas avoir de création de poste. Fabrice Bregier s’engage cependant "à maintenir les effectifs de l'usine".
Airbus a signé jeudi un contrat d'approvisionnement de 22.000 tonnes de bois par an avec une coopérative de Midi-Pyrénées pour chauffer la future usine d'assemblage de son long courrier A350 XWB sur son site toulousain de Saint-Martin.
Airbus (groupe EADS) souligne ainsi sa volonté de créer une "usine plus verte" et revendique une place "d’entreprise citoyenne" en soutenant la filière bois régionale.
L’avionneur équipera d’autre part la toiture de son bâtiment de 22.000 m2 de panneaux photovoltaïques pour fournir 55% de l’énergie nécessaire à son fonctionnement.
Re: AIRBUS......
Airbus augmente sa cadence de production des A320
Airbus augmentera ses cadences de production des appareils de la famille A320 à compter de décembre prochain. L’avionneur doit répondre à un carnet de commande record sur la gamme (2.300), et produira ainsi 36 avions chaque mois au lieu de 34.
Le niveau de production des A330/A340 restera quant à lui stable à 8 appareils mensuels. Avec ces ajustements, EADS envisage sans doute de compenser en partie le programme A380, qui sera encore déficitaire durant deux à trois ans. Le groupe, qui a publié ses résultats 2009, a enregistré l’année dernière une perte globale de 763 millions d’euros, contre un bénéfice de plus de 1,5 milliard en 2008. Un chiffre d’affaires stable. En 2009 il a été de 42,8 milliards d’euros.
Par ailleurs, Airbus vient d’enregistrer une commande supplémentaire de la part de Hawaiian Airlines, portant sur un 330-200. Celui-ci s’ajoute aux six A330-200 et six A350 XWB-800 déjà commandés, ainsi qu’à trois A330 acquis dans le cadre d’un contrat de leasing.
Re: AIRBUS......
L’A400M préparera ses vols d’essai à Toulouse
L’avion militaire d’Airbus s’est posé comme prévu mardi à 15h45 sur le tarmac des pistes de Toulouse-Blagnac. Pour saluer cette arrivée très attendue du premier exemplaire de l’A400M, de nombreux salariés ont quitté leur poste de travail pour escorter l’appareil jusqu’à son nouveau hangar, le M90 situé à Saint Martin du Touch.
Tom Enders, le p-dg d’Airbus et Domingo Urena Raso, directeur du programme d’Airbus Military n’ont pas raté l’arrivée de l’A400M sur Toulouse. Ils ont été les premiers à accueillir là leur descente de l’avion les deux pilotes et ingénieurs navigants qui ont assurés ce dixième vol d’essais. « Durant ces trois heures quinze de vol, tout c’est très bien passé avec très belle météo à Séville, sur les Pyrénées et ici à Toulouse pour l’arrivée. Nous avons pu faire des essais à différents paliers… » a déclaré Nacho Lombo, l’un des deux pilotes d’essais d’Airbus qui ont assuré hier ce « convoyage » de Séville jusqu’à Toulouse.
A l’occasion de ce dixième vol d’essai, Fernando Alonso, le « patron » des essais en vol d’Airbus ne cachait pas son enthousiasme au vu des premiers résultats déjà enregistrés par ses équipes. « Depuis son premier vol le 11 décembre dernier à Séville, nous sommes très confiant car ce que nous observons à bord de l’avion est similaire à ce que nous avions connu sur le simulateur de vol. Ce qui est très encourageant car ce que nous connaissions de l’avion à partir du simulateur était déjà excellent ! »
Dans un premier temps, les pilotes d’essais d’Airbus vont dérouler les essais concernant les aspects porteurs, les moteurs et les systèmes de l’avion, avant d’aborder des essais plus spectaculaires dédiés aux opérations militaires avec notamment des opérations de largages de chars ou encore l’avitaillement de carburant en vol…
Une campagne d’essais inédite entre Toulouse et à Séville
L’arrivée sur le site toulousain d’Airbus de l’A400M met en lumière le fruit d’une coopération fructueuse entre les équipes d’Airbus basées à Séville et à Saint-Martin du Touch. C’est aussi une étape majeure d’une campagne d’essais en vol inédite pilotée de deux sites différents à Séville et à Toulouse.
Accueillir à Toulouse l’A400M au démarrage de la campagne d’essais en vol a notamment nécessité de constituer des équipes « support » dédiées, avec une difficulté majeure : la chaîne d’assemblage et les différents détachements en charge d’appliquer les évolutions tardives sont eux à Séville. Afin d’assurer l’interopérabilité des deux sites durant la campagne d’essais en vol, les équipes au sol ont été constituées à Toulouse.
Enfin, dans les prochaines semaines, le deuxième exemplaire de l’A400M effectuera son vol inaugural depuis Séville.
Re: AIRBUS......
Les premiers coups de pelle de cette usine géante qui abritera la chaîne d'assemblage de l'A 350 XWB (Xtra Wide-Body), le nouveau gros-porteur très performant d'Airbus, ont été donnés au début de l'année 2009 sur un terrain situé sur le territoire de Colomiers.
Le bâtiment principal en forme de L s'étend sur une surface de 74 000 hectares. La partie dédiée aux avions représente 53 000 m2 auxquels s'ajoutent 21 000 m2 de bâtiments annexes destinés à accueillir la logistique, les magasins, les ateliers et bureaux.
La construction mesure 300 m sur sa plus longue façade et 280 m pour la base du L avec une hauteur de 35 m en son point le plus haut. C'est dans cette zone que s'est produit l'accident.
La chaîne devrait fonctionner dans le courant de l'année prochaine. À terme cette nouvelle usine pourrait employer plus de 1 000 personnes.
D'un coût de 140 millions d'euros, elle constituera le hall d'assemblage final le plus éco-efficient d'Airbus.
Une grande partie des besoins en électricité des bâtiments sera assurée grâce à des panneaux solaires à cellules photovoltaïques couvrant plus de la moitié des 44.000 m2 de toiture plate. L'énergie ainsi créée sera équivalente à celle nécessaire à l'éclairage de 83 000 m2 de bureaux.
L'éclairage par lumière naturelle a aussi été privilégié dans les halls avions afin d'améliorer le confort de travail et de diminuer le temps de fonctionnement des éclairages et donc de la consommation électrique. La surface des fenêtres n, des panneaux en polycarbonate et des toitures skydom (voûtes) représenteront plus de 6.300 m2.
Pour les travaux de terrassement de cette usine géante, près de 10.000 m3 de matériaux présents sur le site ont été récupérés. le taxiway par exemple, sur lequel a été érigé le bâtiment a été raboté et la matière récupérée a été concassée puis réutilisée dans la nouvelle construction.
Le bâtiment principal en forme de L s'étend sur une surface de 74 000 hectares. La partie dédiée aux avions représente 53 000 m2 auxquels s'ajoutent 21 000 m2 de bâtiments annexes destinés à accueillir la logistique, les magasins, les ateliers et bureaux.
La construction mesure 300 m sur sa plus longue façade et 280 m pour la base du L avec une hauteur de 35 m en son point le plus haut. C'est dans cette zone que s'est produit l'accident.
La chaîne devrait fonctionner dans le courant de l'année prochaine. À terme cette nouvelle usine pourrait employer plus de 1 000 personnes.
D'un coût de 140 millions d'euros, elle constituera le hall d'assemblage final le plus éco-efficient d'Airbus.
Une grande partie des besoins en électricité des bâtiments sera assurée grâce à des panneaux solaires à cellules photovoltaïques couvrant plus de la moitié des 44.000 m2 de toiture plate. L'énergie ainsi créée sera équivalente à celle nécessaire à l'éclairage de 83 000 m2 de bureaux.
L'éclairage par lumière naturelle a aussi été privilégié dans les halls avions afin d'améliorer le confort de travail et de diminuer le temps de fonctionnement des éclairages et donc de la consommation électrique. La surface des fenêtres n, des panneaux en polycarbonate et des toitures skydom (voûtes) représenteront plus de 6.300 m2.
Pour les travaux de terrassement de cette usine géante, près de 10.000 m3 de matériaux présents sur le site ont été récupérés. le taxiway par exemple, sur lequel a été érigé le bâtiment a été raboté et la matière récupérée a été concassée puis réutilisée dans la nouvelle construction.
Re: AIRBUS......
Après avoir réglé les problèmes de financement de son A400M, Airbus s’attèle à développer son A350.
L’Allemagne est disposé à apporter un prêt de 1,1 milliards d’euros, sous certaines conditions.
Le futur Airbus A350 vient de recevoir un sérieux coup de pouce, avec l’annonce du gouvernement allemand d’accorder un prêt de 1,1 milliard d’euros si nécessaire pour porter ce programme.
Le député Peter Hintze, secrétaire d’état parlementaire au ministère de l’Economie s’est en effet déclaré favorable à une telle initiative, dans un entretien publié ce lundi 22 mars dans le quotidien Die Welt. « De notre côté, toutes les conditions préalables sont remplies (…) et les fonds sont disponibles », a-t-il indiqué.
Le projet A350 est estimé à plus de dix milliards d’euros. Un coût qui s’explique notamment par la conception de l’avion, tout en composites. Sa version XWB, pour « eXtra Wide Body », doit concurrencer les Boeing 777 et 787 "dreamliner". L’Allemagne met toutefois une condition à ce soutien financier : Berlin souhaite en effet que les travaux de R&D concernant « le projet A30X », se déroulent en Allemagne. Annoncé il y a deux ans, le A30X est le successeur annoncé des familles A318 et A320, les avions les plus rentables du constructeur, à l’horizon 2014.
En attendant, l’A350 fait partie des priorités d’Airbus. L’assemblage est prévu à partir de 2011, à Toulouse, avec un premier vol d’essai en 2012. La chaîne d’assemblage dont les travaux ont débuté l’an dernier devra être livrée pour assurer une entrée en service imminente. Cette nouvelle usine emploiera à pleine cadence 1.200 salariés.
Au total, 140 millions d’euros d’investissements auront été réalisés. L’A350 doit ensuite être livré courant 2013. De quoi donner de l’air au constructeur qui a aussi mis sur les rails la production de son gros porteur militaire A400M…
L’Allemagne est disposé à apporter un prêt de 1,1 milliards d’euros, sous certaines conditions.
Le futur Airbus A350 vient de recevoir un sérieux coup de pouce, avec l’annonce du gouvernement allemand d’accorder un prêt de 1,1 milliard d’euros si nécessaire pour porter ce programme.
Le député Peter Hintze, secrétaire d’état parlementaire au ministère de l’Economie s’est en effet déclaré favorable à une telle initiative, dans un entretien publié ce lundi 22 mars dans le quotidien Die Welt. « De notre côté, toutes les conditions préalables sont remplies (…) et les fonds sont disponibles », a-t-il indiqué.
Le projet A350 est estimé à plus de dix milliards d’euros. Un coût qui s’explique notamment par la conception de l’avion, tout en composites. Sa version XWB, pour « eXtra Wide Body », doit concurrencer les Boeing 777 et 787 "dreamliner". L’Allemagne met toutefois une condition à ce soutien financier : Berlin souhaite en effet que les travaux de R&D concernant « le projet A30X », se déroulent en Allemagne. Annoncé il y a deux ans, le A30X est le successeur annoncé des familles A318 et A320, les avions les plus rentables du constructeur, à l’horizon 2014.
En attendant, l’A350 fait partie des priorités d’Airbus. L’assemblage est prévu à partir de 2011, à Toulouse, avec un premier vol d’essai en 2012. La chaîne d’assemblage dont les travaux ont débuté l’an dernier devra être livrée pour assurer une entrée en service imminente. Cette nouvelle usine emploiera à pleine cadence 1.200 salariés.
Au total, 140 millions d’euros d’investissements auront été réalisés. L’A350 doit ensuite être livré courant 2013. De quoi donner de l’air au constructeur qui a aussi mis sur les rails la production de son gros porteur militaire A400M…
Re: AIRBUS......
La direction fait un geste sur les salaires
Après une semaine de blocage des chaînes de production et de grèves tournantes et surtout après une nouvelle journée de négociations salariales, les cinq syndicats d’Airbus ont jusqu’au week-end de l’Ascension pour se prononcer sur les propositions de la direction de l’avionneur. A savoir une augmentation salariale de 2,5%, bien loin des 3,5% qu’ils revendiquaient. L’heure est actuellement à la consultation des salariés.
Les négociations ont débuté hier à 15h30 et se sont prolongées tard dans la nuit. Au final, la direction d’Airbus, bien obligée de lâcher du lest pour sortir de la crise, a proposé une augmentation des salaires de 2,5% pour la totalité du personnel, cadres et non cadres. Ainsi qu’une prime forfaitaire de 500 euros à l’ensemble des salariés versée sur la paie du mois de mai.
Au lendemain de cette journée marathon, les syndicats, qui demandaient une augmentation de salaires de 3,5% pour 2010, comparable à celle obtenue en 2009, ainsi que des centaines d’embauches n’ont réussi qu’à gagner 0,6% sur la proposition initiale d’Airbus de 1,9%. Pour la CGT, clairement « le compte n’y est pas » et « il est urgent que l’intersyndicale se réunisse et que les salariés soient consultés ».
Les syndicats « en débat »
« L’enveloppe de 2,5% pour le personnel non cadre se compose d’une augmentation générale de 1% et d’une augmentation individuelle de 1,5%. Pour les cadres, le budget s’établit à 2,5% et concerne des mesures individuelles. Il n’y a pas d’augmentation générale pour les cadres, ce qui signifie que 40% d’entre eux ne seront pas augmentés », analyse Xavier Petrachi, délégué syndicat CGT pour qui ces propositions « ne suffisent pas ». De son côté, la CFTC se dit « en débat » sur un contenu qui selon elle se situe « dans la partie haute de ce qui est pratiqué dans les entreprises du secteur aéronautique ».
L’intersyndicale FO-CFE/CGC-CGT-CFDT-CFTC, unie comme rarement dans ce conflit des plus marquants de l’histoire de l’avionneur, affichera-t-elle la même solidarité devant les « ultimes propositions » de la direction ? C’est à l’heure actuelle la principale interrogation, d’autant que la direction a d’ores et déjà annoncé que si les syndicats ne signaient pas cet accord « dans le délai imparti », elle reviendrait à « une application unilatérale » des mesures proposées au début de cette journée de négociations : 2,3% de budget d’augmentation salariale 2010 assortie d’un prime forfaitaire de 500 euros versée sur la paie de mai.
Le mouvement lancé à l’initiative de l’intersyndicale avait commencé lundi dernier par une grève des employés de la chaîne d’assemblage des longs courriers A330 et A340 de Colomiers, suivis mardi par les salariés de l’usine d’assemblage A320 de Saint-Martin-du-Touch. Le site d’assemblage de l’avion gros porteur A380 et l’usine de pièces détachées de Saint-Eloi, à Toulouse, avaient pris le relais de ce mouvement de grève tournante en milieu de semaine dernière. Et vendredi dernier, près de mille salariés des bureaux d’études du siège social d’Airbus France avaient bloqué le déchargement des avions-cargos Beluga qui transportent les tronçons d’avions fabriqués dans les autres usines européennes d’Airbus. L’ensemble du personnel a repris le travail, lundi matin.
Re: AIRBUS......
La nouvelle commande de 32 avions gros porteurs A380 de la part d’Emirates apporte un nouvel élan au programme d’Airbus et au site d’assemblage toulousain.
Bonne nouvelle pour les usines d’assemblage d’Airbus à Toulouse. La compagnie aérienne Emirates a passé hier mardi une commande sans précédent de 32 avions géants A380. Une annonce qui apporte un peu d’air à ce programme aux débuts difficiles et qui est un gouffre financier pour l’avionneur européen.
Cet ordre d’achat de 9,64 milliards d’euros est la « plus grosse commande jamais enregistrée dans l’aviation civile en dollars », selon le directeur commercial d’Airbus John Leahy depuis Berlin où se déroulait le salon aéronautique ILA. La compagnie de Dubaï fait ainsi passer sa flotte d’A380 à 90 appareils. Au point que son patron, cheikh Ahmad ben Saïd Al-Maktoum, venu parapher lui même le contrat à Berlin a dû se défendre sur le ton de la plaisanterie en assurant qu’il ne les collectionnait pas pour son plaisir.
Depuis environ un an, Airbus n’avait pas enregistré de nouvelle commande pour son avion de prestige, grand projet de ces dernières années mais dont les débuts ont été émaillés de problèmes d’assemblage. Problèmes qui ont plombé les comptes de sa maison mère, EADS. D’ailleurs, Louis Gallois avait annoncé le mois dernier dans le quotidien allemand Bild qu’il ne s’attendait pas à de grosses commandes avant 2012. D’où la surprise de cette commande.
L’avionneur doit par conséquent dépasser son objectif de 20 nouvelles commandes d’A380 cette année et reprend la tête de la course face à Boeing. À l’heure actuelle, 30 engins A380 sont en service, et, avec l’annonce pour Emirates, 234 sont commandés.
Cette commande d’Emirates pose à nouveau la question du rythme et des coûts de production de l’appareil pour Airbus. L’A380 est « clairement plus complexe à produire que ce nous avions anticipé », a reconnu John Leahy, conscient de l’urgence de "passer à la vitesse supérieure" en termes de production, tout en baissant les coûts.
Bonne nouvelle pour les usines d’assemblage d’Airbus à Toulouse. La compagnie aérienne Emirates a passé hier mardi une commande sans précédent de 32 avions géants A380. Une annonce qui apporte un peu d’air à ce programme aux débuts difficiles et qui est un gouffre financier pour l’avionneur européen.
Cet ordre d’achat de 9,64 milliards d’euros est la « plus grosse commande jamais enregistrée dans l’aviation civile en dollars », selon le directeur commercial d’Airbus John Leahy depuis Berlin où se déroulait le salon aéronautique ILA. La compagnie de Dubaï fait ainsi passer sa flotte d’A380 à 90 appareils. Au point que son patron, cheikh Ahmad ben Saïd Al-Maktoum, venu parapher lui même le contrat à Berlin a dû se défendre sur le ton de la plaisanterie en assurant qu’il ne les collectionnait pas pour son plaisir.
Depuis environ un an, Airbus n’avait pas enregistré de nouvelle commande pour son avion de prestige, grand projet de ces dernières années mais dont les débuts ont été émaillés de problèmes d’assemblage. Problèmes qui ont plombé les comptes de sa maison mère, EADS. D’ailleurs, Louis Gallois avait annoncé le mois dernier dans le quotidien allemand Bild qu’il ne s’attendait pas à de grosses commandes avant 2012. D’où la surprise de cette commande.
L’avionneur doit par conséquent dépasser son objectif de 20 nouvelles commandes d’A380 cette année et reprend la tête de la course face à Boeing. À l’heure actuelle, 30 engins A380 sont en service, et, avec l’annonce pour Emirates, 234 sont commandés.
Cette commande d’Emirates pose à nouveau la question du rythme et des coûts de production de l’appareil pour Airbus. L’A380 est « clairement plus complexe à produire que ce nous avions anticipé », a reconnu John Leahy, conscient de l’urgence de "passer à la vitesse supérieure" en termes de production, tout en baissant les coûts.
Re: AIRBUS......
Le salon ILA aéronautique de Berlin s’est achevé par de bonnes nouvelles pour Airbus, qui a profité de cet événement pour annoncer une commande record d’A380. De quoi regarnir les carnets de commandes, mais des inquiétudes fortes subsistent sur l’A400M en raison de la crise.
Airbus était la vedette du salon aéronautique de Berlin. La filiale d’EADS a indiqué avoir engrangé 15,3 milliards de dollars de commandes. Le temps fort de ce salon, d’ordinaire moins prolifique que Farnborough, en Angleterre, ou Le Bourget, en France, a été la commande ferme de 32 A380 émanant de la compagnie Emirates Airline pour 9,67 milliards d’euros au prix catalogue.
« Qu’Emirates, après déjà 58 appareils commandés, en prenne 32 de plus, démontre qu’elle a la conviction que nous sommes tirés d’affaire malgré les déboires industriels du lancement, et prouve que l’A380 est devenu incontournable sur le plan commercial, contrairement à ce que disait Boeing », a expliqué Jean-François Knepper, délégué syndical central de Force ouvrière (syndicat majoritaire). « C’est aussi beaucoup de travail pour les salariés d’Airbus : 32 A380, cela correspond à 250 A320, c’est fabuleux, et cela donnera l’équivalent d’un an de travail aux 10.000 salariés européens employés sur l’A380 ».
François Bertrand, président du directoire de Latécoère, sous-traitant d’Airbus de rang 1, a qualifié la commande d’Emirates comme « un signe très positif ». Si elle n’apporte pas de trésorerie immédiate au partenaire d’Airbus, « elle donne une visibilité de quatre à cinq ans à Latécoère, capitale pour une société de taille moyenne dans ses discussions avec banquiers et fournisseurs », a-t-il ajouté. Outre cette commande géante, Airbus a signé à Berlin des protocoles d’accords pour environ 35 appareils auprès du brésilien TAM, du finlandais Finnair et de l’allemand Germania, représentant un montant total estimé à 3,8 milliards de dollars.
Fin de crise pour l’aéronautique locale ?
« La récession s’est terminée et notre succès à ce salon prouve une fois de plus la préférence des compagnies aériennes pour les avions d’Airbus », s’est félicité John Leahy, le directeur des opérations clients. « Les engagements pris lors du salon sont des signes clairs de reprise de l’industrie. Nous pouvons nous attendre à davantage encore lorsque la reprise sera effective », a-t-il précisé.
Il y a pourtant une personne qui ressort inquiète de ce salon de Berlin. Louis Gallois, le p-dg de EADS, craint que les programmes d’austérité et de restrictions budgétaires mis en place à l’échelle de l’Europe ne grève les dépenses militaires.
Pour preuve, l’Allemagne qui a décidé de réduire ses ambitions sur l’A400M, en enlevant de sa commande 7 avions gros porteurs militaires de ce type. Une mauvaise nouvelle, d’autant que l’Angleterre a elle aussi fait savoir qu’elle prendrait 3 avions A400M de moins que prévu. Des annonces qui pourraient donner des idées à d’autres pays clients de ce programme.
Airbus était la vedette du salon aéronautique de Berlin. La filiale d’EADS a indiqué avoir engrangé 15,3 milliards de dollars de commandes. Le temps fort de ce salon, d’ordinaire moins prolifique que Farnborough, en Angleterre, ou Le Bourget, en France, a été la commande ferme de 32 A380 émanant de la compagnie Emirates Airline pour 9,67 milliards d’euros au prix catalogue.
« Qu’Emirates, après déjà 58 appareils commandés, en prenne 32 de plus, démontre qu’elle a la conviction que nous sommes tirés d’affaire malgré les déboires industriels du lancement, et prouve que l’A380 est devenu incontournable sur le plan commercial, contrairement à ce que disait Boeing », a expliqué Jean-François Knepper, délégué syndical central de Force ouvrière (syndicat majoritaire). « C’est aussi beaucoup de travail pour les salariés d’Airbus : 32 A380, cela correspond à 250 A320, c’est fabuleux, et cela donnera l’équivalent d’un an de travail aux 10.000 salariés européens employés sur l’A380 ».
François Bertrand, président du directoire de Latécoère, sous-traitant d’Airbus de rang 1, a qualifié la commande d’Emirates comme « un signe très positif ». Si elle n’apporte pas de trésorerie immédiate au partenaire d’Airbus, « elle donne une visibilité de quatre à cinq ans à Latécoère, capitale pour une société de taille moyenne dans ses discussions avec banquiers et fournisseurs », a-t-il ajouté. Outre cette commande géante, Airbus a signé à Berlin des protocoles d’accords pour environ 35 appareils auprès du brésilien TAM, du finlandais Finnair et de l’allemand Germania, représentant un montant total estimé à 3,8 milliards de dollars.
Fin de crise pour l’aéronautique locale ?
« La récession s’est terminée et notre succès à ce salon prouve une fois de plus la préférence des compagnies aériennes pour les avions d’Airbus », s’est félicité John Leahy, le directeur des opérations clients. « Les engagements pris lors du salon sont des signes clairs de reprise de l’industrie. Nous pouvons nous attendre à davantage encore lorsque la reprise sera effective », a-t-il précisé.
Il y a pourtant une personne qui ressort inquiète de ce salon de Berlin. Louis Gallois, le p-dg de EADS, craint que les programmes d’austérité et de restrictions budgétaires mis en place à l’échelle de l’Europe ne grève les dépenses militaires.
Pour preuve, l’Allemagne qui a décidé de réduire ses ambitions sur l’A400M, en enlevant de sa commande 7 avions gros porteurs militaires de ce type. Une mauvaise nouvelle, d’autant que l’Angleterre a elle aussi fait savoir qu’elle prendrait 3 avions A400M de moins que prévu. Des annonces qui pourraient donner des idées à d’autres pays clients de ce programme.
Re: AIRBUS......
Temps clair et dégagé dans le ciel d'Airbus. En plein salon aéronautique de Farnborough (Grande-Bretagne), l'avionneur européen a annoncé que la compagnie russe Aeroflot avait passé une commande de 11 A 330-300. Elle vient s'ajouter à celles d'Air Lease Corporation et de GE Capital Aviation Services, deux sociétés américaines de location d'avions. Au total, Airbus prévoit de livrer une centaine d'appareils pour un montant de 11,2 milliards d'euros. L'avionneur européen aura atteint son objectif de commandes en une seule journée.
Reprise du commerce aéronautique
Au plan des ventes, Airbus réalise ainsi une performance similaire à celle de son concurrent, l'américain Boeing, qui a annoncé 9,1 milliards d'euros de commandes avec la compagnie Emirates. En juin dernier, cette même compagnie avait commandé à Airbus 32 très gros porteurs A 380 pour un montant de 11,5 milliards d'euros.
Mais la vraie bonne nouvelle pour les constructeurs à Farnborough reste que le salon marque le redécollage du marché de l'aviation après la crise de 2008 qui avait sérieusement touché le secteur. Plusieurs signes prouvent ce redémarrage, en particulier l'augmentation du trafic passagers et du fret ainsi que les perspectives d'amélioration des conditions financières des compagnies. Autre excellente nouvelle pour Airbus et Boeing, la reprise d'activités des sociétés de location d'avions («leasing») montre que le marché de l'aéronautique se porte bien. Ces sociétés contrôlent en effet près du tiers du parc d'appareils commerciaux et les niveaux de leurs commandes donnent une indication fiable de la santé du transport aérien.
Enfin, l'Allemagne, l'Espagne, la France et le Royaume-Uni ont confirmé hier leur engagement à verser des avances remboursables à Airbus pour développer son futur long-courrier A350
Reprise du commerce aéronautique
Au plan des ventes, Airbus réalise ainsi une performance similaire à celle de son concurrent, l'américain Boeing, qui a annoncé 9,1 milliards d'euros de commandes avec la compagnie Emirates. En juin dernier, cette même compagnie avait commandé à Airbus 32 très gros porteurs A 380 pour un montant de 11,5 milliards d'euros.
Mais la vraie bonne nouvelle pour les constructeurs à Farnborough reste que le salon marque le redécollage du marché de l'aviation après la crise de 2008 qui avait sérieusement touché le secteur. Plusieurs signes prouvent ce redémarrage, en particulier l'augmentation du trafic passagers et du fret ainsi que les perspectives d'amélioration des conditions financières des compagnies. Autre excellente nouvelle pour Airbus et Boeing, la reprise d'activités des sociétés de location d'avions («leasing») montre que le marché de l'aéronautique se porte bien. Ces sociétés contrôlent en effet près du tiers du parc d'appareils commerciaux et les niveaux de leurs commandes donnent une indication fiable de la santé du transport aérien.
Enfin, l'Allemagne, l'Espagne, la France et le Royaume-Uni ont confirmé hier leur engagement à verser des avances remboursables à Airbus pour développer son futur long-courrier A350
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