La colère monte contre la direction de la clinique du Cabirol
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La colère monte contre la direction de la clinique du Cabirol
Tout a commencé avec un mouvement national des masseurs-kinésithérapeutes, lundi 16 février. Mais hier matin encore, les kinés du cabirol étaient devant les grilles de l'établissement, soutenus par des patients venus malgré le froid.
« Le conflit à propos de l'ordre des kinésithérapeutes n'est que la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, précise Martine Manelphe, praticienne au Cabirol. Le fond du problème est qu'on a l'impression de n'avoir aucune reconnaissance de notre hiérarchie ». Alors quand il s'agit de payer une cotisation à leur ordre professionnel, les kinés se braquent : « Nous voulons une compensation financière pour cette perte de pouvoir d'achat », explique-t-elle.
Mais la direction n'entend pas céder. Kinésithérapeute depuis 27 ans, Martine n'a jamais fait grève. Comme d'autres au Cabirol, elle évoque un malaise général. Pour Guy Cugny, délégué CGT, « la direction joue le pourrissement du conflit, ils ont peur de faire un précédent ».
patients inquiets
Selon certains pensionnaires de la clinique, l'ambiance se dégraderait même parmi les patients. Une pétition en faveur des grévistes a circulé, générant quelques discussions houleuses entre partisans des grévistes et mécontents.
Jean-Pierre Lagante, président de l'Association d'aide aux personnes ayant des problèmes orthopédiques (APPO), s'inquiète : « J'ai parlé avec la direction, qui m'a dit qu'ils n'acceptaient plus de nouveaux patients. Que vont devenir les gens qui étaient censés aller au Cabirol après leur opération ? ».
Une question à laquelle la direction n'a pas voulu répondre, s'en tenant à son message initial : « il n'y a pas d'impact majeur pour les patients », selon Stéphane Ménez, de l'organisme gestionnaire du site Orpéo Clinéo.
En l'absence de progrès, les grévistes envisageaient hier en fin d'après-midi la poursuite du mouvement
« Le conflit à propos de l'ordre des kinésithérapeutes n'est que la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, précise Martine Manelphe, praticienne au Cabirol. Le fond du problème est qu'on a l'impression de n'avoir aucune reconnaissance de notre hiérarchie ». Alors quand il s'agit de payer une cotisation à leur ordre professionnel, les kinés se braquent : « Nous voulons une compensation financière pour cette perte de pouvoir d'achat », explique-t-elle.
Mais la direction n'entend pas céder. Kinésithérapeute depuis 27 ans, Martine n'a jamais fait grève. Comme d'autres au Cabirol, elle évoque un malaise général. Pour Guy Cugny, délégué CGT, « la direction joue le pourrissement du conflit, ils ont peur de faire un précédent ».
patients inquiets
Selon certains pensionnaires de la clinique, l'ambiance se dégraderait même parmi les patients. Une pétition en faveur des grévistes a circulé, générant quelques discussions houleuses entre partisans des grévistes et mécontents.
Jean-Pierre Lagante, président de l'Association d'aide aux personnes ayant des problèmes orthopédiques (APPO), s'inquiète : « J'ai parlé avec la direction, qui m'a dit qu'ils n'acceptaient plus de nouveaux patients. Que vont devenir les gens qui étaient censés aller au Cabirol après leur opération ? ».
Une question à laquelle la direction n'a pas voulu répondre, s'en tenant à son message initial : « il n'y a pas d'impact majeur pour les patients », selon Stéphane Ménez, de l'organisme gestionnaire du site Orpéo Clinéo.
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