La grogne dans nos entreprises.....
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La grogne dans nos entreprises.....
Les salariés d'Adhetec contre le licenciement d'une collègue
Hier, toute la journée, une vingtaine de salariés d'Adhetec, société qui conçoit des produits adhésifs, s'est mobilisée sur le parking de l'entreprise pour s'opposer au licenciement d'une de leurs collègues. Après un congé maternel de 3 ans, Amélia Gay a réintégré le 1er juin son poste au service PAO. « On m'a signalé à mon retour que je devrai dorénavant travailler en équipe, explique-t-elle. Avant mon départ en congés, j'occupais un poste séparé, avec des horaires de journée.
Aujourd'hui, on veut m'imposer des horaires très matinaux et tardifs, en alternance une semaine sur deux. J'habite à 50 km d'ici, et je fais du covoiturage chaque jour avec mon mari. Et avec désormais 2 enfants à la maison, de tels horaires seraient ingérables. J'ai donc refusé la proposition. » Un refus qui mène aujourd'hui à son licenciement. « J'ai eu un coup de téléphone des RH aujourd'hui, m'annonçant que ma lettre de licenciement était postée et que mon dernier jour de travail serait demain, vendredi 18 juin. Ils me dispensent de faire mon préavis. » Frédéric Borel, secrétaire du comité d'entreprise regrette « un manque de dialogue dans cette affaire. On aurait peut-être pu trouver une solution. » Entrée dans l'entreprise en 1996, Amélia, elle aussi, est un peu amère : « On n'a même pas essayé de me former ou de me replacer dans un autre service. Et aujourd'hui, à 40 ans, ils me plantent après 3 ans d'inactivité. Les technologies ont évolué et je vais devoir me remettre à niveau. Ce n'est pas la situation idéale pour retrouver un emploi, surtout en pleine crise ! » De son côté, le responsable du site n'a pas souhaité s'étendre sur « la procédure en cours réalisées par les personnes concernées ».
Les salariés, eux, attendent une réponse de la direction. Si celle-ci ne vient pas, ils n'excluent pas de durcir le mouvement.
Hier, toute la journée, une vingtaine de salariés d'Adhetec, société qui conçoit des produits adhésifs, s'est mobilisée sur le parking de l'entreprise pour s'opposer au licenciement d'une de leurs collègues. Après un congé maternel de 3 ans, Amélia Gay a réintégré le 1er juin son poste au service PAO. « On m'a signalé à mon retour que je devrai dorénavant travailler en équipe, explique-t-elle. Avant mon départ en congés, j'occupais un poste séparé, avec des horaires de journée.
Aujourd'hui, on veut m'imposer des horaires très matinaux et tardifs, en alternance une semaine sur deux. J'habite à 50 km d'ici, et je fais du covoiturage chaque jour avec mon mari. Et avec désormais 2 enfants à la maison, de tels horaires seraient ingérables. J'ai donc refusé la proposition. » Un refus qui mène aujourd'hui à son licenciement. « J'ai eu un coup de téléphone des RH aujourd'hui, m'annonçant que ma lettre de licenciement était postée et que mon dernier jour de travail serait demain, vendredi 18 juin. Ils me dispensent de faire mon préavis. » Frédéric Borel, secrétaire du comité d'entreprise regrette « un manque de dialogue dans cette affaire. On aurait peut-être pu trouver une solution. » Entrée dans l'entreprise en 1996, Amélia, elle aussi, est un peu amère : « On n'a même pas essayé de me former ou de me replacer dans un autre service. Et aujourd'hui, à 40 ans, ils me plantent après 3 ans d'inactivité. Les technologies ont évolué et je vais devoir me remettre à niveau. Ce n'est pas la situation idéale pour retrouver un emploi, surtout en pleine crise ! » De son côté, le responsable du site n'a pas souhaité s'étendre sur « la procédure en cours réalisées par les personnes concernées ».
Les salariés, eux, attendent une réponse de la direction. Si celle-ci ne vient pas, ils n'excluent pas de durcir le mouvement.
Re: La grogne dans nos entreprises.....
Colère des salariés d'Aeroconseil et de Safran
Les personnels se sont rassemblés au rond-point de La Crabe.
Grogne chez les salariés d'Aeroconseil, un des principaux sous-traita nts d'Airbus. Hier matin, à l'appel du syndicat CFE-CGC, ils se retrouvés au rond-point de la Crabe, le plus célèbre et le plus convoité de l'aéronautique toulousaine, car lieu de passage de nombreux travailleurs. « Ce n'est pas pour empêcher les gens d'aller travailler mais simplement pour informer le pouvoir politique sur la face cachée d'Aeroconseil », expliquaient les manifestants.
Leurs revendications ? Malgré des discussions engagées avec la direction, les employés déplorent toujours le projet de délocalisation des compétences en Tunisie et la politique « trois zéros » de l'entreprise : « 0 % d'augmentation générale, 0 % d'augmentation individuelle et 0 promotion ».
Même lieu, même horaire, les salariés de Safran ont également manifesté pour protester contre la politique salariale de leur direction.
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