Une Maison Intelligente au service du grand âge
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Une Maison Intelligente au service du grand âge
Site expérimental dédié à l'accompagnement des personnes âgés ou handicapés, la première Maison Intelligente de France sort de terre à Blagnac.
Si elle n'était encore qu'une projection virtuelle il y a quelques mois, la Maison Intelligente de l'IUT de Blagnac est aujourd'hui bel et bien réelle. En franchir le seuil revient à s'immerger dans ce que pourrait être, dans un futur proche, l'espace d'habitation d'une personne âgée ou handicapée.
Caméra, capteurs de mouvements, chemin lumineux, lavabo, évier et placards réglables à hauteur voulue, lit sensoriel… les performances technologiques imaginées par les chercheurs du LAAS toulousain et du CNRS ont ici pris corps. « La deuxième phase passera par l'expérimentation in situ en présence de volontaires », explique Éric Campo, chercheur au LAAS. « On n'a rien inventé. Le cahier des charges de cette Maison, c'est la personne fragile qui l'a fixé. C'est elle qui le fera évoluer. »
Le challenge va beaucoup plus loin. Bernard Keller, maire de Blagnac et Daniel Filâtre, président de l'Université du Mirail, le disent d'une même voix : « le but recherché par cette plateforme scientifique, technologique et humaine est de répondre à l'accompagnement du vieillissement des populations dans notre société. »
À l'heure où Toulouse reçoit les plus grands spécialistes de la maladie d'Alzheimer et défend ardemment ses projets d'Institut hospitalo-universitaire et de plateforme e-santé (1), l'on comprend la pertinence de la Maison Intelligente. « C'est la première brique d'un projet scientifique de site plus large autour des enjeux du vieillissement » résume Daniel Filâtre.
« Elle préfigure la maison de tous les Français » ajoute Bernard Keller avec optimisme. Avant, il faudra affiner le projet. Le chiffrer aussi. Seule la mise en production des systèmes et de la maison elle-même donnera corps à la réalité. Une cinquantaine de PME et d'industriels s'intéressent déjà à son évolution.
Auparavant, la Maison devra être construite en dur (elle n'est pour l'instant qu'un préfabriqué) au cœur d'un site de 800 m2 dédié à la recherche, la formation et l'expérimentation au service des personnes âgées. Là où le futur se conjuguera forcément avec le passé.
(1) Une des trois plateformes d'innovation retenue le ministère de la Recherche au titre du Grand Emprunt
Si elle n'était encore qu'une projection virtuelle il y a quelques mois, la Maison Intelligente de l'IUT de Blagnac est aujourd'hui bel et bien réelle. En franchir le seuil revient à s'immerger dans ce que pourrait être, dans un futur proche, l'espace d'habitation d'une personne âgée ou handicapée.
Caméra, capteurs de mouvements, chemin lumineux, lavabo, évier et placards réglables à hauteur voulue, lit sensoriel… les performances technologiques imaginées par les chercheurs du LAAS toulousain et du CNRS ont ici pris corps. « La deuxième phase passera par l'expérimentation in situ en présence de volontaires », explique Éric Campo, chercheur au LAAS. « On n'a rien inventé. Le cahier des charges de cette Maison, c'est la personne fragile qui l'a fixé. C'est elle qui le fera évoluer. »
Le challenge va beaucoup plus loin. Bernard Keller, maire de Blagnac et Daniel Filâtre, président de l'Université du Mirail, le disent d'une même voix : « le but recherché par cette plateforme scientifique, technologique et humaine est de répondre à l'accompagnement du vieillissement des populations dans notre société. »
À l'heure où Toulouse reçoit les plus grands spécialistes de la maladie d'Alzheimer et défend ardemment ses projets d'Institut hospitalo-universitaire et de plateforme e-santé (1), l'on comprend la pertinence de la Maison Intelligente. « C'est la première brique d'un projet scientifique de site plus large autour des enjeux du vieillissement » résume Daniel Filâtre.
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