Tout le monde en parle.....Tournefeuille

Les œuvres d'Anne Sacramento

La maison de quartier de Pahin expose jusqu'au 21 octobre des œuvres d'Anne Sacramento.

« Je suis venue par hasard à la calligraphie, explique-t-elle, et j'ai tout de suite aimé cette concentration, cette détente, le coté méditatif de cet art. La calligraphie, c'est comme la musique ou la danse, il y a un toucher, de la précision, de la persévérance… Ensuite, j'ai pris des cours avec Kitty Sabatier pendant 10 ans et je me suis mise a donner moi aussi des cours et des animations scolaires. Mais je travaille aussi sur commande, pour les particuliers ou l'édition. Enfin, il y a ma propre création. Je travaille sur la matière, le papier, les empreintes avec seulement la couleur noire."

Le Tour de France en scooter pour financer son film


Raphaël Moraglia entreprend un périple de plus de 10 000 km en scooter pour financer le long-métrage qu'il veut tourner. Il était samedi matin au cinéma Utopia de Tournefeuille pour présenter son aventure.

Comment vous est venue cette idée ?

J'ai toujours voulu être réalisateur.

Mon stage de 3e, je l'ai effectué au cinéma de mon village, plus tard, j'ai fait l'école de scénario de Levallois-Perret, puis j'ai voyagé dans le monde pour voir comment on faisait du cinéma et découvrir d'autres cultures. En 2008, j'ai fait un stage à la « New York film académy » de New York, c'est là d'ailleurs que je tournerai. C'est en voyant les reportages d'Antoine de Maximy pour son émission «J'irai dormir chez vous», que l'idée m'est venue de faire ce tour de France en scooter, et de créer un lien direct entre le spectateur et le cinéaste, un rapport vivant en partenariat avec le public.

Expliquez-nous votre projet ?

Du 8 novembre pour mon départ de Bayonne au 26 février avec l'arrivée à Paris je vais faire étape dans 50 villes de France, avec des détours en Suisse, Italie, Belgique et Angleterre.

Dans chaque ville j'ai pris contact avec des cinémas, ou je rencontrerai les cinéphiles, mais aussi les commerçants, les gens, pour mettre en vente 40 000 places de cinéma pour la sortie de mon premier film « Blacbull ».

Des carnets de 25 tickets de pré-vente seront proposés à 1 500 ambassadeurs, qui devront à leur tour les vendre pour réunir le budget nécessaire au tournage. Ce sera le premier film financé par le « crowd funding participatif », c'est-à-dire par ses futurs fans. Pendant tout ce périple vous pourrez suivre en direct sur mon site internet les péripéties de mon voyage, et parallèlement je tournerai un documentaire sur mon trajet, mes rencontres.

Quel est le sujet du film et quand sera-t-il tourné ?

C'est la vie d'une jeune hermaphrodite, les conséquences des choix du sexe, et les relations amoureuses qui s'ensuivent. Comment est-on femme, ou homme, comment le devient-on ?

La protagoniste, une toréra, essaiera de dénouer les nœuds de sa vie, et devra se battre avec son propre inconscient. Il sera tourné en septembre 2012 pendant un peu plus de 18 mois. Là aussi vous pourrez suivre sur le site les étapes du tournage.

En savoir plus : http://www.blackbull.fr

Source : DPM

Les produits de la ferme livrés à domicile

Les pommes sont de Merville, le miel d'Aussonne, l'huile de colza et les pâtes proviennent de Mondonville, les courges et les légumes sont cultivés à Cugnaux, le pain bio est pétri à Cornebarrieu et la viande arrive tout droit du Gers voisin. Avec son entreprise de livraison à domicile de produits frais, Olivier Orsel défend l'idée qu'il est possible de manger local et donc de bien manger à des prix qui ne sont pas supérieurs à ceux des grandes surfaces.

De nouveaux locaux
Après une tentative d'implantation sur l'Ouest Toulousain depuis sa maison de Pibrac au printemps dernier, l'entrepreneur poursuit son extension avec l'installation récente de sa jeune société dans des locaux commerciaux à Tournefeuille. « J'ai créé un partenariat avec une dizaine de producteurs locaux avec qui je travaille essentiellement le frais », explique Olivier Orsel. « Les produits sont ramassés sur commande donc cueillis bien souvent la veille de la livraison. Pour l'instant je livre trois fois par semaine, du mercredi au vendredi, sur secteur de plus en plus important. L'objectif est de parvenir à réaliser 50 livraisons par jour, quatre fois par semaine. Nous en sommes actuellement entre 15 et 20 par jour. Avec l'arrivée de deux véhicules frigos dans la société, nous allons pouvoir aussi livrer du poisson. Je vais procéder enfin au recrutement d'étudiants pour des courses entre 17 heures et 20heures ».

À la différence des AMAP (associations pour le maintien de l'agriculture paysanne), les clients du
« Panier des familles » n'ont pas d'engagement. Ils peuvent commander quand ils le désirent et ce qu'ils souhaitent.

Pour passer commande, il faut juste se rendre sur le site internet de la société (1). Une alerte SMS peut aussi être envoyée à ceux qui le souhaitent avant la fin des commandes.

« Des clients peuvent aussi nous faire des demandes particulières pour leur chercher un produit qui ne figure pas dans notre liste de marchandise », ajoute Olivier Orsel. « Nous nous efforcerons de le leur trouver ». À chaque commande, une somme forfaitaire de 2,50 € est prélevée pour la livraison.

(1) www.31.lepanierdesfamilles.com