5 campings des Hautes Pyrénées ont participé à une démarche de développement durable....

**Admin** Mar 3 Jan - 17:34

Des campings à la pointe de l'écologie

Cinq campings des Hautes-Pyrénées (Soleil du Pibeste à Agos-Vidalos, Azun Nature à Aucun, Le Pain de sucre à Gavarnie, Plein Soleil à Lourdes et L'églantière à Castelnau-Magnoac) parmi 30 établissements de la région ont participé à la démarche développement durable initiée par la Fédération régionale de l'hôtellerie de plein air (FRHPA), en partenariat avec les CCI, l'Agence régionale pour l'environnement (Arpe) et le comité départemental de tourisme (CDT).

Afin d'aider les gestionnaires à aménager durablement leur camping, une grille de 136 critères a été réalisée et un cabinet d'études a été mandaté pour préconiser des solutions chiffrées. « Le développement durable comprend non seulement l'aménagement paysager, les économies d'énergie, le tri sélectif, la limitation des nuisances mais aussi l'accueil du client, notamment des personnes à mobilité réduite, et le bien-être des salariés », explique Michel Dubié, président de la FRHPA.

« Cet audit a changé nos mentalités sur le plan environnemental et plus largement humain concernant la sécurité du personnel et à l'accueil du client, témoigne Luc Dusserm, propriétaire du Soleil du Pibeste. Par exemple, nous avons mis à disposition de nos clients des produits d'entretien bio pour qu'ils évitent d'en acheter et de les laisser sur site. Sur la carte du restaurant, nous avons remplacé le saumon par de la truite saumonée de Lau-Balagnas. Pour mieux maîtriser notre consommation d'eau, nous avons mis en place des compteurs et nous nous sommes raccordés au gaz de ville pour réduire le transport des bouteilles de gaz, nous avons supprimé les canettes de soda pour limiter les déchets. Bref, nous avons associé le désir de confort du client au désir de développement durable. »

« À terme, cette expérience servira sûrement de modèle et permettra une évolution des grilles de classement au niveau national vers toujours plus de qualitatif », conclut Michel Dubié.