Un avenir très prometteur pour la jeune entreprise Fréquentiel

Une puce, à peine visible à l'œil nu, associée à une antenne, est incorporée à une étiquette auto-adhésive. Cette étiquette, autrement appelée TAG, peut être lue à distance par un lecteur qui capte par onde radio les informations contenues dans la puce et les transmet.

C'est sur les applications de cette technologie dite RFID - identification par radio fréquence en français- dans les entreprises, qu'a décidé de plancher le groupe d'ingénieurs de Fréquentiel, une enseigne installée dans la pépinière d'entreprise du Perget.

« Pour comprendre, on peut faire un parallèle avec les étiquettes à code-barres. Mais cette technique est plus performante, puisqu'on peut lire plusieurs puces en même temps et à distance. Et les puces peuvent contenir bien plus d'informations », explique Nicolas Jacquemin, l'un des fondateurs dirigeants de l'entreprise.

Ils sont six à se lancer dans l'aventure fin 2005 et en septembre 2007, ils créent leur société. « Nous avons réuni 3 types de compétences pour bâtir une offre globale » indique le dirigeant. « Nous sommes à la fois experts en matériel, en informatique et en organisation des processus logistiques et industriels. Si bien que nous menons nos projets de la conception à la mise en place des solutions».

Des applications en grand nombre
Et depuis ses débuts, Fréquentiel surfe sur le succès. Pour sa première année d'exercice, l'entreprise, qui a embauché s ix ingénieurs supplémentaires et atteindra un effectif de 15 personnes mi-2009, va réaliser un chiffre d'affaires d'un million d'€. Outre son siège à Colomiers, la société est implantée à Montpellier et à Bordeaux.

Si, aujourd'hui, on ne peut pas encore imaginer que notre caddie passe sous un lecteur sans avoir à le vider sur le tapis de caisse, la lecture de radio-étiquettes posées sur des objets dans un conteneur métallique ou contenant des liquides étant plus difficile, d'autres types d'application sont déjà en cours. « Nous travaillons pour des acteurs de l'aéronautique dans la gestion de leurs magasins, des professionnels de santé pour le contrôle des informations, notamment les dates de péremption, des responsables informatiques pour le suivi de leurs parcs. Et nous avons des projets avec des enseignes de vêtements, avec l'armée, et même avec un musée pour la gestion de leurs réserves » .

Chez Fréquentiel, on parie sur un large déploiement de la RFID dès 2010, le marché français se montrant de plus en plus mûr pour adopter cette technologie à grande échelle.

Source : La Dépêche du Midi