ECOLE SAINTE THERESE

En impliquant les enfants de leur école, les sœurs de Sainte Thérèse œuvrent pour un petit village argentin très pauvre, issu de la forêt : Sachayoj. Tout au long de l'année, les élèves et les collégiens de Sainte Thérèse fabriquent des objets vendus lors d'opérations diverses. « En aidant les enfants de Sachayoj, ceux de Colomiers apprennent à fabriquer des objets avec très peu de chose » explique
Mme Coulardeau, une des responsables du vide-grenier qui se tient demain samedi aux portes de l'école. « Les matériaux utilisés sont tous recyclables, c'est très important », ajoute une religieuse.

Objectif : former des gens
Le partenariat établi entre les sœurs de l'école de Sainte Thérèse et de Buenos Aires permet aux enfants de se rendre directement en Argentine afin de porter des fonds au village.

À terme, l'école espère organiser des correspondances entre les enfants des deux pays, « on cherche à ouvrir une porte aux échanges culturels et linguistiques ».

L'objectif n'est pas d'instaurer un système d'assistanat mais de « former les gens du village et leur offrir une autonomie à long terme. Le fait de s'intéresser à eux sensibilise les autorités locales. » Ainsi entre 2003 et 2005, l'hôpital qui était complètement délabré a été refait à neuf. Un pas de plus pour Sachayoj.

Actuellement, l'association finance une formation de tissage aux femmes de Sachayoj et cet atelier rencontre un franc succès. « Un après-midi par semaine, elles peuvent apprendre à tisser pour pouvoir vendre leur travail à la ville » se réjouit Mme Coulardeau. Par la suite, l'association espère mettre en place un atelier de poterie. « L'accent est mis sur l'éducation, l'hygiène et le travail. »

Pour financer son action, l'association participe au marché de Noël, vend du muguet. Pour la fête des mères, elle organise des ventes d'objets réalisés par les enfants et leurs mamans à la sortie de l'école.

Demain, elle participe à un vide grenier place du Cantal en compagnies de cinq autres associations de l'établissement, celles des anciens élèves, des parents, du foyer, et de deux associations sportives du primaire et du collège.

Source : La Dépêche du Midi