Le point sur les maisons citoyennes avec Thérèse MOIZAN....

Les maisons de quartier sont devenues au bout de trente ans des maisons citoyennes pour mieux favoriser les rencontres et les échanges entre les habitants.

Depuis la rentrée de septembre, les maisons de quartier se sont transformées en maisons citoyennes. Le point de ce changement avec Thérèse Moizan, adjointe au maire, déléguée au Lien social, à l'Emploi et à l'Animation socio-éducative des quartiers.

Pourquoi ce changement ?

Il fait suite à un projet de redimensionnement des maisons de quartiers. Revisiter l'action sociale de la mairie revient à redonner tout son sens à ce mot. Nous voulons créer les conditions du bien vivre ensemble dans toute la commune, favoriser les échanges entre les habitants. C'est cet esprit qui a guidé la transformation des maisons de quartier en maisons citoyennes. Depuis septembre, les Columérins disposent de véritables relais citoyens près de chez eux.

Toutes les maisons de quartier sont elles devenues maisons citoyennes ?

Nous en avons six : Saint-Exupéry dans les anciens locaux du CAJ, Val d'Aran, Naspe, Seycheron, Crabe et En-Jacca. La maison de quartier du Poitou est devenue le QG des associations des maisons citoyennes. L'ancienne annexe de la maison de quartier du Poitou, à Pelvoux, abrite le pôle seniors. Pour la suite, le centre de loisirs du Cabirol hébergera un point relais en 2011, une autre maison citoyenne verra le jour en 2013 dans le quartier des Ramassiers.

Qu'est-ce qui diffère entre les maisons de quartier et les maisons citoyennes ?

Chaque maison propose ses activités, mais tous les Columérins peuvent en profiter. L'objectif est d'inciter les habitants à circuler dans la ville. Chaque Maison garde cependant une spécificité. Par exemple, la Naspe se transforme en salle de théâtre et d'écriture avec la complicité de Marc Fauroux et se sa compagnie Éprouvette, l'atelier Poivre et sel au Poitou et au Pelvoux s'organise en lien avec la gymnastique volontaire de l'Espace Émeraude… Mais l'une des grandes nouveautés est la création de véritables pôles de services dans chaque structure. L'objectif est que chaque citoyen puisse trouver près de chez lui des réponses à des questions sociales, publiques, familiales ou personnelles. Il est donc possible désormais dans les maisons citoyennes d'avoir une aide à la constitution de dossiers administratifs, de faire une prédémarche pour les papiers d'Etat-civil, les élections… On peut aussi réserver des places pour les spectacles, avoir des contacts avec le conciliateur de justice, des associations de consommateurs. Les maisons citoyennes participent aussi aux mercredis libérés en proposant des activités toute la journée. Chacune propose aussi un accompagnement scolaire quatre jours par semaine.

Ces maisons jouent-elles un rôle dans la prévention des incivilités ?

Les services de Sûreté, Prévention et Protection Civile sont redéployés pour créer des unités urbaines dans les quartiers. Une présence accrue permet aux agents d'être encore plus au contact de la population columérine.


A l'écoute des habitants

Le personnel d'une maison citoyenne est composé d'un responsable, deux animateurs maison, une conseillère économique et sociale, un ou deux agents de prévention et un ou deux animateurs de rue « Jeunesse ». Toutes ces structures sont placées sous la direction de Mohamed Bouzerdeb, directeur de la Vie citoyenne. « Ces maisons citoyennes prévient-il, de doivent pas devenir des mairies annexes. Il s'agit simplement pour nous de rapprocher l'administration du citoyen ».