SECURITE.....
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SECURITE.....
La ville est confontrée à des difficultés variées dans le domaine de la tranquillité publique. Elle met en place un comité local de sécuritéet de prévention de la délinquance.
Henri Reulet, adjoint au maire, délégué à la prévention et à la tranquillité publique dévoile ce que sera le conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance qui fonctionnera dès septembre prochain.
Pourquoi créer ce comité ?
Il faut regarder la situation. Tout d'abord, la physionomie de la commune a évolué dans sa dimension démographique, sociologique, urbaine, économique. De nombreuses transformations se sont opérées : création de quartiers comme les Ramassiers, arrivée de nouvelles populations, un turn-over constant des habitants, tout cela entraîne de nouvelles exigences. En, plus la précarité n'épargne pas nos concitoyens. Le chômage progresse notamment chez les jeunes alors que la société de consommation, par ses excès favorise l'individualisme de masse et délite l'action collective. En corollaire, on constate que les manquements à la loi, aux règlements, aux règles de vie sont de plus en plus fréquents. Une partie de la jeunesse présente des signes inquiétants de rupture avec la société. Le passage à l'acte de la délinquance est de plus en plus précoce.
La situation est-elle catastrophique à Colomiers ?
Le nombre des incivilités augmente, dues à des locaux mais aussi à des éléments extérieurs. Elles concernent surtout des vols à la personne dans des voitures, des cambriolages. Dans le même temps, les effectifs du commissariat sont passés de 71 éléments il y a trois ans à 46 actuellement. Il faut donc mettre en place des dispositifs pour pallier les carences de l'État. À Colomiers, fort heureusement, la municipalité s'est toujours préoccupée de la problématique sociale tant dans l'accompagnement, le suivi des familles en difficulté et a répondu par des actions de prévention sociale et de prévention de la délinquance et de la récidive.
Comment se composera le CLSPD ?
Il comprendra trois collèges : institutionnel avec le préfet, le procureur, la DDASS, l'éducation nationale, la police ; des élus désignés par le maire qui sera d'ailleurs le président du comité et enfin un collège composé de représentants d'associations et d'acteurs du terrain.
Quels sont les objectifs du comité ?
Le CLSPD établira un diagnostic de la situation pour mieux coordonner les actions de prévention et de sécurité, apporter des solutions concrètes et partenariales à des problèmes réellement identifiés dans le cadre d'un plan d'action recentré, resserré et soumis à évaluation. Il accompagnera la dynamique en s'appuyant sur des compétences techniques. Il bénéficiera de financements spécifiques pour soutenir les actions et partagera les informations avec les partenaires sous le sceau de la confidentialité.
Travailler en réseau
La méthode préconisée pour le comité local de sécurité et de prévention de la délinquance est simple : travailler en réseau, de manière intégrée, transversale et complémentaire avec les différents acteurs de la sécurité. L'objectif est de les remettre au service des citoyens.
« Nous voulons redonner confiance aux habitants dans les structures censées les protéger, dit Henri Reulet, et pour cela nous expérimentons, nous concevons des politiques de sécurité alternatives agissant sur l'insécurité et sur les causes ».
Henri Reulet, adjoint au maire, délégué à la prévention et à la tranquillité publique dévoile ce que sera le conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance qui fonctionnera dès septembre prochain.
Pourquoi créer ce comité ?
Il faut regarder la situation. Tout d'abord, la physionomie de la commune a évolué dans sa dimension démographique, sociologique, urbaine, économique. De nombreuses transformations se sont opérées : création de quartiers comme les Ramassiers, arrivée de nouvelles populations, un turn-over constant des habitants, tout cela entraîne de nouvelles exigences. En, plus la précarité n'épargne pas nos concitoyens. Le chômage progresse notamment chez les jeunes alors que la société de consommation, par ses excès favorise l'individualisme de masse et délite l'action collective. En corollaire, on constate que les manquements à la loi, aux règlements, aux règles de vie sont de plus en plus fréquents. Une partie de la jeunesse présente des signes inquiétants de rupture avec la société. Le passage à l'acte de la délinquance est de plus en plus précoce.
La situation est-elle catastrophique à Colomiers ?
Le nombre des incivilités augmente, dues à des locaux mais aussi à des éléments extérieurs. Elles concernent surtout des vols à la personne dans des voitures, des cambriolages. Dans le même temps, les effectifs du commissariat sont passés de 71 éléments il y a trois ans à 46 actuellement. Il faut donc mettre en place des dispositifs pour pallier les carences de l'État. À Colomiers, fort heureusement, la municipalité s'est toujours préoccupée de la problématique sociale tant dans l'accompagnement, le suivi des familles en difficulté et a répondu par des actions de prévention sociale et de prévention de la délinquance et de la récidive.
Comment se composera le CLSPD ?
Il comprendra trois collèges : institutionnel avec le préfet, le procureur, la DDASS, l'éducation nationale, la police ; des élus désignés par le maire qui sera d'ailleurs le président du comité et enfin un collège composé de représentants d'associations et d'acteurs du terrain.
Quels sont les objectifs du comité ?
Le CLSPD établira un diagnostic de la situation pour mieux coordonner les actions de prévention et de sécurité, apporter des solutions concrètes et partenariales à des problèmes réellement identifiés dans le cadre d'un plan d'action recentré, resserré et soumis à évaluation. Il accompagnera la dynamique en s'appuyant sur des compétences techniques. Il bénéficiera de financements spécifiques pour soutenir les actions et partagera les informations avec les partenaires sous le sceau de la confidentialité.
Travailler en réseau
La méthode préconisée pour le comité local de sécurité et de prévention de la délinquance est simple : travailler en réseau, de manière intégrée, transversale et complémentaire avec les différents acteurs de la sécurité. L'objectif est de les remettre au service des citoyens.
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