Se garer à Toulouse, sans chercher....
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Se garer à Toulouse, sans chercher....
Un système expérimental dans les rues de Toulouse
Depuis le mois de juin, la société toulousaine Lyberta expérimente un système révolutionnaire, unique au monde, de stationnement intelligent. Des emplacements équipés de capteurs à même la chaussée et reliés à un serveur central permettent, en temps réel, de connaître les places de stationnement libres. Des informations transmises directement sur le téléphone portable de l'usager.
40 places expérimentées
Après une première phase de démonstration sur quatre places en haut du boulevard Lascrosses, l'expérimentation se développe avec quarante places dans le quartier Compans Caffarelli.
« Dans les jours qui viennent et jusqu'au mois de décembre, nous allons équiper la voirie de nouveaux capteurs et proposer à quarante volontaires de tester l'application concrète du stationnement par géolocalisation », indique Patrick Givanovitch, directeur général de Lyberta.
« L'objectif est d'équiper toute la ville et celles de l'agglomération avec ce dispositif à partir de 2011. S'il existe déjà des systèmes de stationnement optiques à San Francisco, à Sydney ou à Rome, notre technologie est unique au monde. Grâce à la technologie du CNES avec qui nous avons déposé le cobrevet nous sommes en mesure de proposer un système de pointe qui possède la précision de la technologie des navettes spatiales ».
Ne nécessitant, ni GPS, ni wifi, ni satellite, cette info trafic du stationnement pourrait être gratuite pour l'automobiliste adhérent ou non. Afin de limiter les émissions de CO2, de fluidifier la circulation en ville, de lutter contre les fraudes aux horodateurs et de mieux gérer l'espace public, les collectivités prendront en charge l'installation du réseau.
Des champs magnétiques capables de fournir d'innombrables informations aussi bien pour les usagers que pour les mairies, en matière de stationnement, de comportements ou encore de taux de pollution.
« Je pense qu'il s'agit d'une alternative au péage urbain et d'une amélioration de la place de la voiture dans la ville », poursuit Patrick Givanovitch. « C'est beaucoup plus équitable. À l'étranger, des villes portent déjà leur regard sur cette invention toulousaine car nous avons souhaité rester ici pour la conception et la fabrication. Nous n'avons pas été à Taïwan ».
Re: Se garer à Toulouse, sans chercher....
Les premières places de stationnement intelligentes sont testées dans le quartier des Chalets à Toulouse. Un système de géolocalisation permet de connaître en temps réel les espaces disponibles.
Et si tous les problèmes de stationnement en ville étaient résolus par une petite boîte rouge ?
La mairie de Toulouse est en train d'expérimenter dans le quartier des Chalets le projet Statio-Lib. Cent places de stationnement sont en train d'être équipées de la technologie mise au point par une PME de Blagnac, Lyberta.
Le principe est simple : chaque place matérialisée au sol est dotée d'un petit boîtier rouge, une sonde multicapteurs. Le système, qui fonctionne à partir des ondes radio, reconnaît si une place est libre ou occupée. Et comme toutes les sondes sont reliées les unes aux autres, on peut déterminer en temps réel le nombre de places disponibles dans une rue ou un quartier.
Au bout de la chaîne, l'automobiliste va recevoir l'information sur son téléphone portable. Ceux qui sont équipés d'appareils perfectionnés pourront voir sur l'écran le plan du quartier et des pictogrammes de différentes couleurs : rouge (occupé), bleu (occupé par un adhérent du système Lyberta) ou vert (libre). Si votre portable est une antiquité, ça marche quand même. Lyberta transmet en plusieurs langages : i-phone, smartphone android et SMS. « Cette application est une exclusivité mondiale » affirme Patrick Givanovitch, qui a fondé Lyberta avec son frère Bruno et Jean-Louis Lopez. « Nous collectons 365 jours sur 365 l'information en temps réel et nous la remettons à la collectivité, en l'occurrence le Grand Toulouse, et c'est elle qui la gère. On a inventé l'info trafic stationnement ! »
Une centaine d'habitants équipés
Aux Chalets, sur la base du volontariat, le système va être testé auprès d'une centaine de résidants. Ils seront équipés d'un badge électronique qui permettra de les identifier à distance lorsqu'ils seront garés sur les emplacements réservés.
À l'origine de ce test grandeur nature, l'adjoint à la voirie, Alexandre Marciel, attend beaucoup de l'expérience en cours : « On devient des gestionnaires innovants de l'espace urbain. L'usager a besoin d'un système confortable. Non seulement il n'a plus besoin d'aller à l'horodateur mais il va payer exactement le temps qu'il a consommé ».
Revers de la médaille, ça risque de verbaliser sec : alors qu'un tiers seulement des automobilistes toulousains paient leur place de stationnement, les resquilleurs seront vite repérés. Mais ce n'est pas pour tout de suite. L'expérience ne va durer que trois mois.
Comment ça marche
« C'est un principe de géolocalisation non-satellitaire, explique pour Lyberta Patrick Givanovitch. Une sonde multicapteurs est installée tous les 2,50 mètres. En capturant toutes les variations du champ magnétique terrestre, la sonde détermine quand une place est libérée ou occupée. Le système est donc capable de dire : rue du Printemps, au numéro 2, il y 2,50 mètres de disponible donc une place est libre. »
100 places . Elles sont aménagées avec le système Lyberta de géolocalisation sans satellite rues du Printemps, de la Concorde et Saint-Papoul.
700 millions d'heures perdues. Chaque année en France à la recherche d'une place de stationnement. Ca équivaut selon une étude à 600 millions d'euros.
Le budget stationnement des Français pour stationner s'élève à 690 millions d'euros par an.
11 salariés C'est le nombre d'emplois (essentiellement des ingénieurs) créé par Lyberta.
Et si tous les problèmes de stationnement en ville étaient résolus par une petite boîte rouge ?
La mairie de Toulouse est en train d'expérimenter dans le quartier des Chalets le projet Statio-Lib. Cent places de stationnement sont en train d'être équipées de la technologie mise au point par une PME de Blagnac, Lyberta.
Le principe est simple : chaque place matérialisée au sol est dotée d'un petit boîtier rouge, une sonde multicapteurs. Le système, qui fonctionne à partir des ondes radio, reconnaît si une place est libre ou occupée. Et comme toutes les sondes sont reliées les unes aux autres, on peut déterminer en temps réel le nombre de places disponibles dans une rue ou un quartier.
Au bout de la chaîne, l'automobiliste va recevoir l'information sur son téléphone portable. Ceux qui sont équipés d'appareils perfectionnés pourront voir sur l'écran le plan du quartier et des pictogrammes de différentes couleurs : rouge (occupé), bleu (occupé par un adhérent du système Lyberta) ou vert (libre). Si votre portable est une antiquité, ça marche quand même. Lyberta transmet en plusieurs langages : i-phone, smartphone android et SMS. « Cette application est une exclusivité mondiale » affirme Patrick Givanovitch, qui a fondé Lyberta avec son frère Bruno et Jean-Louis Lopez. « Nous collectons 365 jours sur 365 l'information en temps réel et nous la remettons à la collectivité, en l'occurrence le Grand Toulouse, et c'est elle qui la gère. On a inventé l'info trafic stationnement ! »
Une centaine d'habitants équipés
Aux Chalets, sur la base du volontariat, le système va être testé auprès d'une centaine de résidants. Ils seront équipés d'un badge électronique qui permettra de les identifier à distance lorsqu'ils seront garés sur les emplacements réservés.
À l'origine de ce test grandeur nature, l'adjoint à la voirie, Alexandre Marciel, attend beaucoup de l'expérience en cours : « On devient des gestionnaires innovants de l'espace urbain. L'usager a besoin d'un système confortable. Non seulement il n'a plus besoin d'aller à l'horodateur mais il va payer exactement le temps qu'il a consommé ».
Revers de la médaille, ça risque de verbaliser sec : alors qu'un tiers seulement des automobilistes toulousains paient leur place de stationnement, les resquilleurs seront vite repérés. Mais ce n'est pas pour tout de suite. L'expérience ne va durer que trois mois.
Comment ça marche
« C'est un principe de géolocalisation non-satellitaire, explique pour Lyberta Patrick Givanovitch. Une sonde multicapteurs est installée tous les 2,50 mètres. En capturant toutes les variations du champ magnétique terrestre, la sonde détermine quand une place est libérée ou occupée. Le système est donc capable de dire : rue du Printemps, au numéro 2, il y 2,50 mètres de disponible donc une place est libre. »
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