CONSOMMATION ALIMENTAIRE
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CONSOMMATION ALIMENTAIRE
En déplacement sur le Marché d'Intérêt National de Rungis ce mercredi 19 janvier, accompagné de chefs tels que Yves Camdeborde et Jean-Luc Petitrenaud, Frédéric Lefebvre, secrétaire d'Etat à la Consommation, a dévoilé un plan d'action pour améliorer la qualité de la consommation alimentaire des français.
Concrètement, il s'agit de développer les contrôles menées par la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et des Répression des fraudes (DGCCRF) et de développer l'information auprès des consommateurs.
"Le consommateur doit pouvoir s'approvisionner au meilleur coût et avec la meilleure information en produits frais, de qualité, de saison, être guidé dans ses achats pour rechercher un équilibre dans la composition des repas et bénéficier de renseignements fiables sur la composition des aliments déjà préparés", explique le secrétaire d'Etat à la Consommation pour présenter ce plan d'action en faveur d'une meilleure qualité de la consommation alimentaire.
En première ligne : les ménages modestes. Comme annoncé en fin de semaine dernière par Frédéric Lefebvre, un "panier de produits de première nécessité, frais équilibrés et de qualité à tarif économique" est actuellement à l'étude.
Il s'agit de proposer une offre "à prix étudiée" dans divers réseaux de distribution. La commercialisation de ce panier s'effectuerait sur la base d'une charte d'engagement volontaire. Distributeurs et acteurs du commerce sont en discussion pour concrétiser ce projet courant 2011.
L'autre cheval de bataille de ce plan d'action est de développer l'information auprès des consommateurs.
En premier lieu, la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes sera chargée de contrôler les préparations alimentaires qui mettent en avant des ingrédients "nobles". "En particulier, il conviendra de vérifier que le goût du produit n'est pas apporté par des arômes venant en substitution d'une matière première incorporée en faible quantité ou venant dissimuler la qualité médiocre de la matière première", prévient le secrétaire d'Etat.
Les produits de charcuterie seront, eux aussi, soumis à un contrôle accru. Un logo, élaboré avec les professionnels de la filière, sera lancé au cours du premier semestre 2011 pour permettre aux consommateurs d'identifier les charcuteries conformes au code des usages français. Concrètement, cela permettrait de reconnaître les produits dont la fabrication et la commercialisation respectent effectivement ce texte. "Compte tenu du retour d'expérience positif sur ce code, une réflexion sera engagée pour l'appliquer à d'autres professions", précise-t-on.
Par ailleurs, le Gouvernement français soutient le règlement européen relatif à l'information du consommateur sur les denrées alimentaires, adopté en décembre dernier. Le Parlement européen doit plancher prochainement sur ce texte qui prévoit l'inscription obligatoire de l'origine sur les étiquetages, quand le consommateur peut être induit en erreur, ainsi que la mention de l'origine de l'ingrédient majeur présent dans le produit.
Enfin, des contrôles seront menés dans les cantines scolaires, les hôpitaux et les maisons de retraite pour vérifier la conformité, tant sur le plan de qualité que sur la quantité, de fruits et légumes et de certains produits carnés "achetés dans le cadre de marchés publics".
Concrètement, il s'agit de développer les contrôles menées par la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et des Répression des fraudes (DGCCRF) et de développer l'information auprès des consommateurs.
"Le consommateur doit pouvoir s'approvisionner au meilleur coût et avec la meilleure information en produits frais, de qualité, de saison, être guidé dans ses achats pour rechercher un équilibre dans la composition des repas et bénéficier de renseignements fiables sur la composition des aliments déjà préparés", explique le secrétaire d'Etat à la Consommation pour présenter ce plan d'action en faveur d'une meilleure qualité de la consommation alimentaire.
En première ligne : les ménages modestes. Comme annoncé en fin de semaine dernière par Frédéric Lefebvre, un "panier de produits de première nécessité, frais équilibrés et de qualité à tarif économique" est actuellement à l'étude.
Il s'agit de proposer une offre "à prix étudiée" dans divers réseaux de distribution. La commercialisation de ce panier s'effectuerait sur la base d'une charte d'engagement volontaire. Distributeurs et acteurs du commerce sont en discussion pour concrétiser ce projet courant 2011.
L'autre cheval de bataille de ce plan d'action est de développer l'information auprès des consommateurs.
En premier lieu, la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes sera chargée de contrôler les préparations alimentaires qui mettent en avant des ingrédients "nobles". "En particulier, il conviendra de vérifier que le goût du produit n'est pas apporté par des arômes venant en substitution d'une matière première incorporée en faible quantité ou venant dissimuler la qualité médiocre de la matière première", prévient le secrétaire d'Etat.
Les produits de charcuterie seront, eux aussi, soumis à un contrôle accru. Un logo, élaboré avec les professionnels de la filière, sera lancé au cours du premier semestre 2011 pour permettre aux consommateurs d'identifier les charcuteries conformes au code des usages français. Concrètement, cela permettrait de reconnaître les produits dont la fabrication et la commercialisation respectent effectivement ce texte. "Compte tenu du retour d'expérience positif sur ce code, une réflexion sera engagée pour l'appliquer à d'autres professions", précise-t-on.
Par ailleurs, le Gouvernement français soutient le règlement européen relatif à l'information du consommateur sur les denrées alimentaires, adopté en décembre dernier. Le Parlement européen doit plancher prochainement sur ce texte qui prévoit l'inscription obligatoire de l'origine sur les étiquetages, quand le consommateur peut être induit en erreur, ainsi que la mention de l'origine de l'ingrédient majeur présent dans le produit.
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